Plusieurs miliciens, déjà prêts à se rendre, se disent « déçus » de la lenteur observée dans le lancement du Programme de Démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S). La société civile l’a déclaré mardi 1er mars et plaide pour l’accélération de ce programme. 

Selon elle, des habitants de plusieurs entités du territoire de Lubero sont victimes de « l’activisme accru » des groupes Maï-Maï. 

Ces derniers rançonnent, pillent et ravissent les biens de paisibles populations. 

Le président de la coordination territoriale de la société civile de Lubero, Georges Katsongo, indique que certains miliciens qui s’étaient déjà rendus se sont de nouveau réorganisés dans plusieurs villages et d’autres factions ont vu le jour à partir des scissions d'anciens groupes.  

Il ajoute que ces milices ont multiplié les exactions à l’endroit de la population. Ils rançonnent, pillent et ravissent les biens, notamment des vivres et du bétail dans des fermes des particuliers, notamment à Kaviniro Masereka, Vuyinga, Maeba, Katanga et plusieurs autres villages.  

Dans le secteur de Bapere, outre les exactions commises par les Maï-Maï du groupe UPLC, ces derniers se sont transformés en OPJ à la place de la police.  

D’après la société civile de Bapere, ils ont détenu, la semaine dernière, le chef de localité de Maeba et son secrétaire durant près de quatre jours dans un dossier de vol sous prétexte que l’infraction avait été commise dans la zone sous leur contrôle.  

Le brigadier en chef Josaphat Kalakala, commandant de la police à Kambau, ajoute que ces miliciens interdisent aux agents percepteurs des taxes d’effectuer leur travail sur l’axe Kambau-Bilulu, où eux-mêmes perçoivent des taxes auprès des commerçants.  

Lors de son séjour à Beni il y a quelques mois, le coordonnateur de ce programme, Tommy Tambwe avait affirmé que le travail avait déjà commencé, et qu’il ne restait que les moyens financiers pour la mise en œuvre du programme. 

radiookapi.net/CC



Un centre d'employabilité francophone pour les étudiants a été inauguré à Lubumbashi par la professeure Aissatou Sy_Woynu, directrice régionale d'Afrique centrale et Grands Lacs de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), le mardi 1er mars 2022.

La cérémonie d'inauguration dudit centre a eu lieu en présence des recteurs de plusieurs universités de la République démocratique du Congo dont celui de l'Université de Lubumbashi, de Kisangani, de l'Université Nouveaux Horizons, des Instituts supérieurs membres du l'AUF et du conseiller en éducation du ministre provincial du Haut-Katanga.

Prenant la parole, la professeure Aissatou Sy_Woynu a souligné que ce centre est un lieu de rencontre et de diffusion des réflexions et programmes sur la question d'employabilité des jeunes universitaires, des universités et écoles supérieures membres de l'AUF.

Elle indique que quatre thèmes seront développés dans ce centre pour aider les étudiants de la région à être compétitifs sur le marché d'emploi après avoir terminé leurs études supérieures et universitaires.

« Nous allons essayer de travailler sur 4 thèmes dont les techniques de recherche d'emploi parce que nous sommes dans un environnement contraint où l'offre d'emploi est restreint. Les entreprises ne produisent pas assez d'emplois pour absorber tous les jeunes diplômés des universités. Dans ce cas là, il faut donner aux étudiants des armes pour qu'ils puissent savoir comment faire pour trouver un emploi, rédiger un CV. C'est une compétence que beaucoup d'étudiants n'ont pas. Un CV qui doit être intéressant pour un employeur. Comment préparer un entretien d'embauche, comment prendre la parole en public », a expliqué la professeure Aissatou Sy_Woynu au micro de 7SUR7.CD.

Dans la foulée, la présidente régionale d'Afrique centrale et Grands Lacs de l'AUF a fait savoir que la formation sur les nouvelles compétences sera aussi de la partie dans ce centre. Elle renchérit que des certificats de formation seront décernés aux étudiants pour attester leurs qualifications.

« Il y a aussi la certification, une partie objective, avoir des documents qui justifient que vous avez fait une formation dans tel ou tel domaine, que vous avez acquis des compétences ou qualifications. Enfin, c'est l'entrepreneuriat, l'employabilité. Donc, l'idée c'est de coacher les gens, de les aider à construire des idées d'entreprise et de les guider à avoir du courage de rêver et d'essayer de traduire concrètement un rêve. Nous sommes AUF, nous allons essayer de faire venir les gens des entreprises [FEC, ndlr] pour avoir du temps pour ces jeunes », a-t-elle conclu.

De son côté, le professeur Gilbert Kishiba Fitula, recteur de l'Université de Lubumbashi et membre du Bureau de l'AUF pour l'Afrique centrale a rappelé que l'érection de ce centre répond à l'une des résolutions des états généraux de l'Enseignement supérieur et universitaire organisés récemment en République démocratique du Congo.

Il a appelé les étudiants et chercheurs des universités et instituts supérieurs membres de l'AUF à fréquenter ce lieu pour leur développement intégral.

« Les états généraux de l'Enseignement supérieur et universitaire ont insisté sur l'employabilité, l'entrepreneuriat dans le secteur de l'éducation et de formation. C'est une réponse, une contrepartie à la question cruciale de chômage. Le développement intégral de l'homme [veut, ndlr] que l'étudiant [puisse, ndlr] s'approprier la formation comme une possibilité de quitter là où il ne savait pas vers le milieu où il doit faire, entreprendre. Il doit trouver [en, ndlr] ceci, une opportunité, un espace adéquat pour sa formation intégrale. Nous demandons aux doyens des facultés, aux professeurs d'université, de trouver ce milieu comme un milieu sympathique qu'ils doivent fréquenter de façon à rapporter à d'autres qui ne sont pas au courant de l'existence de ce modèle, cette didactique dans la pédagogie universitaire », a-t-il déclaré au micro de 7SUR7.CD.

Le centre d'employabilité francophone des étudiants est érigé dans l'enceinte des bureaux du Campus Numérique Francophone de Lubumbashi situés à la faculté de médecine de l'UNILU dans le Haut-Katanga. 

Il est constitué des salles de formation, des salons d'échange, une salle informatique, un studio MOOC et une salle d'attente.

Cette cérémonie d'inauguration s'est clôturée par un point de presse intervenu après une visite de ce centre d'employabilité sous l'égide de sa responsable, Jenny Kabengele.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Chérubin Okende est arrivé en ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, le mardi 1er mars 2022. 

Le ministre Congolais des Transports et Voies de Communication et désenclavement dit venir dans la capitale mondiale du cobalt pour implanter la société de Transport du Congo (TRANSCO) et inspecter le chantier d'une nouvelle aérogare dans cette partie de la République démocratique du Congo.

« La mission de Chérubin Okende consiste également à prendre des dispositions pratiques pour implanter l'agence TRANSCO (...) et aussi voir l'évolution de la construction de la nouvelle aérogare moderne de Kolwezi », a fait savoir la presse du gouvernorat dans une dépêche consultée par 7SUR7.CD le mardi dernier.

Sur place, Chérubin Okende a visité les infrastructures aéroportuaires de ladite ville, notamment la piste d'atterrissage et  la nouvelle aérogare en construction. 

Pour rappel, ce membre du gouvernement central est également passé par Lubumbashi en province du Haut-Katanga dans le cadre de la même mission. 

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi



Le Président en exercice de l'Union africaine et Président de la République du Sénégal, Macky Sall, et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, suivent de près l'évolution de la situation en Ukraine et sont particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité.

C’est ce qu’indique un communiqué de l’Union africaine signé ce lundi 28 février.

« Les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l'abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale », note le communiqué. 

Les rapports selon lesquels les Africains sont l’objet d’un traitement différent inacceptable seraient choquants et racistes et violeraient le droit international. À cet égard, les Présidents exhortent tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale.

Les Présidents saluent l'extraordinaire mobilisation des États membres de l’UA et de leurs Ambassades dans les pays voisins pour accueillir et orienter les citoyens Africains et leurs familles qui tentent de traverser la frontière de l'Ukraine pour se mettre en sécurité, conclut le communiqué. 

radiookapi.net/CC



Les étudiants de plusieurs institutions universitaires publiques de Kinshasa ont organisé des manifestations ce lundi 28 février pour exiger la reprise des cours. Les enseignants de ces institutions sont en grève depuis le 5 janvier, date de la rentrée académique.

A l’Université pédagogique nationale (UPN), les étudiants ont barricadé la route et brulé des pneus. Ils demandent au gouvernement de répondre aux revendications des professeurs.

Ces étudiants ont été dispersés par la police à coups des lacrymogènes.

Dans la commune de la Gombe, les étudiants de l’Institut supérieur pédagogique (ISP) ont organisé un sit-in ce même lundi avant-midi devant le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire. Ils sont allés exprimer leur ras-le-bol et exiger la reprise des cours.

Le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi leur a promis que tout rentrera dans l’ordre cette semaine déjà. Il leur a aussi promis qu’il n’y aura pas d’année blanche.

« J’appelle tout le monde à prendre ses responsabilités, surtout pour le respect de la jeunesse et des étudiants, pour que nous ne puissions pas gâcher leur avenir. J’ai promis aux étudiants que nous nous battons pour qu’avant la fin de la semaine qu’une solution soit trouvée. J’aimerais vous rassurer que nous sommes en train de travailler pour que les cours reprennent le plus tôt possible et c’est ça notre souhait en tant que gouvernement », a indiqué Muhindo Nzangi.

radiookapi.net/CC



La professeure Aissatou Sy_Woynu, directrice régionale d'Afrique centrale et Grands-Lacs de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) est arrivée à Lubumbashi (Haut-Katanga) pour lancer un centre d'employabilité des étudiants et d'insertion professionnelle des diplômés.

Elle l'a dit à la presse locale le dimanche 27 février 2022 à son arrivée à l'aéroport international de la Luano.

À l'en croire, sa visite dans le grand Katanga entre aussi dans le cadre de se rendre compte des projets à développer avec ses partenaires dont l'Université de Lubumbashi, dans l'amélioration de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

« Je viens pour la première fois à Lubumbashi pour faire le tour de la question de l'état du système éducatif, notamment de l'enseignement supérieur pour voir quels types de projets nous pouvons y développer avec l'Université de Lubumbashi, les établissements d'enseignement supérieur membres du réseau de l'Agence universitaire francophone et d'autres qui souhaitent le devenir », a-t-elle déclaré.

Aissatou Su_Woynu a précisé que l'AUF compte améliorer et favoriser l'entrepreneuriat des étudiants qui fait partie de ses domaines majeurs d'action « prioritaires » dans la région d'Afrique centrale et des Grands-lacs.

Il convient de noter que c'est le professeur Germain Ngoie Tshibambe, directeur de cabinet du recteur de l'UNILU et Jenny Kabengele, responsable du Campus numérique francophone se trouvant dans l'enceinte de l'UNILU qui ont accueilli cette délégation à l'aéroport international de la Luano. 

L'AUF regroupe 1.007 universités, grandes écoles, réseaux universitaires et centres de recherche scientifique qui utilisent la langue française dans 119 pays.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, accuse le parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) de Martin Fayulu, d'avoir créé une milice dans le district de la Tshangu, précisément à Masina Q3.

Le numéro un du parti présidentiel l'a dit à la presse le dimanche 27 février 2022 lors d'une visite de réconfort effectuée auprès du député national de l'UDPS Bruno Kabangu Tshizubu Kabatshi, qui affirme avoir été tabassé par des militants de l'ECIDé. 

"Le problème qui se passe avec nos amis, nos frères intouchables de l'ECIDé, est qu'ils ont créé une milice de l'autre côté. Quand vous passez, vous ne pouvez pas porter les effigies du chef de l'État, c'est ça le message. Ce n'est pas leur premier forfait, rappelez-vous à l'arrivée du chef de l'État ils avaient brûlé un militant qui passait par là,  que le chef de l'État avait même rendu visite à l'hôpital HJ (...) Un homme sérieux ne peut pas soutenir ce qui se passe. Si aujourd'hui, un individu ou groupe d'individus sinterposent pour interdire aux Congolais de ne plus s'exprimer ou d'appartenir à une famille politique autre que la vôtre, c'est très scandaleux", a déclaré Augustin Kabuya. 

Dans la foulée, le secrétaire général de l'UDPS a affirmé qu'en tabassant Bruno Kabangu Tshizubu Kabatshi, c'est toute l'assemblée nationale qui a été visée.

"C'est vraiment inacceptable (...) Nous ne pouvons pas accepter ce genre de bêtise", a dit d'un ton ferme le secrétaire général du parti présidentiel. 

Augustin Kabuya a appelé la justice à faire son travail étant donné que l'agressé a déposé une plainte. À noter qu'une dizaine de personnes ont été interpellées par les éléments de la Police, à en croire le député Bruno Kabangu Tshizubu Kabatshi qui a aussi affirmé qu'une somme d'argent qu'il détenait a été emportée par ses agresseurs. 

Jephté Kitsita



Le gouvernement congolais va solliciter l’autorisation d’accès sur le territoire polonais pour les compatriotes se trouvant en Ukraine. C’est ce qu’a annoncé le 27 février le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, sur son compte twitter. 

« Le Gouvernement suit le drame que vivent les compatriotes en Ukraine et le déplore. Nous avons saisi le HCR et l’OIM pour assistance. Je recevrai le 1er mars l’ambassadeur de Pologne en RDC pour autorisation d’accès sur leur territoire et j’attends l’état de besoin de notre ambassade », écrit Christophe Lutundula. 

Des Congolais sont bloqués en Ukraine, sous invasion de l’armée russe depuis quelques jours.

A ce sujet, le Premier ministre Sama Lukonde avait demandé, lors du conseil des ministres du 25 février, au ministre des Affaires étrangères de prendre les mesures nécessaires pour leur apporter le soutien nécessaire. 

radiookapi.net/CC

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