Tito Ndombi, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) a déposé, ce mercredi 9 mars, le rapport annuel d’activités de cette institution d’appui à démocratie au bureau de l’Assemblée nationale. Ce rapport rend compte des activités de régulation, la gestion administrative et financière du CSAC pendant l'année 2021. Il épingle aussi les défis auxquels doit faire face le CSAC pour la vitalité de la démocratie en cette période pré-électorale.

« Le rapport relate un peu tous les actes de régulation que le CSAC a pu poser pendant l’année, la gestion de l’administration et la gestion financière. Mais aussi, nous  relevons dans ce rapport les défis auxquels l’institution doit faire face. Et, ces défis sont énormes. Le législateur congolais estime que la liberté d’expression et par ricochet la liberté de la presse constitue l’un des droits fondamentaux et inaliénables du citoyen congolais. Et le CSAC justement a pour mission d’assurer la protection et la promotion de la liberté de la presse. Et ce travail-là, est un travail complexe », a dit Tito Ndombi, président du CSAC.  

Avec l’avènement des nouveaux médias, la mutation vers le numérique  fait que la tâche devient plus complexe et le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication doit être en mesure d'accompagner la presse, les professionnels des médias et les institutions de la RDC. 

M.  Ndombi rappelle qu’actuellement, les intervenants dans les différents médias congolais distillent le discours de la haine tribale, ethnique et séparatiste. Ce discours, prévient-il, va s’amplifier au fur et à mesure qu’on s’approche des élections. D’où, la nécessité que  le CSAC prenne des dispositions adéquates. Cet encadrement peut  être possible au regard de la complexité de la situation que si on arrive à renforcer l’opérationnalité du CSAC et son rayonnement à travers les 26 provinces, dit Tito. Pour ce faire, il suggère qu'on renforce l'opérationnalité du CSAC et son rayonnement dans les provinces.

Pour ce qui est des chaînes TNT, Tito Ndombi a avoué que la migration vers la télévision numérique n'est pas maîtrisée. 

Ce rapport est déposé à quelques jours  de la rentrée parlementaire de la session de mars 2022 prévue le mardi 15 mars prochain. 

Le CSAC tient à ce que les parlementaires se penchent sur la délicatesse de sa situation pour le mettre en condition de bien de bien faire son travail.

Berith Yakitenge



Les récents arrêtés du Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) portant nominations à la tête de quelques établissements de son ressort, commencent à produire les effets. À l’Université de Kolwezi (UNIKOL) par exemple, le nouveau comité de gestion est entré en fonctions ce mercredi 9 mars 2022.

Au terme de la cérémonie de remise et reprise supervisée par les délégués du Ministre Muhindo Nzangi, et ce, en présence de la conférence des Chefs d’établissements du Grand Katanga, les membres du comité sortant de l’UNIKOL ont passé le flambeau à la nouvelle équipe dirigeante.

A cette occasion, il a été fait lecture de l’arrêté nommant les membres du nouveau comité ainsi que la notification y afférente.

Dans sa prise de parole, le nouveau Recteur de l’Université de Kolwezi, Professeur Yvon Mwengwe Muhongo a exprimé sa gratitude au Président de la République, au Premier Ministre et au Ministre de l’ESU pour la confiance placée en sa personne et aux autres membres de son comité.

Il a remercié le Recteur sortant Professeur Jean-Christophe Kashala, en promettant de poursuivre par où son prédécesseur a laissé.

« Le travail est très grand. Dans le discours que nous aurons à présenter, je crois qu’on aura à revenir sur le programme d’actions qui s’appesantira sur la vision du Chef de l’état et le programme du gouvernement dans le secteur de l’ESU», a indiqué le Recteur de l’Université de Kolwezi.

« Son excellence Monsieur le Ministre de l’ESU nous a tiré les oreilles en insistant sur les réformes que nous devons accompagner à travers cette institution pour qu’elle devienne grande à la taille de la province phare du Lualaba. Que l’Université puisse travailler à pouvoir développer la province en faveur d’une formation de qualité pour la jeunesse», a insisté le Professeur Yvon Mwengwe Muhongo.

«Je voudrais rassurer tout le monde que nous sommes venus pour travailler. La tâche est très grande. Nous avons besoin de toutes les énergies. Avec les efforts de tout le monde, je crois que nous pourrions faire quelque chose», a-t-il lancé.

Et de conclure : «Le feu brûle si haut, si chacun y apporte son morceau de bois. Et nous tous, avons un morceau de bois à y apporter.»

Si les cérémonies de remise-reprise entre les comités de gestion sortant et entrant dans 17 établissements ont été recalées pour harmonisation des vues à la suite de la surséance du Premier Ministre, à l’Université de Kolwezi l’arrêté du Ministre de l’ESU du 23 décembre 2021 n’a subi aucune modification.

Ainsi, le nouveau comité de gestion de l’Université de Kolwezi a comme Recteur le Professeur Yvon Mwengwe Muhongo ; Professeur Françoise Malonga Kaj Secrétaire Générale Académique ; M. Edouard Nawej Mukung est Secrétaire Général à la recherche. Les fonctions de Secrétaire Général Administratif et Administrateur du budget sont occupées respectivement par M. Thierry Mukendi Muteba, ainsi que M. Jean-Claude Mulapu Moj reconduit à son poste.

Junior Ngandu



Mgr Donatien N’shole et Révérend Maurice Mondengo qui représentent les Commissions Justice et Paix de la CENCO et de l’ECC ont été reçus en audience, le mercredi 9 mars, par le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, dans le cadre de leur mission assignée d’accompagner les institutions du pays.

Au sortir de cette audience, Mgr Donatien N’shole, Porte-parole de la délégation et secrétaire général de la CENCO, a renseigné que les deux Commissions Justice et Paix de l’ECC et de la CENCO sont venues chez Christophe Mboso dans le cadre du processus électoral.

D’après lui, ils sont habités par un seul souci, celui d’avoir des élections crédibles, inclusives et apaisées dans le délai constitutionnel en 2023. De ce fait, le Chapelain du Pape, Donatien N’shole a fait savoir qu’il est de leur pouvoir moral et pastoral de contribuer à ce processus électoral et il le fera comme cela a toujours été le cas.

Cependant, il a indiqué que les deux Commissions Justice et Paix ont travaillé sur la feuille de route qu’avait présentée la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon eux, cette feuille de route portes d’énormes contraintes relatives notamment au cadre juridique, au financement des élections, à la volonté politique et le Parlement se retrouve partout.

À ce sujet, le Speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a fait savoir qu’il a mis en place un groupe de travail pour y réfléchir, tout en rappelant à ce groupe-là l’enjeu majeur de l’analyse du traitement des projets de lois y relatifs en vue d’avoir des élections inclusives, apaisées dans le délai constitutionnel.

« Pour cela, on devait mettre de côte tout ce qui peut servir de prétexte pour aller au-delà du délai constitutionnel. Nous sommes là pour manifester notre volonté d’accompagner le pays, mais sans donner du crédit à ce qui amènerait le pays dans des difficultés. Tant mieux, on se comprend bien, Dieu aidant, nous espérons que le pays va dans la bonne direction », a déclaré Christophe Mboso.

Christian Okende



La délégation de la Fédération internationale des Droits humains (FIDH), conduite par son secrétaire général, Drissa Traoré, a fait un plaidoyer pour la prise en compte de certaines lois, notamment la loi sur l’accès aux informations d’intérêt public, afin de permettre à la population de bien suivre la gouvernance du pays, au cours d’une audience que le président du Sénat, Modeste Bahati lui a accordée, mercredi, dans son bureau de travail au Palais du peuple

Le plaidoyer de la FIDH porte aussi sur la loi relative à la protection des peuples autochtones, la loi sur les manifestations publiques et la loi d’accès à la justice par les victimes des violences sexuelles.

La délégation de la FIDH s’est dite satisfaite après cet entretien avec le président du Sénat congolais étant donné qu’elle a été informée que certaines de ces lois sont déjà programmées pour la session parlementaire dont l’ouverture est fixée au 15 mars prochain.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le gouvernement de la République va lancer, dans les tout prochains jours, les travaux de construction du sanctuaire d'Isidore Bakandja à Bokote, village situé dans le district de Bolomba, en province d'Équateur. 

C'est dans ce cadre que l'archevêque de Mbandaka-Bikoro, monsieur Ernest Ngboko, et l'évêque de Bokungu-Ikela, monseigneur Toussaint Iluku, accompagnés de Guy Loando, ministre de l'Aménagement territorial, ont rencontré le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, mardi 08 mars dernier, à Kinshasa, pour le remercier en particulier et toutes les autres autorités du pays en général, pour leur implication dans ce projet.

"Nous sommes venus rencontrer le premier ministre, chef du gouvernement, parce que comme vous le savez bien, bientôt ici au Congo, nous allons accueillir le Souverain pontife, le saint Père, le Pape François. C'est dans ce cadre que nous avons pensé valoriser le site de notre foi, le symbole de la foi catholique chrétienne ici au Congo. Il s'agit du bienheureux Isidore Bakandja. Depuis un certain temps, nous avons sollicité auprès du président de la République et de son gouvernement, de pouvoir nous assister pour l'érection du sanctuaire du bienheureux Isidore Bakandja dans l'Archidiocèse de Mbadaka-Bikoro, précisément à Bokote. Le dossier a été déjà introduit. C'est ainsi qu'aujourd'hui nous avons entrepris cette démarche pour pouvoir échanger avec le premier ministre qui nous a rassurés également de la réalisation de cette œuvre. Je crois que dans quelques jours ils seront en mesure de pouvoir lancer les travaux à Bokote. C'est ainsi que nous sommes venus lui dire merci. Remercier aussi le président de la République d'avoir accordé à notre église cette opportunité de préparer ce lieu où repose le Bienheureux Isidore Bakandja", a dit à la presse l'archevêque de Mbandaka-Bikoro.

Ce prélat catholique a martelé sur le fait que ce site, une fois valorisée, va constituer pour le pays, un "grand honneur" parce que la dévotion du lieu déborde même le cadre de la RDC. 

Le ministre d'État en charge de l'Aménagement du territoire a, pour sa part, affirmé avoir reçu l'instruction du premier ministre, pour suivre personnellement l'exécution des travaux qui seront lancés afin de s'assurer de leur bon déroulement et ainsi, valoriser ce site qui sera bénéfique pour le Grand Équateur dans son ensemble et pour l'honneur de l'ensemble du pays.

"Aujourd'hui, leurs excellences, l'archevêque de Mbandaka-Bikoro et l'évêque du Diocèse de Bukungu-Ikela sont venus exprimer leur gratitude au premier ministre, chef du gouvernement, pour la mise en œuvre très bientôt de ce projet. Ce projet sera un site touristique. C'est au bord de la rivière Tshuapa et c'est un site important. Si ces travaux se font tel que prévu, ça va attirer non seulement des pèlerins mais aussi ça sera un boum économique pour le Grand Équateur dans son ensemble. Ce projet peut aussi booster pas mal de choses sur le plan économique et social dans ce coin du pays. Nous allons suivre personnellement, sur instruction de la très haute hiérarchie, la matérialisation de ce projet très salutaire qui rentre dans le cadre de la visite prochaine dans notre pays de sa sainteté le Pape", a indiqué Guy Loando.

C'est en marge de la visite du Pape François en RDC prévue en juillet prochain, que l'Archidiocèse de Mbandaka-Bikoro a soumis au gouvernement un projet de construction du sanctuaire d'Isidore Bakandja à Bokote où ce dernier repose pour l'éternité. Une demande à laquelle le président de la République a répondu favorablement en instruisant l'exécutif national de s'y atteler.

Prince Mayiro



Revue de presse du mercredi 9 mars 2022

Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangers, Christophe Lutundula, fait acte de loyauté à Félix-Antoine Tshisekedi en le désignant comme son candidat à la présidentielle de 2023, rapporte Le Potentiel.

Reste à savoir quel est l’état de ses relations avec Moïse Katumbi président de « Ensemble pour la République », pour ne pas dire qu’il vient de lâcher l’homme aux trois penalties, commente le journal.

Ce haut cadre de « Ensemble pour la République » a exprimé cette position, sans équivoque, à la faveur d’une émission de grande audience sur une radio locale, le mardi 8 mars, ajoute le quotidien.

« Je suis clair comme l’eau dans un verre clair, je suis membre du gouvernement. Le président Félix Tshisekedi m’a témoigné sa confiance, je reste solidaire avec lui. Même si Moïse Katumbi est candidat en 2023, mon choix reste Tshisekedi », a affirmé Christophe Lutundula.

Il a, une fois de plus, rappelle Tempête des Tropiques, répété qu'il est membre de l'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe et soutient un second mandat du Président de la RDC, du fait que le premier bail est celui du déminage, au regard de la situation catastrophique héritée.

Travaillant aux côtés de Fatshi, commente le tabloïd, il considère que le bilan de Fatshi est aussi le sien.

radiookapi.net/CC



Ce 8 mars marque la date de la Journée internationale des droits des femmes. Chaque année, cette initiative officialisée par les Nations Unies en 1977 met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

À cette occasion, le Président de la République, Félix Tshisekedi rend hommage au courage, à l’abnégation et au dévouement des femmes congolaises actives dans tous les domaines de la vie.

Célébrée au niveau international sous le thème : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable » et en RDC, le thème retenu est : « l’autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes », le Chef de l’État félicite toutes nos mamans, nos épouses, nos soeurs, nos filles et particulièrement celles des provinces de l’Est de la République pour leur résilience ni face aux violences subies au quotidien depuis plusieurs années.

D’après la presse présidentielle, en tant que Champion de la «Masculinite Positive », le Président Tshisekedi poursuit le combat contre toutes les formes violences faites aux femmes et aux filles.

Il a, en effet, réaffirmé sa volonté d’élever les femmes à de hautes responsabilités au sein gouvernement et des principales institutions du pays.

Officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations unies, cette journée couvre plusieurs évènements à travers le monde avec comme objectif de mettre un accent sur la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

Dominique Malala



Lundi, 7 mars 2022-C’est fait ! La Ministre d’état en charge du Portefeuille a finalement accédé à la demande de l’inspection générale des finances en suspendant des mandataires publics accusés de détournement des deniers publics.

Adèle Kayinda vient signer des arrêtés portant suspension des mandataires de la Regideso, de Cobil, de Sonahydroc et de la SCTP (ex Onatra).

Un autre autre arrêté nomme des comités de gestion intérimaires. Nous y reviendrons avec plus des détails.

okapinews.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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