Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, et son homologue Belge Alexandre de Croo, ont déclenché, jeudi dernier, le processus de restitution des objets ethnographiques et organologiques en provenance de la République démocratique du Congo et conservés au musée royal d'Afrique centrale dans le Royaume de Belgique.
Le début de ce processus a été marqué par la remise officielle au chef du gouvernement congolais d'un inventaire de tous les patrimoines congolais lors de sa visite dans ce musée. C'était marge du sommet Union européenne - Union africaine tenu dans la capitale Belge du 17 au 18 février dernier.
Au total, 84.000 objets d'arts devront être restitués au Congo-Kinshasa. Pour ce faire, une Commission mixte composée d'experts Congolais et Belges a été mise sur pied pour entamer un dialogue qui devra déboucher sur la restitution de ces objets.
"Aujourd'hui, c'est difficilement explicable que des pièces pour lesquelles on a une évidence historique claire, qu'elles ont été pillées, qu'elles ont été acquises dans des conditions illégitimes soient montrées dans nos musées. Ce qui était volé ne nous appartient pas. Donc, pour ce qui était volé, on va entamer un dialogue avec le Congo pour envisager, le cas échéant, une restitution", a déclaré Thomas Dermine, secrétaire d'État politique scientifique Belge.
Le premier ministre de la RDC a, pour sa part, salué le respect des engagements pris par le Royaume de Belgique de restituer ces patrimoines.
"Aujourd'hui, c'est un acte marqué par le Royaume de Belge de garantir non seulement que c'était des engagements pris, mais aujourd'hui ils se manifestent par des actes et gestes concrets", a dit Sama Lukonde.
Le processus de restitution des objets d'art a débuté dans un contexte où la RDC s'apprête à recevoir le couple royal Belge. Le roi Philippe et la reine Mathilde sont attendus à Kinshasa en mars prochain.
Prince Mayiro
Les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les quatorze (14) des vingt-six (26) provinces que compte la RDC auront lieu le 6 avril prochain. Au sein de la coalition de Félix Tshisekedi union sacrée de la Nation, en attendant le rapport des émissaires dépêchés dans les provinces concernées par ces élections dans le cadre des missions de sondages, les tractations se poursuivent pour confectionner les tickets.
La question était au centre des échanges ce vendredi 18 février 2022 entre Modeste Bahati Lukwebo Président du Sénat et le secrétaire général de l'UDPS Augustin Kabuya l'un des coordonnateurs de l'Union sacrée. Augustin Kabuya Kabuya a fait savoir que les tickets de l’union sacrée de la nation seront présentés officiellement à l'issue de cet exercice.
"Comme vous le savez le professeur Modeste Bahati Lukwebo est l'Autorité morale de L'AFDC-A et moi comme secrétaire général de l'UDPS, nos deux formations politiques font partie de l'Union sacrée pour la nation, avec des tractations en cours, avec la situation des candidats gouverneurs qui pointent à l'horizon, on peut se consulter à n'importe quel moment, c'est raison pour laquelle j'étais venu le voir pour échanger voir dans quelle condition nous pouvons faire les tickets dans certaines provinces pour le compte de l'Union sacrée. Je pense que c'était ça l'objectif principal de notre rencontre. Nous attendons que nos émissaires déployés en province nous ramènent le rapport, c'est en ce moment là que nous pouvons annoncer ça d'une manière officielle" a dit Augustin Kabuya à l'issue de son entretien avec Modeste Bahati Lukwebo.
Augustin Kabuya a rassuré que les anciens alliés de l'UDPS avant la création de l'union sacrée seront également pris en compte dans le cadre de ce processus.
"En ce qui me concerne comme secrétaire général, j'étais obligé aussi de le consulter voir ce que nous pouvons faire ensemble. N'oubliez pas que l'UDPS a des alliés et tout ce que nous pouvons obtenir auprès de nouveaux alliés nous pouvons aussi chercher comment donner ça à ceux qui nous ont toujours accompagné même avant les élections de 2018, je peux vous parler des forces politiques alliées à l'UDPS, de l'UNC, ce sont nos alliés, tout ce que nous pouvons obtenir dans nos discussions, nous pouvons aussi penser à eux c'est très important, c'est raison pour laquelle je ne peux pas tout étaler en attendant que je puisse faire mon rapport à la haute hiérarchie",a-t-il ajouté.
Les grandes lignes du calendrier des élections des gouverneurs se présentent comme suit :
- Du 13 au 23 février 2022 : poursuite de l'enregistrement des candidatures
- 3 mars 2022 : publication de la liste provisoire des candidats retenus
- 22 mars 2022 : publication de la liste définitive des candidats par province
- Du 3 au 5 avril 2022 : campagne électorale
- 6 avril 2022 : élections des gouverneurs et vice-gouverneurs
Les provinces concernées par ces élections sont :
1. Pour les gouverneurs des provinces
Bas-Uélé ; Haut-Lomami ; Kasaï Oriental ; Kongo Central ; Lomami ; Mai-ndombe ; Tanganyika ; Maniema ; Mongala ; Tshopo ; Kasaï Central ; Ituri après état de siège
2. Pour les vice-gouverneurs des provinces
Kinshasa et Kwango
En ce qui concerne la province de l'Ituri, l'élection du gouverneur ne sera organisé qu'après l'état de siège proclamé par le Chef de l'État Félix Tshisekedi dans cette province pour combattre les groupes armés étrangers et locaux.
Clément Muamba
Le Gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, séjourne depuis vendredi 18 février 2022, à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.
Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires des FARDC en Ituri, l’autorité provinciale est allée répondre à une invitation de sa hiérarchie afin de passer en revue la situation sécuritaire « très préoccupante » de sa province.
« Il y a eu une réunion de commandement entre les forces armées, de la police nationale congolaise et le commandant suprême, c’est maintenant de manière particulière le tour de notre gouverneur militaire d’être reçu pour parler de la situation sécuritaire de l’ituri, c’est pour cela qu’il est invité », a-t-il indiqué, peu avant de préciser que les questions de la situation sécuritaire très préoccupante en Ituri seront au cœur des échanges avec les autorités du pays.
Cette mission dans la capitale intervient après la signature le 15 février 2022 à Bunia, d’un mémorandum de la société civile de l’Ituuri adressé au Président de la République Démocratique du Congo, demandant le remplacement du gouverneur militaire dans 10 jours, pour son inefficacité dans la restauration de l’autorité de l’État; mais aussi après son déplacement au site de Rhoe, en territoire de Djugu pour renconforter les déplacés de guerre.
En outre, Luboya N’kashama s’est envolé pour Kinshasa au lendemain de l’enlèvement des anciens chefs rebelles en Ituri, dont Thomas Lubanga et Germain Katanga. Ces derniers, envoyés par la présidence de la République pour une mission de sensibilisation pour la paix, ont été pris en otage mercredi à Petsi, dans le territoire de Djugu, par une faction des miliciens de la CODECO. Ils n’ont toujours pas été libérés, cependant, « des négociations sont en cours », a lâché le porte-parole de la Task Force pour la paix en Ituri, Pitchou Iribi.
Serge SINDANI
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a adopté vendredi 18 février 2021, le projet de décret pour la fin de paiement de RAM dès le 1 mars.
D’après le ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) Augustin Kibasa, la suppression du prélèvement en terme des crédits de communication par cette taxe (RAM) est une réponse aux cris de détresse du population congolaise et aux recommandations « pertinentes » de l’Assemblée nationale.
« S’inscrivant dans la suite de la décision gouvernementale portant suspension de la perception du taux de 1 USD pratiqué sur tous les appareils mobiles de deuxième génération prise en octobre 2021, le ministre des PTNTIC a rassuré le conseil que toutes les dispositions sont prises pour que cessent définitivement à partir du 1 mars 2022 toutes les ponctions directes sur les unités des abonnés au titre de rémunération au service dit Registre des Appareils Mobiles (RAM) », a-t-il précisé.
Le ministre des PTNTIC a indiqué que d’ici à cette échéance, le temps sera mis à profit pour comprendre, entreprendre les travaux techniques de réinitialisation des paramètres de la base des données pour qu’il n’y ait aucune ponction.
« Ainsi, toutes les dispositions antérieures seront abrogées par la modification du décret n•20/005 du 09 mars 2020 fixant les modalités des calculs et taux des revenus de prestation de l’autorité de régulation de la poste, télécommunications du Congo (ARPTC) lesquels devront lui permettre d’assurer les missions lui confiées par la nouvelle loi relative à la télécommunication et aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un arrêté du ministre ayant dans ses attributions les postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication fixera par la suite les modalités d’exécution dudit décret »,a souligné Augustin Kibassa.
Les congolais à moitié satisfaits
Après l’annonce de cette décision, quelques congolais ont exprimé leur satisfaction ce, après plusieurs mois de mobilisation contre cette taxe. Il s’agit notamment du mouvement citoyen de la Lutte pour le Changement ( LUCHA) qui qualifie cette décision de « Demie-victoire ».
« Trop peu et trop tard. C’est une demie-victoire pour tous ceux qui se sont mobilisés contre ce vol en bande organisée au sommet de l’Etat. Nous restons mobilisés pour les réparations du préjudice subi par les congolais », a argué la LUCHA qui a mobilisé pour la suppression du RAM.
Pour ce mouvement, le président Tshisekedi et son gouvernement doivent dire combien d’argent a été perçu depuis l’instauration de RAM et rembourser aux consommateurs lésés.
« Que toute la lumière soit faite sur les responsabilités dans ce vol organisé, de la présidence à l’ARPTC en passant par le ministère des Postes et Télécommunications et les sociétés privées impliquées, et que toutes les conséquences politiques et judiciaires en soient tirées », renchérit ce mouvement citoyen.
Cet avis de la LUCHA est également partagé par le député national, Juvenal Munubo auteur de plusieurs questions orales adressées au ministre de PTNTIC à propos du RAM.
« Resteront alors à savoir le volume et la destination des sommes d’argent déjà collectées illégalement ainsi que les modalités de leur remboursement aux consommateurs lésés », a-t-il réagi.
Au cœur du tollé, ce registre a été lancé l’année en 2020 par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC) pour lutter contre la circulation des téléphones contrefaits. L’enregistrement à ce service est assorti d’une taxe d’un à 7 dollars l’an que les opérateurs de téléphonie mobile prélèvent sur les unités de communication rechargées par leurs abonnés.
Carmel NDEO
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a convoqué les officiers de l’armée ainsi que de la police pour une « causerie morale » au cours de laquelle ils ont réitéré leur fidélité et loyauté au commandant suprême. Cela a eu lieu ce jeudi 17 février 2022 au Palais de la Nation à Kinshasa.
Les militaires, policiers et bâtisseurs du Service national ont rassuré le Chef de l’État qu’ils ne se laisseront pas séduire ni intoxiquer.
« Face aux vicissitudes du moment, nous militaires, policiers, bâtisseurs du Service national, rassurons votre suprême autorité qu’aucune action de séduction de quelle que nature que ce soit, ni une quelconque campagne d’intoxication ne viendront ébranler notre engagement citoyen et notre détermination à demeurer apolitiques, républicains et légalistes pour la défense de la cause Congo », soulignent les officiers dans une déclaration.
Rappelons que le conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, François Beya, a été arrêté il y a deux semaines. Il est détenu au quartier général de l’Agence nationale de renseignement (ANR) pour raison d’enquête concernant la « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Les services de sécurité ont perquisitionné toutes ses propriétés et bureaux.
Par ailleurs, François Beya a été remplacé momentanément par l’un de ses assistants, Jean Claude Bukassa.
Environ 5000 militaires de la Garde Républicaine ont pris part à une « marche d’endurance » qui a eu lieu le samedi 12 février dernier à Kinshasa. La Présidence de la République avait rassuré que la « marche d’endurance » est un exercice militaire pédestre de routine qui a comme finalité de renforcer la condition physique. Elle avait aussi ajouté qu’elle ne devrait pas donner lieu à des spéculations moins encore perturber la journée de travail de la population.
Christian Malele
Installée à Londres, militante du climat et des droits des Amérindiens, Esmeralda de Belgique, dernière fille de Léopold III, tante de l'actuel roi Philippe, cultive son originalité et sa liberté de parole au sein de la famille royale belge.
Cette ancienne journaliste de 65 ans, qui préside le Fonds Léopold III pour l'étude et la conservation de la nature, a reçu une équipe de l'AFP lors d'un passage à Bruxelles pour évoquer ses combats.
- Les racines de l'engagement"J'avais envie d'aller plus loin que juste rapporter des faits", dit celle qui fut journaliste pendant 16 ans à Paris dans la presse magazine. Sous le pseudonyme d'Esmeralda de Rethy.
Avec "le poids supplémentaire" que confère ce nom, elle redevient Esmeralda de Belgique pour se lancer dans le militantisme. Ses combats: les droits des femmes, ceux des peuples autochtones, et la dénonciation des dégâts causés à l'environnement par les secteurs minier et pétrolier.
Selon elle, ces firmes savent depuis 40 ou 50 ans que leurs activités contribuent au réchauffement climatique, mais l'ont tu par appât du gain. Et les médias n'ont pas été assez offensifs. "Cette idée de toujours balancer les points de vue (entre lanceurs d'alerte et climatosceptiques, ndlr) était vraiment criminelle", accuse-t-elle.
- Arrêtée à LondresEn octobre 2019, la princesse se joint aux actions choc menées par le mouvement écologiste Extinction Rebellion pour dénoncer l'inaction des gouvernements contre la crise climatique.
A Londres, lors d'un sit-in géant sur Trafalgar Square, elle est interpellée par la police pour avoir ignoré l'ordre d'évacuation. Elle dit avoir passé "cinq heures" en cellule, avec "un peu d'angoisse" et le traitement réservé aux gardés à vue: "chaussures enlevées, photo de face et de profil, prélèvements d'ADN et des empreintes digitales".
L'ambassade de Belgique est prévenue et la nouvelle de son arrestation largement relayée. "Je me disais que ça servirait un peu la cause parce qu'on en parlerait dans les médias, c'est pour ça que j'ai choisi de le faire", dit-elle. Mais " j'étais très privilégiée, je savais qu'en cas d'arrestation je n'allais pas perdre un emploi ou être empêchée d'aller chercher mes enfants" (tous deux dans la vingtaine aujourd'hui, ndlr).
- Pour le déboulonnage des symboles coloniauxArrière petite-nièce du roi Léopold II, resté dans l'histoire pour sa conquête violente du Congo à la fin du XIXe, la princesse Esmeralda prône le déboulonnage des statues de son ancêtre, avant de les envoyer au musée "avec des explications".
Elle a pris publiquement position en 2020 quand le mouvement Black Lives Matter a fait resurgir le "lourd passé colonial" de la Belgique, ce qui lui a valu "beaucoup de courriers" et des critiques, reconnaît-elle.
"Je n'attaquais pas ma famille actuelle, nous ne sommes pas responsables de nos ancêtres", mais "c'est une responsabilité d'en parler". Elle dit "comprendre les manifestations de rage" contre ces symboles coloniaux.
"La Belgique doit présenter des excuses" et pas seulement des regrets pour la période coloniale, estime-t-elle. "Comme dans un couple, les excuses sont importantes pour repartir ensuite sur une relation équilibrée".
- "Le savoir des peuples indigènes" A la tête du Fonds Léopold III depuis la mort de son père en 1983, elle explique participer au financement de "15 à 20 missions" par an, axées sur la conservation de la biodiversité ou le soutien aux peuples autochtones.
Exemple: la création d'un jardin de plantes médicinales à Sarayaku, dans la partie équatorienne de l'Amazonie, où un mouvement de résistance à des firmes d'exploration pétrolière a acquis une réputation mondiale.
"Les femmes y ont joué un rôle extraordinaire, elles ont réussi à interdire leur territoire à ces entreprises", affirme la princesse.
En République démocratique du Congo, elle se préoccupe de la préservation des grands singes du parc des Virunga. Et aide au Brésil des communautés indigènes face à un "regain d'agressions" de bûcherons ou agriculteurs appuyés par le régime du président Bolsonaro.
- Soutien à DelphineCette histoire de filiation contestée a secoué la famille royale belge. Après des années de combat judiciaire, Delphine (ex-Boël) a obtenu en 2020, à plus de 50 ans, que le roi Albert II admette enfin être son père. Pour Esmeralda, demi-soeur d'Albert, la décision est "venue tard" mais doit être saluée. "C'est très important non seulement pour notre famille, mais pour tellement d'enfants en quête de reconnaissance"
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
L’artiste chanteur congolais Noël Ngiama Makanda dit Werrason détient un projet d’une industrie musicale en RDC. Il a été reçu ce lundi 14 février par le ministre de l’industrie, Julien Paluku, pour le lui présenter et demander son accompagnement.
Ce projet prévoit la construction d'un centre culturel bien équipé en matériels informatiques, cela pour sécuriser les œuvres des artistes musiciens congolais. Il prévoit également de produire des supports et maximiser les recettes pour les musiciens et pour l'Etat congolais à travers l’impôt et la taxe, grâce aux multiples plateformes.
« Le projet est celui de la création d’une grande maison pour l’encadrement des artistes musiciens et la valorisation de notre culture. Actuellement, il y a beaucoup de musiques folkloriques dans notre pays qui sont non exploitées, il faut les moderniser et leur donner de la valeur », a dit Werrason.
Et d’ajouter :
« Si les artistes étrangers évoluent très bien par moment, c’est parce qu’ils ont des industries musicales dans leurs pays, ce qui favorise la production et autres. Ils évoluent bien suite à la structuration de leur sphère musicale, la protection de leurs œuvres est garantie »
Le Ministre de l'Industrie a félicité le Président de l'orchestre Wenge Musica Maison Mère pour cette initiative tout en promettant l'accompagnement du Gouvernement congolais à travers le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI). Julien Paluku Kahongya a promis également son implication personnelle et de sa collègue de la Culture, Arts et Patrimoine pour la matérialisation de ce projet.
Emmanuel Kuzamba
Les organisations professionnelles des medias de la RDC ainsi que des experts du secteur, membres de la plateforme «Dynamique de Zongo », se sont réunis le dimanche 13 février dans la périphérie de la ville de Kinshasa pour faire une évaluation des travaux des Etats généraux de la communication et médias qui se sont tenus du 25 au 28 janvier 2022 au Centre catholique Nganda à Kinshasa.
La «Dynamique de Zongo» se réjouit de la tenue effective de ces assises dont elle a été le précurseur en organisant un atelier de haut niveau préparatoire à ces Etats généraux, du 11 au 13 avril 2021 à Zongo dans le Kongo central.
La «Dynamique » se félicite de la participation active et qualitative de ses membres aussi bien dans le comité scientifique, que dans le comité d’organisation et dans les différentes commissions ad hoc.
Pour la «Dynamique de Zongo», la tenue de ces Etats généraux ainsi que les recommandations qui s’en sont sorties constituent un tournant historique dans le processus de refondation de la presse congolaise.
De ce fait, elle félicite le Gouvernement de la république et les partenaires qui ont financé ces travaux. La «Dynamique de Zongo » salue particulièrement l’implication personnelle du Président de la République qui a présidé ces assises et qui s’est engagé à accompagner la mise en œuvre de ces recommandations.
Cependant, la «Dynamique de Zongo» considère que la réussite de ces états généraux et son caractère historique dépendront en grande partie du travail et des missions qui seront confiés au Comité de suivi qui sera mis en place pour concrétiser les importants engagements et recommandations issus de ces Etats généraux.
Trois semaines après la fin des travaux, la «Dynamique de Zongo» appelle donc à la mise en place urgente de ce Comité de suivi qui devrait être composé des personnes et des structures ayant effectivement contribué aux travaux du Centre Nganda et qui en connaissent l’esprit et les motivations de changements attendus par l’ensemble de la profession et de la communauté nationale.
Enfin, la « Dynamique de Zongo » se considère comme une plateforme importante sinon la principale plateforme des organisations professionnelles des médias engagée dans le processus de la transformation du secteur de la communication et médias en RDC. Elle reste mobilisée à accompagner ce processus jusqu’à son aboutissement.
Fait à Kinshasa/Kimpoko, le 13 février 2022
Pour le présidium
Chantal Kanyimbo Tshivis Tshivuadi Adelard M. Obul’Okwess