Et revoici le M23 !



Ce jeudi 21 avril, un sommet s’est tenu à Nairobi. Il réunissait les Chefs d’Etat et de gouvernement du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda, de la RD Congo et du Rwanda. Por qué ?

Ce 2ème conclave de la CEA sur la sécurité en RD Congo recherche les voies et moyens de neutraliser les groupes armés qui ont mis en coupe réglée l’Est du pays. Enfer et damnation !

Ceci expliquant cela, un appel a été lancé pour que ces hordes déposent les armes et retournent sans conditions et sans atermoiements funestes dans leurs pays d’origine respectifs.

Par une sorte de mutation génétique, le M23 est classé parmi les mouvements nationaux. Saperlipopette ! Qui l’eût cru ? Qui l’eût dit ?

La nature nous réserve parfois des surprises. Les groupes armés qui ne participeraient pas au processus seront considérés comme des forces négatives et combattues par une force régionale qui sera opérationnelle incessamment. 

Suivant mon ami qui sait tout, plus ça change plus c’est la même chose. Cette énième réunion est causée par la réapparition du M23 qu’il assimile à l’Hydre, ce serpent à sept têtes qui repoussaient dès qu’on les coupait selon la mythologie grecque. Stupeur et tremblements !

Pour ceux qui l’auraient oublié, à la mi-avril 2012, une mutinerie éclata au sein des FARDC stationnées dans le Masisi. Les soldats déserteurs, principalement Tutsi rwandalo-congolais, fondent, le 6 mai 2012, le Mouvement du 23 mars (M23).

Ils sont quelques centaines. Ils déclarent vouloir dynamiser l’application de l’accord de paix du 23 mars 2009 entre le gouvernement et l’ex rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple).

Sa branche armée, ARC (Armée révolutionnaire du Congo), enregistra plusieurs succès militaires dont le summum fut la prise, le 20 novembre 2012, de la ville de Goma. Enfer et damnation !

Ils vont alors exiger et obtenir l’ouverture des négociations avec le gouvernement à Kampala en échange de leur retrait. Le 30 octobre 2013, au cours d’une contre-offensive menée par les FARDC et la Brigade d’intervention de la MONUSCO, le M23 fut défait. Ses combattants se réfugièrent en Ouganda et au Rwanda.

Pour mettre définitivement fin au conflit, le gouvernement et la rébellion du M23 se retrouvèrent à Nairobi. Le 12 décembre 2013, deux documents qui concluent les pourparlers entamés à Kampala, y furent signés.

Dans la déclaration de Nairobi, le gouvernement s’engageait à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement un projet de loi d’amnistie.

Le M23 renonçait à son tour à la rébellion moyennant amnistie, libération des prisonniers, retour et réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes, réconciliation nationale et remise des biens spoliés.

Après plusieurs tergiversations sur le rapatriement des ex combattants du M23  au Congo, un ultimatum leur fut lancé en décembre 2015. A son expiration, seuls 12 ex combattants ont regagné le Congo sur près de 1.500 recensés dont 1.039 en Ouganda et 440 au Rwanda en principe désarmés.

Depuis, le Rwanda ne disposait plus d’un cheval de Troie sérieux dans l’Est du Congo. Maintenant c’est fait. Revoici le M23 !

Selon mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, le loup est dans le poulailler. Avec ce qu’il y a trouvé, il n’est pas prêt d’en sortir!

Le M23 accuse le gouvernement de ne pas respecter les engagements de Nairobi. Il exige l’intégration de tous ses combattants dans l’armée, l’amnistie totale et l’intégration de ses délégués dans plusieurs structures censées favoriser la paix et la réconciliation. 

Et pourtant, la loi sur l’amnistie fut promulguée en février 2014.  Elle exclut les auteurs présumés de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et autres violations graves des droits de l'homme.

Il avait aussi été décidé que la réintégration dans l’armée passera par la voie du recrutement individuel. Si quelqu’un t’a mordu, il t’a rappelé que tu as des dents.

GML

 



Le Pape François a nommé Mgr André Giraud Pindi Mwanza, nouvel évêque du diocèse de Matadi dans la province du Kongo-Central. C’est ce qu’indique le communiqué de la CENCO, rendu public ce samedi 23 avril.

Mgr Pindi Mwanza était vicaire général du diocèse de Matadi de 2019à 2021 et à partir de 2021, administrateur apostolique du même Siège.

Il succède ainsi à Mgr Daniel Nlandu Mayi, évêque émérite du diocèse de Matadi, décédé le 12 décembre 2021 à l’âge de 68 ans.

Mgr André Giraud Pindi Mwanza est né le 24 juillet 1964 à Kindomingielo, diocèse de Matadi, est entré au Petit Séminaire de Kibula (1976-1984) et a terminé ses études de Philosophie au Grand Séminaire de Mayidi (1984-1988) et de Théologie à le Grand Séminaire Saint Jean XXIII de Kinshasa (1988-1993).

Il a été ordonné prêtre le 18 septembre 1994.

Licencié en droit canonique à l'Université catholique du Congo à Kinshasa (1994-1997), il a été vicaire de la paroisse Notre Dame de la Sagesse à Kinshasa.

Il a aussi été maître de conférences en droit au grand séminaire interdiocésain de Mayidi (1997-2002).

Il a un doctorat en Utroque Iure à l'Université Pontificale du Latran (2002-2006), mais a aussi été Fidei donum et curé in solidum dans l'unité pastorale Notre Dame de Compassion (2006-2013) et Défenseur du Lien dans le Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (2006-2019), modérateur du Doyenné de l'Unité pastorale de Nyon-Terre Sainte, diocèse de Lausanne (2013-2019).

radiookapi.net/CC



Le monde célèbre ce samedi 23 avril, la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette question est parmi celles qui font partie des préoccupations premières du secteur culturel congolais. Cependant, certains culturels estiment que l’efficacité de la politique des droits d’auteur passe par l’assainissement du secteur culturel congolais en adoptant une politique générale de la culture.

Le responsable du département de la culture de l’UNESCO l’a relevé lors d’une rencontre de renforcement des capacités des journalistes culturels sur le développement durable. Augustin Bikale estime qu’ “on ne peut pas parler du droit d’auteur si on n’a pas une vision claire et générale du secteur de la culture ou de la promotion de la créativité”.

Et d’ajouter :

« Nous sommes dans un pays où, on veut considérer la politique des droits d’auteur déconnectée de tout le reste des contextes, c’est pourquoi il faut d’abord assainir le secteur en faisant une politique générale ».

La ministre de la culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu, a évoqué la question de droit d’auteur lors de son discours sur la journée mondiale de l’art, le 15 avril dernier. Elle a rassuré être défenseure des droits humains et qu’elle est préoccupée par la question.

« Au ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, je suis très avancée dans la question des droits d’auteurs et droits voisins mais aussi, l’éthique dans nos Arts et la vie des artistes. Je voudrais vous rassurer que je suis défenseur des droits humains et les droits des artistes sont aussi les droits de l’homme ».

Réformer la loi sur le droit d’auteur

La loi qui garantit la protection des œuvres de l’esprit en RDC date de l’époque du zaïre. L’évolution est telle qu’elle ne suffit plus à couvrir la réalité actuelle, d’où le besoin de réforme qui ne fait que durer.

« Sur la politique des droits d’auteur, il est important que la loi soit changée. Elle date de 1986, à l’époque, il n’y avait même pas de CD. Dans cette loi, on parle de cassettes et des choses qui n’existent plus aujourd’hui. On ne parle pas de streaming ou des questions de la distribution en ligne. La loi sur le droit d’auteur doit être réformée mais en connivence avec la politique générale de la culture », a souligné Augustin Bikale, répondant à une question d’ACTUALITÉ.CD, ajoutant que la politique du livre, de la musique ou d’autres œuvres passe par la politique culturelle nationale. 

Selon lui, le gouvernement devait faire en sorte que les taxes perçues sur l’importation des objets de stockage et autres puissent arriver chez les créateurs des œuvres.

« Le droit d’auteur, c’est pour appuyer la créativité, ça signifie que le créateur est rémunéré parce que son œuvre est consommée. À travers le mécanisme qui est mis en place, le consommateur paie parce que l’auteur de l’œuvre répond à ses attentes », conclut-il.

Chaque année, le 23 avril est célébrée comme journée mondiale du livre et du droit d'auteur dans le monde entier. La journée est soutenue par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Lisez, pour ne jamais vous sentir faible » a été retenu comme thème de cette année. Il vise à élargir le train en marche de la lecture et à reconnaître le spectre des livres.

Emmanuel Kuzamba



Le dialogue consultatif entre la présidence de la République et les groupes armés a finalement débuté ce samedi à Nairobi. 

A peine lancé, il connaît déjà quelques couacs. La présidence de la République a annoncé qu’en pleines consultations, les participants ont été surpris de la reprise des hostilités par les M23/Makenga dans l’Est de la RDC. La partie gouvernementale a ainsi exigé et obtenu de la facilitation kényane l'expulsion de ladite aile. Les travaux vont se poursuivre avec l’aile Runiga basée au Rwanda, disent les sources congolaises.

Selon les informations de bonnes sources, l’aile Bisimwa/Makenga est représentée par trois délégués qui ne pourront reprendre les travaux qu'après la cessation des hostilités et le retour de leurs combattants dans leur position d’avant dialogue. 

Des représentants d’autres groupes armés venant de l’Ituri et de deux Kivu arrivent à partir de samedi soir. Une autre vague est attendue dimanche, d’après la facilitation kenyane.

La délégation congolaise est conduite par un trio d’experts mis en place par Félix Tshisekedi. Serge Tshibangu, mandataire spécial du chef de l’Etat, Claude Ibalanky du mécanisme national de suivi de l’accord de Nairobi, et le Général François Kabamba, conseiller militaire du président de la République, forment cette équipe. 

Les travaux se déroulent en présence de deux délégués de chaque pays signataire du communiqué final du deuxième conclave sur la sécurité en RDC. Il y a également l’EAC et l’ONU qui participent à ces discussions comme observateurs dans ces échanges dont la durée n’est pas encore connue. Ces négociations sont considérées comme celles de la dernière chance. En cas d’échec, l’option militaire sera alors enclenchée avec la force sous régionale (à mettre sur pied).

Il y a lieu de s'interroger pourquoi le Rwanda ne dialogue pas avec le FDLR ni l'Ouganda avec les ADF ? 

actualite.cd/CC



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va écouter une dizaine de représentants des groupes armés actifs dans l'Est de la République démocratique du Congo, ce vendredi 22 avril 2022 à Nairobi, capitale du Kenya.

C'est ce qu'indique une dépêche de la cellule de communication de la Présidence, à l'issue du Sommet régional sur la sécurité en RDC qui s'est tenu et clôturé ce jeudi à Nairobi.

"C'est pour prêcher par l'exemple que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi va écouter ce vendredi 22 avril à Nairobi les représentants d'une dizaine de groupes armés actifs dans les provinces de l'Ituri, du Nord et du Sud-Kivu", lit-on dans ladite dépêche.

Cependant, la même source précise qu'il ne s'agit pas des négociations avec un groupe armé spécifique mais plutôt d'une démarche accordée à tous ceux qui ont pris les armes contre leurs propres pays et qui doivent s'inscrire dans la logique de paix.

Cette décision de Félix Tshisekedi fait suite à la recommandation des chefs d'États qui ont appelé leur homologue Congolais à ouvrir une consultation avec les groupes armés afin de les appeler à adhérer à l'option de la paix avant tout engagement militaire.

Signalons par ailleurs que les présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Museveni, Evariste Ndayishimiye , Félix-Antoine Tshisekedi et le ministre Rwandais des Affaires étrangères, représentant Paul Kagame, ont pris part à ce Sommet.

Jephté Kitsita



Les ministres Muhindo Nzangi Butondo de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Julien Paluku Kahongya de l'Industrie, Antoinette N'samba Kalamba des Mines et José Mpanda Kabangu de la Recherche scientifique, Sciences et Innovations technologiques sont arrivés à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le mercredi 20 avril 2022.

Selon le ministre Julien Paluku Kahongya, chef de cette délégation gouvernementale qui s'est exprimé à la presse locale à la descente de l'avion, leur mission dans cette partie de la République démocratique du Congo est de lancer un centre d'excellence spécialisé dans la formation et la recherche en chimie et technologie des batteries.

« La première chose c’est de nous rencontrer avec tous les financiers qui entrent dans la structuration financière pour que nous puissions mettre en œuvre ce véhicule financé qui va porter sur le financement de ce projet pilote des batteries électriques en République démocratique du Congo et particulièrement à Lubumbashi qui va abriter la zone pilote », a-t-il fait savoir.

À l'en croire, grâce à ce centre qui sera installé dans l'enceinte de l'Université de Lubumbashi, les congolais seront aussi capables, après formation, de produire eux-mêmes les batteries électriques.

« C’est une nouvelle technologie qui demande à ce que nous recourions à une main d’œuvre étrangère. Mais le chef de l'État avec le chef du gouvernement ont estimé que nous n’allons pas continuellement employer les gens qui viennent de l’extérieur, ce centre sera logé à l'Université de Lubumbashi pour que les jours où nous allons commencer à faire partir les expatriés qui vont nous aider à produire les premières batteries électriques, nous ayons les congolais qui vont les remplacer dans les usines pilotes en RDC », a conclu Julien Paluku.

Cette délégation a été, par la suite, reçue par le gouverneur Jacques Kyabula Katwe au gouvernorat de province.

Il sied de rappeler que du lundi 18 au vendredi 22 avril 2022, sous le haut patronage du président Tshisekedi Tshilombo, il s'est ouvert un atelier sur la formation du Centre Africain d'excellence pour les Batteries en République démocratique du Congo à Lubumbashi.

Selon le ministre de l'industrie qui s'était exprimé lors de la 49e réunion du Conseil des ministres du vendredi 15 avril dernier, l'Université de Lubumbashi a été choisie pour coopérer avec les allemands et japonais pour la mise en place de ce centre dans le but de produire sur place les batteries électriques.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le cardinal Fridolin Ambongo, qui est en même temps archevêque de Kinshasa, a suspendu de ses fonctions le mercredi 20 avril 2022, le curé de la paroisse Saint François de sales, l'abbé Aimé Lusamba. Il a été mis à la disposition du vicariat judiciaire, d'après une source proche de l'archidiocèse.

Cette suspension de l'abbé Aimé Lusamba est tombée alors qu'une vidéo de lui circule dans les réseaux depuis quelques heures, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d'alcool en main, proférant une menace à tout celui qui osera prendre l'initiative de lui ôter sa soutane.

"On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j'aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j'ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n'existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l'un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu'on écrive au pape pour qu'il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux", menace-t-il dans cette vidéo d'une minute.

Lors de la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars dernier, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.

Pour répercuter le message des évêques de la CENCO aux prêtres de son diocèse, le cardinal Fridolin Ambongo avait convoqué une réunion le 5 avril dernier au centre Nganda.

D'après l'un des participants à cette réunion qui s'était confié à la presse sous l'anonymat, le cardinal avait dit que tout prêtre qui a des enfants devrait se désengager des charges ecclésiastiques pour s'occuper de sa famille en toute responsabilité.

"L'église privilégie une paternité responsable et le Cardinal nous a rappelé ce principe. Chaque prêtre est libre de demander de s'occuper de ses enfants s'il en a...", avait fait savoir notre source.

Il sied de noter que la chasteté, la pauvreté et l'obéissance sont les conditions que les prêtres et les religieuses jurent d'observer lors de la consécration. L'article 277 du droit canonique précise par ailleurs que le célibat est ce "don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage".

Bienfait Luganywa



Le ministère de l'aménagement du territoire, dirigé par maître Guy Loando Mboyo, porte à la connaissance de l'opinion tant nationale qu'internationale que, contrairement aux allégations "mensongères" véhiculées par des personnes qu'il considère mal intentionnées ou sous informées, le Camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo à Kinshasa n'a jamais fait l'objet d'une quelconque vente.

Dans un communiqué de presse publié mercredi 20 avril 2022, il affirme que le gouvernement de la République s'est engagé dans un processus d'amélioration des conditions de vie des militaires et des policiers depuis plusieurs années. D'où sa volonté exprimée depuis 2016 de leur construire des nouvelles casernes répondant aux normes et standards internationaux.

« C'est dans ce cadre que le Gouvernement de la République a autorisé la réalisation des études de préfaisabilité de ce projet de relocalisation des camps militaires qui cible dans un premier temps, le Camp Lieutenant-Colonel Kokolo, le Camp Lufungula à Kinshasa et le Camp Katindo à Goma. Ainsi, le ministère de l'Aménagement du territoire tient à rassurer les différentes familles qui y habitent qu'à ce jour aucun périmètre du camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo, relevant par ailleurs du domaine foncier public de l'Etat congolais, n'a jamais été vendu ou cédé », rapporte la cellule de communication du ministère de l'aménagement du territoire.

Et d'ajouter :

« Les ministères sectoriels concernés travaillent en étroite collaboration avec les Forces Armées de la République Démocratique Congo et la Police nationale congolaise, en cette phase d'études devant aboutir à la mise en œuvre dudit projet qui rentre en ligne droite de la Vision du président de la République, Chef de l'État, Félix Tshisekedi ».

Au cours d'une émission diffusée sur la toile, le député national Léon Nemba Lemba avait affirmé que le gouvernement de la République a vendu le camp Kokolo. Lors d'une séance de travail qu'ils ont sollicitée auprès du ministre d'État chargé de l'Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, les élus nationaux de la ville de Kinshasa et sénateurs ont été éclairés sur le projet Fatshi city, spécialement dans son volet relocalisation des camps militaires  Kokolo et Lufungula.

« Il était important de puiser la bonne information à la source pour notamment casser la désinformation qui tente de s'installer autour de ce projet. Les élus du peuple se sont convenus avec le ministre d'Etat sur la régularité de ce genre de rencontres afin non seulement de mieux suivre l'évolution de cet ambitieux projet mais aussi, de l'accompagner », avait déclaré au nom du groupe le député national Daniel Mbau.

Clément MUAMBA

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles