Ça y est ! Le calendrier électoral a été publié ce samedi 26 novembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ceci expliquant cela, l’élection présidentielle est fixée au 20 décembre 2023.
Il en est de même des élections législatives nationales et provinciales ainsi que celles des conseillers communaux. Ce sera une journée fort chargée ! Comme si cela ne suffisait pas, il y aura le 27 mai 2024, élection des maires et maires adjoints, le 11 juillet 2024, élection des conseillers de secteur et de chefferie et le 17 septembre 2024, élection des chefs de secteur et des chefs de secteur adjoints.
Enfin, après plusieurs années d’atermoiement funeste et de tergiversations inconsidérées, les élections locales sont organisées.
Malin comme un scribe de l’Egypte des Pharaons, Denis Kadima avait trouvé un moyen de réduire les délais d’enrôlement des électeurs.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, la CENI compte enrôler, du 24 décembre 2022 au 17 mars 2023, près de 54 millions d’électeurs, y compris ceux résidant dans 5 pays étrangers, à savoir la France, les USA, l’Afrique du Sud, le Canada et la Belgique. Saperlipopette !
Environ 22.500 centres d’inscriptions ont été créés. L’enrôlement des électeurs se fera durant 30 jours dans chacune des 3 aires opérationnelles. Pour réaliser ce tour de magie, une application a été créée qui est compatible avec le téléphone ou la tablette. Une connexion internet n’est pas nécessaire. Il suffit de remplir le formulaire d’inscription dans l’application. Les données enregistrées resteront dans le téléphone sous format QR Code (Quick Response Code). A la fin du processus de ce préenregistrement, l’électeur devra présenter son téléphone et le QR Code généré au préposé de la CENI qualifié pour l’opération d’enrôlement. Et le tour est joué !
Tiens, cela concerne tous les smartphones 2G, aussi bien que 3G et 4G ? Dans le même souci de réduire les délais, le matériel électoral va être essentiellement acheminé par voie aérienne à un coût évidemment onéreux.
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, aussitôt publié, le calendrier est décrié par certains partis politiques composés de la crème de la médiocrité congolaise. Stupeur et tremblements !
Nombreux sont ceux qui comptaient sur le non-respect des délais constitutionnels. Ils misaient sur des négociations politiques en vue de mettre sur pied un gouvernement de transition. Ils espéraient ainsi décrocher un strapontin ministériel et être conviés à la mangeoire nationale. Enfer et damnation !
Ils pouvaient glaner quelques sous pour financer la campagne électorale. D’autres ont été stoppés dans leur élan par la brigade financière de l’Inspection générale des Finances (IGF). Il leur faut du temps pour se refaire une santé financière. Tout est donc fait pour torpiller le calendrier. Enfer et damnation !
D’aucuns affirment qu’il sera impossible d’identifier 600.000 électeurs par jour. Il n’est pas raisonnable de prévoir un délai d’un mois seulement pour consolider le fichier électoral et éliminer les doublons. Il en est de même des six jours prévus pour l’audit externe du fichier. Le calendrier est donc irréalisable.
Est-ce que ce calendrier sera malgré tout respecté ? That’s the question !
D’après mon ami qui sait tout, les retards dans les décaissements des fonds, l’insécurité et le vote de la loi sur la répartition des sièges qui a toujours divisé les parlementaires, restent des contraintes majeures. Des troubles peuvent aussi être créés par les partisans de Kabila qui croient mordicus que celui-ci peut se présenter à l’élection présidentielle malgré les dispositions constitutionnelles.
Un laudateur de l’ex Raïs affirmait sans vergogne que la constitution comme tout texte écrit par l’homme peut être modifié sauf la Bible.
Le grand mérite de la CENI est d’avoir publié le calendrier. Il peut être révisé pour des raisons purement techniques.
On dit chez nous que la langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche.
Gaston Mutamba Lukusa
Les membres du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, investis dernièrement par ordonnance présidentielle ensuite présentés à la nation via les plénières de l'Assemblée nationale et du Sénat, se sont réunis en Assemblée plénière de cette structure vendredi 25 novembre 2022 pour désigner par consensus la composition du Bureau de cet organe d'appui à la démocratie.
Au terme de ce consensus, le Bureau se compose de la manière suivante:
1. Président: Bosembe Lokando Christian 2. Vice-président: Mboliko Mbolison Bruno 3. Rapporteur: Kabamba Kasongo Oscar 4. Rapporteur Adjoint: Ndjibu Ngoyi Serge 5. Questeur: Luyeye Kindomba Haddou
CC
L'ancien conseiller stratégique du président de la République, Vidiye Tshimanga, sera jugé le 5 décembre prochain.
Le tribunal de paix de Kinshasa-Gombe a prononcé son jugement avant-dire droit jeudi 24 novembre, décidant ainsi d'instruire le fond de son dossier.
Le juge de paix a ainsi rejeté les exceptions soulevées par la défense et a reconnu sa compétence territoriale.
Ces exceptions se rapportaient à l'inconstitutionnalité, l'incompétence du tribunal, l'obscurité des libellés de la requête, la prématurité de l'action du ministère public ainsi que l'absence de plaignant.
L'ex-conseiller de Félix Tshisekedi est poursuivi notamment pour des infractions présumées de corruption passive, de trafic d'influence avec des investisseurs supposés dans le secteur minier.
radiookapi.net/CC
La participation de la RDC au sommet de la francophonie a été satisfaisante selon le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui a estimé que la voix de la RDC, qui subit une agression de la part du Rwanda sous-couvert du M23 a été entendue à ces assises.
Selon le premier Ministre, l’agression rwandaise de la RDC par l’entremise des M23 a été clairement condamnée dans les résolutions prises au cours de ces assises, qui se sont clôturées dimanche 20 novembre à Djerba (Tunisie).
« À côté de cette question sécuritaire, nous avons voulu que les résolutions soient prises et nous remercions ici la Francophonie parce que nous avons pu voir dans les résolutions qui ont été prises, cette condamnation des violences qui sont faites au Congo, ce soutien humanitaire qui doit être apporté, mais surtout au-delà de cette question, la condamnation de tout soutien aux groupes armés et forces négatives qui sévissent en RDC », a soutenu Sama Lukonde.
Pour lui, cette participation de la RDC aux assises du XVIIème sommet de la francophonie était l’occasion de réaffirmer la position diplomatique du pays impulsée par son président Félix Tshisekedi et rappeler la place de la RDC comme grand pays francophone du point de vue démographie.
« Nous espérons qu’avec toutes ces actions, il y aura une convergence pour que finalement nous puissions avoir la paix. Surtout d’abord, parce que nous nous approchons d’une année électorale », a renchéri le Premier ministre.
Sama Lukonde espère voir une solidarité de tout le monde particulièrement des pays membres de la francophonie afin d’avoir la résolution de cette question sécuritaire et un appui des processus de paix de Nairobi et de Luanda.
Le XVIIe sommet de la Francophonie s’est terminé dimanche à Djerba en Tunisie avec commen objectif affiché de peser plus dans le règlement de crises, notamment en Afrique.
Notons que lors de la conférence de presse, la rwandaise Louise Mushikiwabo, secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), répondant à une question sur les tensions entre la RDC et le Rwanda, a déclaré que toutes zones de conflit ont été sujettes à discussions.
David Mukendi
Récemment élu à la tête de la magistrature suprême kényane, William Ruto, est attendu, ce dimanche, pour sa première visite officielle à Kinshasa, dans un contexte des tensions entre la RDC et le Rwanda sur fond de la guerre entre l’armée et les terroristes du M23, dans la région troublée de l’Est.
« Le président William Ruto quittera ce soir le pays pour une visite officielle d’une journée en République démocratique du Congo (RDC) », renseigne un communiqué publié par le porte-parole de la maison Blanche de Nairobi.
Aussitôt à Kinshasa, le président tiendra des entretiens bilatéraux avec son hôte, le président Félix Tshisekedi, sur des domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce et les investissements, l’intégration régionale et la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Le Kenya joue un rôle crucial en tant que membre de la Communauté de l’Afrique de l’Est à l’appui du « processus de paix de Nairobi » qui implique des pourparlers entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés dans la partie orientale du pays, pour rétablir la paix et la sécurité dans Est de la RDC.
Le Kenya a également envoyé ses troupes pour une mission de maintien de la paix dans la région, dans le cadre de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF).
Plus de trois cents soldats Kényans sont déjà déployés à Goma, dans l’Est de la RDC. Ces derniers ont une mission d’accompagner les FARDC dans une mission de pacifier cette région longtemps décimée par les forces négatives, alors que les offensives du M23 se rapprochent de la ville stratégique de Goma.
« Personne ne va prendre la ville de Goma à ce jour », a déclaré le commandant de la Force régionale de la communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), le général-major Jeff Nyangah, dans un point de presse animé mercredi dernier.
Serge SINDANI
Le 24 septembre, Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), annonçait urbi et orbi que le calendrier électoral sera publié d’ici deux mois. Après des calculs savants, cela veut donc dire au plus tard le 24 novembre. Dans sa feuille de route du 3 février, la CENI renseigne que les scrutins directs seront organisés entre les mois de septembre et décembre 2023.
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, nombreux sont ceux qui doutent que les élections soient organisées dans les délais constitutionnels. Ceci expliquant cela, des experts autoproclamés en matière des élections et tous ceux qui se reconnaissent comme tels, affirment la main sur la tête que le processus électoral connait un retard d’au moins une année. Enfer et damnation !
L’histoire a la fâcheuse tendance à se répéter dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Plus ça change, plus c’est la même chose. Saperlipopette !
Les élections passées devaient se tenir en 2016. Les délais n’ont pas été respectés, ce qui a déclenché une grave crise socio-politique. Finalement l’Accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa, signé le 31 décembre 2016, a calmé le jeu. Il a prévu un scrutin combinant la présidentielle, les législatives nationales et provinciales en décembre 2017. Ces scrutins furent ensuite reportés au 23 décembre 2018 conformément au calendrier électoral du 5 novembre 2017. Peu de temps après, rebelote, la CENI reporte à nouveau les scrutins au 30 décembre 2018. Stupeur et tremblements !
Comme si cela ne suffisait pas, la CENI a commencé le travail du présent cycle électoral avec un grand retard. Les religieux qui devaient désigner les responsables de la CENI ont gaspillé plusieurs mois dans des discussions oiseuses sur le sexe des anges ou plutôt sur la tribu des anges. C’est finalement le 20 mars 2021 que les calotins se mirent d’accord pour désigner le boss de la CENI.
Ordre fut donné à chaque confession religieuse de procéder à une présélection des candidatures recueillies pour en retenir trois à présenter à la plénière. Un mano a mano s’engagea. Ils se querellèrent comme des chiffonniers. Ils se crêpèrent le chignon ! Cette expression est habituellement réservée aux dames. Mais comme les religieux portent aussi des robes ou soutanes, c’est du pareil au même.
Malgré le retard, Dénis Kadima promet d’organiser les élections dans les délais. Il aurait trouvé un moyen de se rattraper. Devant l’éventualité d’un report des élections, d’aucuns affirment que Fatshi doit quitter le pouvoir dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire au plus tard le 23 janvier 2024. Une période de transition sera décrétée. C’est vouloir guérir le mal par le mal !
Le pays sera alors dirigé par une personnalité neutre ou par le Président du Sénat qui devra organiser les élections dans les quatre mois. Sapristi !
Le mensonge a aussi une durée de péremption.
D’après mon ami qui sait tout, l’article 70 de la constitution dispose que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu.
Comme Dénis Kadima a trouvé un raccourci pour organiser les élections, il vient d’annoncer le début de l’enrôlement des électeurs en décembre prochain dans la première zone d'opération qui comprend les provinces de Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Équateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.
La province de la Mongala devra patienter. C’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fallait y songer ! Nous attendons avec beaucoup de patience la publication du calendrier électoral.
On dit chez nous que si pressée soit la mouche, elle doit attendre que sorte l’excrément.
Gaston Mutamba Lukusa
Au total, 39 perroquets gris ont été saisis dans le territoire de Kasongo en province du Maniema par la Police et le service d'environnement, le lundi 14 novembre 2022. L'information a été livrée à 7SUR7.CD ce mercredi par l'administrateur dudit territoire, Kingombe Kitenge Benoît. Ce dernier félicite à juste titre ces services pour ce joli coup de filet.
« Les malfrats se sont permis d'aller comme ils le font toujours attraper les perroquets pour le trafic. Nous avons été alertés par des sources sûres et nous, à notre niveau, nous avons vite relayé auprès du superviseur de l'environnement au niveau de Bikenge avec la police locale. Ils ont mis la main sur ces malfrats dont 2 ont fuit », a dit l'administrateur du territoire de Kasongo, Kingombe Kitenge Benoît.
Par ailleurs, cette autorité locale a indiqué que tous ces perroquets gris ont été remis à un agent de l'Institut congolais pour la conversation de la nature (ICCN).
Il convient de signaler qu'au Maniema, la pratique du trafic clandestin des perroquets ne cesse de prendre de l'ampleur. En septembre dernier, d'autres perroquets gris étaient saisis et remis à l'ICCN.
Morisho Tambwe, à Kindu
Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a nommé mardi, aux termes d’une série d’ordonnances lues sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) par son porte-parole, Mme Tina Salama, les mandataires dans les entreprises publiques.
A titre illustratif, M. Lubota Ngwangu Floribert, Elenge Nyembo Sylvie et Voto Tongba José-Adolphe ont été nommés respectivement président du conseil d’administration, directeur général et directeur général adjoint de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). A la Société nationale des hydrocarbures (SONAHYDROC), M. Eboma Ablavi est nommé président du conseil d’administration, Marcellin Bilomba directeur général et Bahati Tito directeur général-ad-joint. Le Chef de l’Etat a également nommé M. Dikoma Kitenge comme président du conseil d’administration de la Caisse d’épargne du Congo (CADECO), Mme Juliette Mugole en tant que directeur général et Christian Boyoma comme directeur général adjoint.
Alors qu’à l’Agence nationale pour la promotion des investissements M. Kasereka Jean-Marie est nommé président du conseil d’administration, Antony Nkinzo directeur général et M. Tshibangu directeur général adjoint.
Par ailleurs, le Président Tshisekedi a aussi nommé M. Bernard Mikobi en qualité du président du conseil d’administration de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), M. Milene Yves comme directeur général et Ngombo Difumba Théophile en qualité de directeur général adjoint. A l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), M. Mungwala Paul, Nzau Nzau et Nido Jean-Claudesont nommés respectivement président du conseil d’administration, directeur général et directeur général ad- joint, alors qu’à l’Institut national de préparation professionnelle, Jean-Marie Lukulasi Masamba est nommé président du conseil d’administration, Tshimanga Godefroid directeur général et Patrick Kayembe directeur général adjoint. Au conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, Christian Bosembe, Oscar Kabamba Kasongo, Adou Luyeye, Banza Tshefolo, Mimi Engumba Iyeyi, Serge Ndjibu, Sumbu Annie, Mboma Adelin, Mboliko Mbolison, Alain Nkoy, Eale Ikabe, Mambu Arthur, Diatezwa David-Serge, Chantal Kanyimbo et Serge K bongo ont été nommés membres.
politico.cd/CC