« C’est depuis que j’ai compris qu’il était possible de reproduire un visage sur un support plat que j’aime dessiner ». 

Pour ce numéro du podcast de la culture, Emmanuel Kuzamba reçoit l’artiste dessinateur Richard Monsembola alias Monzari. Il est connu pour faire des dessins portraits qu’il a toujours présenté en noir et blanc. Il suffit d’un coup d’œil sur son œuvre pour se rendre compte d’un travail méticuleux.

Très sollicité, il a réalisé 154 portraits en 2019, deux de plus l’année suivante et 208 en 2021. Malgré cela, Monzari n’a pas du tout l’ambition de faire de gros chiffres, sa satisfaction est la satisfaction de son client. Il entreprend son talent mais veut aussi se transporter dans de grands projets de tableaux qui sortent dans l’image populaire que le public a de lui.

« Je réalise chaque portrait comme si c’était le dernier, je donne toute mon énergie et mon temps pour satisfaire les clients », nous dit-il dans ce podcast.

Monzari est également avocat au barreau de Maï-Ndombe. Il dit mettre ses connaissances juridiques au service de l’art et de la culture congolaise. Son autre combat est d’imposer le dessin portrait comme une spécialisation, d’où le sens de son atelier où il forme les jeunes sur son idéologie. 

« L’artiste est presque déifié sous d’autres cieux. C’est lui qui définit ce qui est à la mode ou pas. Comment expliquer que dans un pays où on a une telle multiplicité d’artistes que nous soyons en même temps méprisés ? », s’interroge-t-il.

 

 

 



La situation des congolais vivant en Ukraine était au cœur de la réunion du conseil des ministres vendredi 4 mars. Le Vice-premier ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula a informé que 533 congolais qui ont fui l’Ukraine sont arrivés en Pologne. 

"Près de 533 des compatriotes ont réussi à atteindre la Pologne qui, conformément aux recommandations de l'Union Européenne, accorde un séjour temporaire de 30 jours en attendant le retour dans leur pays respectif", dit le compte-rendu.

Ces congolais sont accueillis pour une durée de 30 jours. 

La situation de "12 de nos compatriotes étudiants répertoriés à l'université de Summit State située à 800 Kilomètres de la frontière Polonaise” est suivie, selon le gouvernement. 

Christophe Lutundula dit maintenir “le contact étroit avec les autorités académiques de cette université en vue d'être informé des possibilités d'évacuation en toute sécurité et pour éviter que nos compatriotes soient prises entre deux feux”.

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi 02 mars dernier une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine", lors d'un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s'y opposant, et 35 s'abstenant dont la Chine, sur les 193 membres que compte l'Organisation. 

La RDC a voté en faveur de cette résolution. Elle s’est démarquée de la position adoptée par certains pays africains qui se sont abstenus.

L’UA a condamné l'invasion russe en Ukraine et appelé à un "cessez-le-feu immédiat", estimant que la situation risquait de dégénérer en "un conflit planétaire". Les dirigeants de l'UA ont jugé que cette "situation très grave et dangereuse" devrait être résolue par des "négociations politiques" sous l'égide des Nations unies.

Patrick Muyaya a, pour sa part, aussi évoqué des similitudes avec le cas congolais: « Nous la RDC, nous avons déjà connu l’agression. La position de la RDC a été exprimée par le vote ».

Clément Muamba



Le 24 février, la Russie lance une « opération militaire spéciale » en Ukraine. Cette invasion se fait après la reconnaissance par Moscou, quelques jours plus tôt, de deux « républiques » autonomes en Ukraine, habitées par des russophones. La guerre, qui dure maintenant depuis neuf jours, est rapidement devenue une affaire mondiale. Quelles en sont les incidences pour la RDC ?

Bonjour !

Je m’appelle Joshua Walker. Je suis le directeur de programme du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York. Vous écoutez le premier épisode de la saison 2 de Po na GEC, capsule audio du GEC et d’Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, qui tente de résumer et d’analyser les questions d’actualité en RDC.

L’impact de la guerre en Ukraine se fait sentir bien au-delà de ses frontières. Elle crée, entre autres, plus de 1,2 millions de réfugiés (3 mars 2022) qui ont fui le pays. Première préoccupation liée à cette guerre pour la RDC : le sort des citoyens congolais qui habitent l’Ukraine. Alors que les Ukrainiens fuyant la guerre sont vite accueillis par les pays voisins, de nombreux reportages font état de racisme dans le traitement des Africains, Asiatiques et Caribéens, souvent bloqués aux frontières. 

Selon une source diplomatique européenne, qui citait le ministère congolais des Affaires étrangères, il y avait 409 citoyens congolais en Ukraine au moment du déclenchement de la guerre, dont environ 200 ont déjà trouvé refuge en Pologne. Jusque-là, le gouvernement a sollicité l’aide de l’Organisation internationale des migrations pour ces réfugiés et a contacté le gouvernement russe pour la création d’un « corridor humanitaire ». Cependant, aucune communication officielle du gouvernement congolais n’a encore été faite à ce sujet, encore moins sur la guerre en Ukraine en général.

Autre conséquence de la guerre : la hausse des prix des produits énergétiques. Un reportage diffusé sur TV5 le 2 mars, par exemple, faisait état d’une pénurie d’essence dans la ville de Bukavu, dont le carburant est importé du Kenya, de la Tanzanie et, surtout, du Rwanda. Pourquoi ? Ces derniers préfèrent garder leurs stocks de pétrole, à cause de l’instabilité sur le marché mondial causée par la guerre en Ukraine. Ce qui entraîne un ralentissement sensible du taux d’affaires pour les importateurs de carburant de cette ville frontalière, habitués à s’approvisionner à partir du Rwanda. À cet effet, à l’issue d’une réunion du comité de conjoncture économique, le gouvernement congolais a annoncé le 2 mars, par le biais du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, que la hausse des prix du carburant pourrait avoir des impacts « difficiles » pour l’économie congolaise. Il a précisé, cependant, que le comité avait discuté des « mesures à prendre en urgence » pour limiter cet impact. Pour le moment, ces mesures n’ont pas été rendues publiques.

Mais ce qui fait le plus débat au Congo, c’est la géopolitique. Pour les uns, la Russie n’est qu’un simple agresseur illégitime. Pour les autres, la mobilisation occidentale contre cette dernière, notamment à travers des sanctions, relève de l’hypocrisie. Combien de fois les pays occidentaux ont-ils envahi d’autres pays comme l’Irak, l’Afghanistan ou la Libye ? Serait-ce une question de deux poids, deux mesures ?

Le 2 mars toujours, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution condamnant « l’agression » russe en Ukraine, tout en réaffirmant « son engagement envers la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues ». Le résultat du vote : 141 voix pour, 5 contre, 35 abstentions et 12 absents. Parmi les pays ayant voté pour : la RDC. Choix logique pour un pays qui a déjà subi des agressions et l’occupation des parties de son territoire par des pays voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda. Et qui diffère de celui des pays comme le Mali ou la République centrafricaine, qui ont des contractants militaires russes sur leurs sols. 

Cependant, la position prise par la RDC pourrait aussi être la conséquence de son repositionnement sur l’échiquier politique mondial depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir,qui s’est rapproché notamment des États-Unis et de l’Occident en général. Ces pays ont-ils exigé que la RDC adopte leur position ? Quelles pourraient en être les conséquences pour la relation entre la RDC et la Russie ? Dans tous les cas, ce vote ne fait que renforcer le parti pris de la RDC pour ses alliés occidentaux dans la configuration géopolitique mondiale actuelle.

CC



L’Université de Kinshasa se trouve fortement menacée par la vétusté de ses infrastructures et les têtes d’érosion exposent certains bâtiments à l’écroulement à la suite de fortes pluies. Le recteur de cette institution universitaire, Pr Jean-Marie Kayembe l’a déclaré lors de son échange mercredi 2 mars avec le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela.

« Je suis venu présenter quelques doléances pressantes au Sénat. Il s’agit notamment de la vétusté et la destruction très importante de la voirie à l’UNIKIN, qui risque de nous faire perdre une infrastructure acquise, il y a plus de 60 ans », a indiqué le Pr Kayembe.

Il déplore aussi les conditions des auditoires dans lesquels se donnent les cours.

« Nous voulons prévenir d’autres ‘’Matadi Kibala’’ [des morts enregistrés après avoir été électrocutés à la suite de la coupure d’un câble électrique dans le marché de Matadi Kibala à Kinshasa], notamment en pensant à reconstruire correctement l’infrastructure électrique et donner à nos enfants des conditions humaines d’encadrement et d’enseignement », a plaidé le recteur de l’UNIKIN.

Il se dit rassuré d’avoir frappé à la bonne porte, et dit être confiant « pour la suite et espère trouver très vite les solutions. »

radiookapi.net/CC



Le ministère public s'est exprimé ce mercredi 02 mars 2022 sur les accusations portées contre l'ex-président de la République Joseph Kabila comme étant l'auteur intellectuel du double assassinat des défenseurs des droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Le sénateur à vie a été cité par Paul Mwilambwe comme le commanditaire principal de ce forfait. 

L'auditeur général a estimé qu'aucun élément pouvant démontrer la responsabilité de J. Kabila n'a été brandi. 

« Paul Mwilambwe a affirmé que Christian Kenga Kenga lui avait dit que l'ordre est venu de Joseph Kabila. Cette allégation n'a pas été suffisamment appuyée par d'autres éléments ou moyens pour impliquer le sénateur à vie », a fait savoir le ministère public dans son réquisitoire. 

Pour l'auditeur général, il aurait fallu que la Haute cour militaire autorise la comparution des personnes citées par Mwilambwe pour la confrontation afin d'élucider cette question. 

« Le souhait aurait été que les personnes citées soient invitées par la Haute cour pour respecter le principe du contradictoire », a-t-il indiqué.

Dans sa narration des faits, le ministère public a par ailleurs chargé l'ancien inspecteur général de la police, le général John Numbi, d'avoir organisé ce double assassinat et d'en être l'auteur intellectuel. 

Lors de sa plaidoirie le 16 février dernier, Me Peter Ngomo, l'un des avocats des parties civiles, avait articulé son argumentaire sur la responsabilité de personnalités citées dans cette affaire. En premier lieu, il avait relevé l'implication de J. Kabila.

Il avait motivé sa position par la tenue d'une réunion sous la houlette de l'ancien chef de l'État au cours de laquelle l'idée d'éliminer Chebeya a été étudiée au préalable. 

«... Lors d'une rencontre présidée par l'ex-président Joseph Kabila, ce dernier a eu à faire part au général John Numbi des insomnies que Floribert Chebeya lui faisait subir. Ensemble, nous pensons qu'ils ont aussi décidé les moyens d'y mettre fin. D'où, les propos tenus par l'homme de Malemba Nkulu, le général John Numbi, lors d'une réunion qui avait suivi cette rencontre ayant connu la participation de Christian Ngoy Kenga Kenga et Daniel Mukalay, mais aussi la somme de 40.000 dollars américains donnée à Jean-Claude Yav. C'est pourquoi, nous plaçons Joseph Kabila Kabange au sommet de cette organisation comme auteur intellectuel du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Il en est de même pour John Numbi, Daniel Mukalay, Christian Ngoy Kenga Kenga, etc. Les autres agissant tantôt comme co-auteurs ou complices », avait-il affirmé. 

Il sied de noter que la Haute cour militaire siégeant au second degré sur ce dossier, avait rejeté le 19 janvier dernier, la demande de comparution de J. Kabila. Cette requête avait été soumise par les parties civiles. 

Merveil Molo



Le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) a annoncé, ce mercredi 2 mars, la reprise des activités académiques après la signature officielle du communiqué conjoint entre le gouvernement et le ban syndical.

En effet, dans ce document conjoint, l'association des professeurs rappelle qu'après plusieurs rencontres tenues dans le cadre des négociations pour déboucher à un compromis réaliste, un protocole d’accord a été contenu dans le cahier des charges du RAPUCO, négocié et retenu pour exécution par le gouvernement.

«  … le RAPUCO a décidé de suspendre la grève décrétée depuis le 05 janvier 2022 avec comme conséquence la reprise des activités académiques dans les établissements publics. Ceux qui sont prêts peuvent reprendre dès ce jeudi », a déclaré le coordonnateur du RAPUCO, le professeur Rodolphe Iyolo.

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, au nom du gouvernement, réaffirmé la volonté de répondre favorablement aux revendications des professeurs qui se traduisent notamment par :

- L’amorce dès ce jour du processus de compensation de la perte du pouvoir d’achat conformément au premier alinéa de l’article 2 du protocole d’accord du 14 février 2022 ;

- Le lancement officiel des travaux de la commission paritaire le lundi 07 mars 2022.

Par ailleurs, pour Muhindo Nzangi Butondo, le communiqué conjoint signé par le gouvernement et le RAPUCO est un mot d’ordre lancé pour la reprise des cours dès ce jeudi 3 mars dans les établissements publics.

Concernant la suite des revendications des professeurs, le ministre Muhindo a rassuré qu'elles seront rencontrées progressivement.

« Les autres revendications des professeurs seront rencontrées progressivement. Nous pouvons aujourd’hui nous satisfaire d’avoir évité l’année blanche. Nous allons prendre les dispositions pour récupérer les deux mois perdus », a-t-il conclu.

Jordan MAYENIKINI



Confidences du chauffeur du ministre :

... Comme tous les matins, de bonne heure, je suis présent à la résidence ministérielle,  pour le service du jour. Comme tous les matins, je suis accueilli par le gardien à l'entrée, puis par le garde du corps, puis par la domestique,  puis par le jardinier.  Ici. C'est un rituel,  et cette ronde  me permet à chaque escale des salamalecs matinaux, de recueillir des bribes de rumeurs au taux du jour. Peu de nouvelles aujourd'hui,  ni de la part du gardien à l'entrée, personnage indiscret;  ni de la part du garde du corps toujours sur ses gardes; ni de la part de la domestique, une vraie pie;  ni de la part du jardinier, homme sage et pondéré. Pas de nouvelles donc aujourd'hui, sauf peut-être la visite inattendue du cousin "sang-pour- sang" de notre ministre d'État: le professeurrr (on roule, s'il vous plaît, la dernière syllabe avec respect...). Visite d'autant plus impromptue, d'après le gardien à l'entrée, que le cousin-professeurrrr a débarqué avec sa femme et ses deux enfants dont l'un attend la fin de la grève des enseignants pour s'inscrire à l'université. La domestique a renchéri en m'expliquant que cet exil serait indépendant de la volonté du cousin-professeurrrr,  expulsé récemment de son logis de locataire  pour insolvabilité. 

Je venais à peine de ponctuer la conversation à bâtons rompus avec la domestique lorsqu'est apparu le jardinier en compagnie justement du fameux cousin-professeurrrr. Toujours direct et affable, le professeurrrr m'a expliqué, comme dans une sorte de confidence, combien les temps sont durs, comment il a résolu de trouver des solutions urgentes pour la survie, en taillant un périmètre en friche dans l'immense jardin du ministre, afin de le transformer  en champ agricole. Le professeurrr m,a dit y avoir déjà enfoui des graines de haricots, d'arachides et de maïs ainsi que des boutures de légumes "kikalakasa" et du safoutier. Le prof m'a expliqué aussi, la larme au coin de l'oeil, qu'il devenait difficile de nouer les deux bouts du mois, difficile de se concentrer sur deux bouts de sa logique scientifique ; il m'a montré également comment son d'embonpoint habituellement rondelet s'est rétréci au point d,échapper à l'étau d'une ceinture d'ailleurs passablement rognée... Le prof a évoqué avec émotion le sort de son fils nouvellement inscrit à l'université et victime collatérale d'un papa prof gréviste !

Puis, le cousin-professeurrrr a empoigné une houe et s'est mis rageusement à creuser le sol, aidé en cela par le jardinier. Entre deux coups de houe, le prof prenait un petit temps pour tisser un autre trait qui prolonge la conversation à bâtons rompus. Il tenait à me prendre à témoin, je ne sais pourquoi, sur le cas malheureux de son fils candidat universitaire, de plus en plus impatient, de plus en plus révolté. Fils révolté contre le monde entier. Révolté contre ce qu'il appelle "les logiques sophistiquées des profs". Révolté contre "les tours de Babel des disciples indisciplinés ". Contre "les tours d'ivoire des vieilles têtes tondues mais couronnées"

 YOKA Lye



Le Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr. Denis Mukwege, a réitéré sa ferme volonté de voir les auteurs des atrocités dans la partie Est du pays être punis par la justice. Ce mercredi à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, devant plusieurs scientifiques, étudiants, membres des institutions provinciales et de quelques diplomates, il a expliqué qu'il n'y aura pas de paix sans justice pour les victimes des affres de la guerre.

" Nous ne pouvons pas espérer avoir la paix sans justice, et cette justice ne se négocie pas", a déclaré Denis Mukwege dans la salle Monseigneur Tshibangu Tshishiku de l'université de Lubumbashi.

Pour celà, a t-il poursuivi, le gouvernement congolais doit faire sa part en mettant en place des mécanismes pour une justice transitionnelle.

"...Le chef de l'État avait demandé au gouvernement d'inscrire dans son agenda la justice transitionnelle, je pense que cela est une étape cruciale pour construire des preuves. Nous pensons qu'on peut commencer à faire des exhumations pour préserver des preuves. Pour rendre justice aux victimes des violences sexuelles, il faut un cadre précis, un cadre juridique. Nous avons ainsi proposer un document pour la justice transitionnelle en RDC, cela va permettre d'avoir une stratégie nationale de justice transitionnelle ", a fait savoir le Docteur Denis Mukwege.

Le Tribunal Pénal international pour la RDC devrait être mis en place et serait une aubaine face aux actes des violences connues en RDC, a renchéri le Prix Nobel de la Paix 2018.

En séjour à Lubumbashi, Denis Mukwege a animé deux conférences.

Avec les étudiants en médecine et d'autres chercheurs en santé publique, il a été question de la prise en charge des fistules traumatiques uro-génitales et genito-digestives basses.

José MUKENDI

A Propos

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