L’ancien président de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) et actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata a, au cours d’un échange avec la presse ce samedi 04 juin à Kinshasa, fixé l’opinion sur la loi électorale récemment adoptée à la Chambre Basse du Parlement sur fonds de contestations.
Pendant cette conférence de presse, André Mbata, constitutionnaliste de son état, a glissé quelques mots à propos de l’éligibilité de l’ancien vice-président de la République Démocratique du Congo et président national du MLC, Jean-Pierre Bemba et de l’ancien président Joseph Kabila, après avoir fait deux mandats.
En ce qui concerne le cas de Jean-Pierre Bemba, l’un des membres influents de l’union sacrée de la Nation, le premier vice-président de l’assemblée nationale estime qu’il est faux de dire que JP Bemba est définitivement exclu du processus électoral.
« Les crimes les plus graves en droit international sont sanctionnés par la Cour pénale internationale. Si quelqu’un a été reconnu par exemple coupable de crime de génocide, il est inéligible à vie. Si vous avez été reconnu coupable de crime de guerre, vous êtes aussi inéligible à vie. Crime contre l’humanité, vous êtes aussi inéligible à vie. Donc on a tenu à distinguer les inéligibilités temporaires et les inéligibilités définitives, et Dieu merci pour Jean-Pierre Bemba et d’autres compatriotes, ils pourront bénéficier de ce nouveau système et je crois que c’est faux de dire que Jean-Pierre Bemba a été exclu », a indiqué d’entre le jeu André Mbata.
Dans son argumentaire, le premier vice-président de la Chambre Basse du Parlement congolais a expliqué que dès lors que Jean-Pierre Bemba a purgé sa peine, il est devenu éligible.
« Lorsque vous étiez par exemple condamné pour corruption ou vol, vous êtes inéligible, mais après un certain nombre d’années après avoir purgé votre peine, dans ce cas-là vous devenez éligible. Si quelqu’un a été condamné pour corruption en 1980, est-ce qu’il doit être inéligible à vie ? Mais dès qu’il a déjà purgé sa peine, il devient éligible et je crois que Jean-Pierre Bemba se retrouve dans ce cas-là d’inéligibilité temporaire », a soutenu André Mbata.
Kabila inéligible
Dans la même perspective, André Mbata s’est expliqué au sujet d’une possibilité du retour de Joseph Kabila aux affaires. Sans tergiverser, il a martelé qu’aucune disposition constitutionnelle ne permet à Joseph Kabila, sénateur à vie selon la loi régissant les anciens présidents, de briguer la présidence après avoir fait deux mandats successifs.
Pour lui, conformément à l’article 220 de la constitution de la RDC, le sort de Joseph Kabila est scellé.
« L’article 220 de la constitution est claire, notre ancien président de la République que nous aimons bien ne reviendra pas, nous l’avons toujours dit, dans les dispositions intangibles il y a le nombre et la durée des mandats constitutionnel qui ne peut faire objet d’aucune révision constitutionnelle et vous l’avez bien dit, on peut être re-éligible qu’une seule fois, un mandat et vous pouvez faire un deuxième mandat, c’est terminé ! Le nombre maximum de mandat d’un Président de la République sous cette constitution, il est de deux mais lorsqu’un ancien Président va revenir, cette disposition ne lui permet pas de revenir », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, André Mbata a tenu à enlever tout amalgame en ce qui concerne le cas de la constitution congolaise et celle de la Russie qui a permis le retour de Vladimir Poutine après le règne de Dimitri Medvedev.
« Cette disposition là qui a existé chez les Russes avec Vladimir Poutine, les Russes l’avaient fait clairement il parlait de deux mandats successifs, tu peux aller te reposer et puis tu reviens, c’est ce qui avait permis le retour de Vladimir Poutine conformément à la constitution Russe mais dans notre constitution ici, tu es parti va te reposer, il n’y a pas de retour et puis qu’on le laisse tranquille, nous avons beaucoup de respects envers notre ancien Président de la République », a-t-il renchéri.
La question de la possibilité d’un retour de Joseph Kabila divise l’opinion. Les proches du président honoraire estiment qu’aucune disposition légale n’interdit à JKK se présenter en 2023 alors que les pro-Tshisekedi soutiennent tout le contraire. La Constitution de la RDC n’explique pas clairement sur cette question.
Carmel NDEO
Le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) compte désormais une deuxième famille de gorilles habitués à la présence humaine. Il s'agit de la famille Nabirembo.
La nouvelle a été annoncée sur le site internet du parc le vendredi 3 juin.
"Le chef de site du PNKB ,le professeur Dr Déo Kujirakwinja K. a effectué une visite de terrain pour évaluer le niveau d’habituation d’une famille de gorilles baptisée Nabirembo (...). Le niveau d’habituation est achevé, qu’il faille maintenant que les visites progressives y soient planifiées pour cette fin", lit-on sur ce site internet.
D'après la même source, cette famille est composée de 18 individus, y compris un bébé d’environ 3 mois. Le mâle dominant s'appelle Nabirembo alors que la femelle est désignée par le nom de Mwindja.
Le parc a également annoncé que cette famille est suivie régulièrement depuis juillet 2021 par un groupe de pisteurs conduit par le chargé d’habituation de cette aire protégée, sur financement d'une ONG locale.
La première fois que des touristes avaient visité des gorilles suivis pour l’habituation dans ce parc c'était en 1970. Cette famille avait comme mâle dominant le dos argenté Casimir, qui est le père du célèbre Maheshe.
Tué en 1993 par un braconnier, l'effigie de Maheshe figurait sur le billet de 50.000 Zaïres, mis en circulation le 7 octobre 1991 par la banque centrale.
Bienfait Luganywa
Mercredi 4juin 1969. Les étudiants de Lovanium manifestent pacifiquement dans les rues de Kinshasa. Ils se répartissent en groupes distincts : l'un pour la gare centrale, l'autre en pleine cité à Matonge, quitte à faire jonction vers le siège du gouvernement. Un peu naïvement, ce mouvement comptait sur l'adhésion populaire pour faire boule de neige et déstabiliser le régime.
Ce ne fut pas le cas. Les Kinois ont suivi en spectateurs les groupuscules d’étudiants qui défilaient et qui se faisaient massacrer par la soldatesque mobutique !
Le 4 juin 2021, Truman Ngimbi rappelait cet événement connu sous l’appellation de « Massacres des étudiants de l’université Lovanium » en ces termes : « Ce jour-là les étudiants étaient descendus dans les rues pour protester pacifiquement contre le rejet par le gouvernement de l’Accord dit « Charte de Goma » négocié quelques semaines auparavant et qui portait sur l’instauration du système de coresponsabilité entre les autorités académiques et les étudiants dans la gestion de l’université. Dans l’entendement des étudiants le nouveau système devait reposer sur trois piliers, les trois « D » qu’étaient la Décolonisation, la Démocratisation et la Déconcentration ».
Il y a lieu de rappeler ici que ces émeutes du 4 juin 1969 des étudiants de l’université Lovanium sont les premières revendications pacifiques de poids qui seront suivis par la manifestation en 1971 des étudiants de la même université qui tentaient de commémorer la disparition de leurs collègues fauchés par balles deux ans auparavant. Cette fois, les meneurs seront emprisonnés à Luzumu, le campus fermé et tous les étudiants enrôlés de force dans l’armée.
Ce n’est pas tout, en janvier 1975 la création contre les dérives du régime Mobutu par des étudiants Zairois de Belgique d’un journal satirique « Miso Gaa » avec son mouvement de revendication appelé « Mouvement du 4 juin » (en souvenir des massacres des étudiants en 1969), élargie le camp des pacifistes qui conteste la chape de l’obscurantisme imposé par le régime de Mobutu.
En 1980 c’est la contestation au sein des institutions des 13 commissaires du peuple (parlementaires), sans nul doute, avec la majorité de leurs électeurs qui fixe l’étendue des pacifistes.
On peut affirmer qu’à partir de cet instant-là le colosse (Mobutu et son régime) n’avait que des pieds d’argile !
Ali Kalonga
La première édition du prix de la littérature écologique dénommé “LitEco” a été lancée ce samedi 4 juin. C’est un prix basé sur les textes pour promouvoir l’émergence d’acteurs littéraires engagés dans la sensibilisation pour la protection de l’environnement et la lutte contre les effets de changements climatiques.
Il est organisé par le site littéraire www.mbbactu.net et l’Association pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable (APEDD).
Il est destiné aux ressortissants ou résidents de l’un des pays du Bassin du Congo qui sont la RDC, la République du Congo, la République Centrafricaine, le Cameroun, la Guinée-Equatoriale et le Gabon. Il faut être âgé de 18 ans ou plus pour prendre part. Le texte devra être présenté sous forme d’une nouvelle de 2.000 mots, à envoyer à l’adresse : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
Le dépôt des textes se clôture le 4 septembre prochain. La proclamation des résultats se fera le 5 décembre. Le Prix LitEcon, qui a l’ambition d’être organisé chaque année, sera décerné par un jury composé d’écrivains, des personnalités du monde littéraire, médiatique ou tout simplement par des personnes directement concernées par le thème du concours.
La nouvelle du lauréat et les 4 autres seront éditées et publiées dans une anthologie par les organisateurs ou leurs partenaires. Les 5 lauréats recevront chacun 10 exemplaires de l’anthologie. En plus de ces exemplaires, les 3 premiers recevront des chèques d'une valeur allant de 500.000 à 2.000.000 francs congolais.
« Notre paysage forestier s’est dégradé, nous devons la reconquérir, notre biodiversité disparaît, nous devons la recréer, notre environnement naturel s’évanouit, nous devons la remonter. Et face au ravage et aux effets du changement climatique, il est temps de sensibiliser, il est temps de poser des actes, il est temps de penser à l’avenir des générations futures, il est temps de vivre en harmonie avec la nature », a souligné Marthe Bosuandole, initiatrice du prix, lors du lancement.
Le règlement au complet est à retrouver dans le site organisateur du prix. La protection de l’environnement est devenue une nécessité absolue ces dernières années. Les dirigeants du monde se réunissent de plus en plus pour en parler et trouver des solutions à la lutte contre le réchauffement climatique. A l’image de la Cop26 à Glasgow ou plus récemment, la Cop15 à Abidjan.
Emmanuel Kuzamba
La République Démocratique du Congo a rendu hommage, vendredi 3 juin 2022, à ses soldats tombés sur le champ de bataille lors des violents affrontements avec les terroristes du M23, à Nyiragongo et Rutshuru, au cours d’une cérémonie présidée par le Chef d’Etat-major général, le Général d’armée Célestin Mbala Musense, au stade «Afya» de Goma.
A cette occasion, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge Bomusa Efomi a reconnu la cause noble pour laquelle ces militaires sont tombés. Et pour honorer leur mémoire, l’armée a réitéré sa détermination de défendre l’intégrité du territoire national « jusqu’au sacrifice suprême ».
« Pour honorer la mémoire de tous ces vaillants défenseurs de la République tombés debout et arme à la main, tous plus que jamais et quoi qu’il en coûte, soudés, unis et forts pour la défense de l’intégrité de notre territoire », a déclaré le Général Sylvain Ekenge.
Ils sont comptés à 15 ces militaires tués lors de ces combats livrés à Nyiragongo et Rutshuru parmi lesquels trois officiers, une dizaine de sous-officiers et autres soldats de rang, a-t-il souligné.
Plusieurs autres officiers de l’armée, de la Police Nationale Congolaise et de la force de la MONUSCO ont également rehaussé présence cette cérémonie.
A Kinshasa, un parti politique a demandé au gouvernement par le truchement de son ministère de la Défense et Anciens Combattants d’organiser une cérémonie officielle d’hommage au stade des Martyrs afin de permettre à toute la population de témoigner sa reconnaissance aux FARDC tombés au front.
Pour cette formation politique, cette cérémonie sera aussi une preuve de soutien et d’encouragement pour ceux et celles qui sont encore en première ligne de front, preuve que la République est derrière eux.
Dominique Malala
Ève Bazaiba Masudi, Vice-première ministre et ministre congolaise de l'Environnement a représenté le Gouvernement de la République démocratique du Congo aux assises de la Conférence internationale sur l'Environnement qui ont eu lieu à Stockholm en Suede du 02 au 03 juin 2022.
Cette rencontre marque la commémoration du cinquantenaire de la Conférence internationale sur l'Environnement placé sous le thème : « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance ».
Ces assises ont été ouvertes par Antonio Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) après le discours du roi de Suède, Charles XVI Gustave qui est revenu sur les réalisations de la Conférence de Stockholm sur l'Environnement humain tenue en 1972 en indiquant que le monde n'a pas « 50 ans de plus pour inverser la tendance ou le développement ». Et à lui de renchérir : « Nous avons les outils pour rendre la planète saine, il nous faut à présent les utiliser ».
Durant ces assises, un accent particulier a été mis sur la lutte contre la triple crise planétaire de la terre à savoir : du climat, de la nature et de la pollution en vue d'accélérer la mise en œuvre de la décennie d'action des Nations-Unies afin d'atteindre notamment les objectifs de développement durable et de l'accord de Paris sur le changement climatique.
« J'appelle à mettre fin, maintenant, à notre guerre insensée et suicidaire contre la nature », a dit Antonio Guterres.
Il sied de noter, qu'à Stockholm, la Vice-première ministre et ministre de l'Environnement Ève Bazaiba était en tête d'une forte délégation de la République démocratique du Congo composée de plusieurs hautes personnalités dont Olivier Mondonge, directeur de cabinet adjoint du Chef de l'État Congolais, Félix Antoine Tshisekedi.
Jephté Kitsita
Le roi des Belges Philippe entame mardi sa première visite officielle en République démocratique du Congo, pour relancer le partenariat avec le président Tshisekedi et poursuivre le travail de mémoire sur la période coloniale, encore omniprésente dans les esprits.
Ce déplacement de six jours, à l'invitation de Félix Tshisekedi, a une forte portée symbolique, deux ans après que Philippe a exprimé dans une lettre au chef de l'Etat congolais ses "plus profonds regrets" pour les "blessures" de la colonisation, une première historique.
Le souverain qui règne depuis 2013 avait regretté les "actes de violence et de cruauté" commis à l'époque où son ancêtre Léopold II avait fait du Congo sa propriété personnelle (1885-1908), avant le demi-siècle de présence de l'Etat belge.
Dans l'ancienne colonie, Philippe sera accompagné de son épouse, la reine Mathilde, et de membres du gouvernement belge dont son chef Alexander De Croo. Trois étapes sont prévues et le souverain doit prononcer un discours aux deux premières; à Kinshasa mercredi lors d'une cérémonie avec M. Tshisekedi devant le siège du Parlement congolais, puis vendredi face aux étudiants de l'université de Lubumbashi (sud).
"Il y aura aussi une référence au passé colonial", a indiqué le palais royal, sans plus de précisions.
- Un "nouveau souffle" - Douze ans après la dernière visite d'un souverain belge (Albert II en 2010), celle-ci vise aussi à marquer le réchauffement d'une relation qui fut difficile pendant la fin de la présidence de Joseph Kabila (2001-2018). Ce dernier a été critiqué y compris par Bruxelles pour s'être maintenu au pouvoir au-delà de son deuxième mandat, en violation de la Constitution de son pays. La coopération a été un temps suspendue.
Mais des membres du gouvernement belge sont retournés à Kinshasa après l'arrivée au pouvoir de M. Tshisekedi --dont l'ex Première ministre Sophie Wilmès début 2020--, et le roi veut contribuer au "nouveau souffle" donné au partenariat depuis 2019, souligne-t-on au palais. Il s'agit d'"encourager les efforts de réforme".
Initialement prévue en juin 2020 pour le 60e anniversaire de l'indépendance du Congo (ex-Zaïre, devenu la RDC), la visite a été reportée trois fois en raison de la pandémie de coronavirus puis de la guerre en Ukraine.
Elle intervient dans un contexte de regain de violences dans le Nord-Kivu (est), où la RDC accuse le pays voisin, le Rwanda, de soutenir des rebelles armés opposés aux autorités congolaises. La Belgique a appelé à un arrêt "immédiat" des combats, qui provoquent l'exode de milliers de civils.
Dans ce pays immense, où le PIB par habitant est un des plus faibles au monde malgré les richesses minières, l'Est est secoué par des massacres et violences depuis près de 30 ans, conséquence du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, dont certains auteurs ont fui vers la RDC.
- "Faire la clarté" - Le couple royal ira témoigner sa solidarité auprès de ces populations meurtries, notamment les femmes victimes de viols. La dernière étape de leur périple est prévue le 12 juin à Bukavu, dans la clinique du gynécologue Denis Mukwege, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2018 pour son combat contre les violences sexuelles.
Santé, éducation, formation, protection des forêts: Philippe et Mathilde auront au fil de leur visite un aperçu des secteurs où s'exerce l'aide au développement de la RDC, dont la Belgique est un partenaire clé, quatrième bailleur de fonds du géant africain après les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Une halte mercredi au Musée national à Kinshasa permettra également d'aborder la question de la restitution des objets d'art à l'ex-colonie, pour laquelle le gouvernement belge a défini une feuille de route en 2021.
La réflexion sur le passé colonial s'est brusquement accélérée en Belgique en 2020, dans le sillage du mouvement Black Lives Matter lié au meurtre de l'Afro-américain George Floyd. Après des manifestations de colère d'Afro-descendants, et des déboulonnages de statues de Léopold II par plusieurs municipalités, le Parlement a mis sur pied une commission spéciale chargée de "faire la clarté" sur ce passé.
C'est aussi à l'été 2020 que les enfants de Patrice Lumumba ont obtenu de se voir restituer par la justice belge une dent attribuée au héros assassiné de la lutte anticoloniale, qui fut éphémère premier Premier ministre du Congo indépendant. Après plusieurs reports, la cérémonie de restitution est prévue à Bruxelles le 20 juin, point de départ de commémorations en RDC.
AFP avec CC/ACTUALITE.CD
Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement du Rwanda, a demandé à ses compatriotes vivant en RDC de retourner à Kigali. « Le Rwanda a besoin de la stabilité. Tous les Rwandais de la RDC devraient rentrer au pays », a-t-elle déclaré jeudi 2 juin au micro de Royal FM ( Rwanda).
Née d'un père congolais de l'ethnie Luba au Kasaï (RDC) et d'une mère rwandaise, Yolande Makolo, sœur d'Yvonne Makolo, patronne de la compagnie Rwandair Airline, fait partie des femmes influentes qui ont gravi les échelons au sein de l'establishment rwandais.
CC