Selon l’artiste musicien congolais, Serge Movili Mazami, alias Celeo Scram, la sortie officielle de son album « Etat d’esprit » est prévue pour ce dimanche 26 décembre 2021, sur le marché du disque.

Ce disque sera également sur toutes les plateformes de téléchargement vidéo et en streaming, a annoncé lundi l’artiste lui-même sur ses pages des réseaux sociaux. « L’Etat d’esprit », note l’artiste, est finalisé au studio Ndiaye dans le contexte de la Covid-19 qui a retardé sa sortie. Cette œuvre comporte 20 titres et compte plusieurs featuring réalisés avec le concours de plusieurs chanteurs congolais.

L’artiste qui donne son apport sur cette œuvre discographique, affirme que dans cet album, il va rester égal à soi-même et va assumer la partie animation du début jusqu’à la fin. C’est-à-dire, de la première à la dernière chanson, a-t-il rassuré.

Et de poursuivre : « Je suis moi-même le producteur de l’album « Etat d’esprit ». C’est une expérience que je veux tenter ».

Par ailleurs, il a remercié ses collègues artistes qui l’ont accompagné au studio, notamment, But na filet, Mpela, JDT Mulopwe et Diangetuka.

Ancien animateur de Wenge Music Maison Mère de Ngiama Werrason, puis chanteur, Celeo Scram, demande à ses fans et supporteurs de consommer massivement cet album.

Après un long séjour en France, l’artiste compte revenir s’installer à Kinshasa et multiplier des productions en RDC pour la promotion de son œuvre.

Serge Movili Mazami, alias Celeo Scram, est né le 3 avril 1978 à Kinshasa, est a déjà plusieurs chansons dans son actif à savoir : Nzoto na nzoto, Eyokani, Amour ya Dalila, Mamadou...

Gisèle Mbuyi



Israël a dévoilé mercredi des centaines d'objets archéologiques découverts lors de fouilles marines en Méditerranée, notamment une bague en or restée sous l'eau pendant 1.700 ans ans et gravée de la figure du Bon Pasteur, allégorie de Jésus.

Les objets ont été découverts ces derniers mois au large de Césarée, entre les villes israéliennes de Tel-Aviv et Haïfa, où deux navires ont sombré il y a 1.700 et 600 ans, a indiqué l'Autorité israélienne des antiquités (AIA).

Les fouilles marines ont permis de mettre au jour une bague octogonale en or, ornée d'une pierre précieuse verte gravée de l'image d'un jeune berger en tunique, qui porte un bélier ou un mouton sur l'épaule.

D'après Helena Sokolov, conservatrice chargée des pièces à l'AIA et qui a étudié la bague, l'image du Bon Pasteur, qui dépeint Jésus en un berger qui guide les siens, figure rarement sur une bague bien qu'elle soit répandue dans l'art chrétien.

Etant petit, le bijou appartenait vraisemblablement à une femme, a-t-elle estimé.

Sa découverte au large de Césarée est logique puisque la cité était jadis la capitale locale de l'Empire romain au IIIe siècle et son port était essentiel, a expliqué à l'AFP Helena Sokolov.

La bague en or récupérée dans une épave de l'époque romaine au large de Césarée, photographiée au laboratoire de l'Autorité israélienne des antiquités à Jérusalem, le 22 décembre 2021 AHMAD GHARABLI AFP

"A cette période, le christianisme en était à ses débuts mais se développait indéniablement, surtout dans des villes mixtes comme Césarée", a-t-elle dit à l'AFP.

L'Autorité des antiquités a également mis au jour des centaines de pièces en argent et en bronze datant de l'époque romaine, et des centaines d'autres pièces datant du XIVe siècle, précisément de l'ère mamelouke. Une pierre précieuse rouge a également été découverte, ainsi que des poteries et des figurines.

Gisèle Mbuyi MMC/CC et AFP



Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a organisé une formation sur le journalisme d'investigation et système d'intégrité publique relative à la lutte contre la corruption à l'intention de 40 participants dont 25 journalistes membres du Réseau des Communicateurs pour le Développement Durable (RCDD) et 15 acteurs de la société civile, à Zongo dans la province du Kongo-Central du 20 au 22 décembre 2021.

Le but de cette formation était de stimuler et de renforcer les capacités des professionnels des médias et acteurs de la société civile sur les questions relatives à la promotion de la redevabilité à travers la lutte contre la corruption afin d'enrichir leurs connaissances dans le  traitement et la vulgarisation des différents outils de contrôle citoyen.

D'après les différents intervenants du PNUD à cette formation, la corruption s'est muée en plusieures formes ancrées dans les habitudes quotidiennes. D'où, une surveillance d'actions publiques à travers la divulgation des informations considérée comme mécanisme d'alerte contribuant aux efforts du gouvernement dans la lutte contre ce fléau.

"Vous savez que chaque fois lorsque les ressources sont détournées c'est des questions de santé qui sont impactées, c'est des questions d'éducation qui souffrent, c'est des questions d'accès à l'eau, l'accès au transport public, à toute sorte des services publics qui posent problème. Donc, les journalistes de par leur mission, celle d'assurer la surveillance d'actions publiques à travers la divulgation des informations se positionnent comme un mécanisme d'alerte pouvant contribuer aux efforts du gouvernement dans la lutte contre la corruption", a indiqué le professeur François Elika spécialiste partenariat au PNUD.

A l'en croire, la gouvernance peut devenir intègre à la suite d'une surveillance par l'opinion publique.

"Si les dirigeants se sentent surveillés par l'opinion publique, par des médias qui sont très conscients de leur rôle mais en même temps qui sont actifs dans le rôle qu'ils doivent jouer, alors vous pouvez être sûr que l'action publique va être protégée et la gouvernance va être un peu plus intègre", a-t-il ajouté.

Les journalistes membres du RCDD compte donc à l'issue de cette formation mener des enquêtes sur la corruption existant en RDC afin de mettre à la disposition des structures de contrôle spécialisées les informations nécessaires après les avoir décelées.

Signalons que cette formation s'est clôturée par l'élaboration d'un plan d'actions dudit réseau élargi cette fois-ci aux acteurs de la société civile, d'un certain nombre d'activités étalées sur deux ans pour accompagner les efforts du pays dans la lutte contre la corruption. Ce projet sera subventionné par le PNUD et les potentiels bailleurs des Fonds.

Christel Insiwe



La ministre près le président de la République, Nana Manwanina Kiumba, a rendu visite aux albinos encadrés par la Fondation Pauline Albinos. Cette rencontre a eu lieu au stade de Martyrs à Kinshasa le dimanche 19 décembre 2021.

Il était question pour ce membre du gouvernement Sama Lukonde de poser un geste de charité envers ces albinos. C'est ainsi que Nana Manwanina Kiumba leur a apporté quelques présents.

Dans une interview accordée à la presse à la fin de sa visite, Nana Manwanina a insisté sur le fait que les albinos sont des personnes à part entière et son très utiles pour la société congolaise. 

En outre, Nana Manwanina a souligné qu'il était aussi question pour elle de soutenir la vision du chef de l'État sur les personnes atteintes d'albinisme qui font partie de sa population. 

"Nous sommes venus juste partager avec eux le peu que nous avons eu mais aussi et surtout leur donner un message d'espoir parce que la dernière fois j'avais constaté qu'ils se sous-estimaient, qu'ils ne s'acceptaient pas, qu'ils se sentaient marginalisés. Ici, c'est une occasion pour nous de leur dire qu'ils sont des personnes à part entière, utiles et créées à l'image de Dieu. Ils sont utiles pour la société congolaise comme Madame la professeure Isabelle Mbakidi qui est albinos mais qui s'est battue pour devenir professeur. Je voulais vraiment qu'elle leur serve des modèles (...) Parmi eux, il y a des futurs gestionnaires de ce pays", a dit Nana Manwanina.

Prenant la parole, Isabelle Mbakidi Toko qui a accompagné la ministre près le président de la République, a encouragé les enfants albinos à croire en eux et à travailler dur pour atteindre leurs objectifs. 

"Je me considère dans ma tête comme une personne à part entière ayant les capacités nécessaires comme toute autre personne. C'est pour cela que je dis aux enfants il faut se battre, se dire qu'on est une personne capable. Il n'y a rien qui nous empêche d'atteindre nos objectifs", a fait savoir Isabelle Mbakidi Toko qui est professeure à l'Université de Kinshasa.

De son côté, Thomas Omonjo, représentant légal de la Fondation Pauline Albinos, a salué le geste posé par la ministre Nana Manwanina Kiumba. 

"Très fier de pouvoir accueillir Madame la ministre et le professeur Isabelle au sein de notre bureau pour nous encourager, nous aider et  nous montrer que l'albinos a une responsabilité à part entière au sein de notre société. Selon la ministre, l'albinos n'est qu'une simple coloration de la peau mais nous avons besoin de la tête de l'albinos", a-t-il indiqué. 

Pour rappel, lors du premier colloque panafricain sur l’albinisme qui s'est tenu à Kinshasa le 19 octobre dernier, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait souligné que l’objectif principal de ces assises était de faire un état de lieux général de la situation des personnes atteintes d’albinisme en Afrique afin de prendre des mesures urgentes pour combattre toutes les formes de discrimination basées sur la couleur de la peau.

Jephté Kitsita

 

 


Pourtant non inscrit par le prococole d’État pour prendre la parole, le collectif de gouverneurs des provinces a au cours de l’ouverture de la 8ème session de conférence de chefs d’exécutifs provinciaux, dénoncé en premier lieu des « atteintes répétées et systématiques » portées à leur droit de mouvement par la Direction Générale de Migration. Pour les Gouverneurs, ces actes contribuent à « désacraliser » la fonction de gouvernement.

« Bien que la constitution dans son article 30 et les lois de notre pays garantissent à tous les citoyens le droit de circuler librement sur tout le territoire national, les Gouverneurs des provinces constatent avec amertume depuis quelques mois, des atteintes répétées et systématiques portées à leurs mouvements par des fonctionnaires de la DGM notamment à l’aéroport de N’djili contribuant ainsi à désacraliser et infatiliser la fonction de gouverneur de province aux yeux de la population », disent les Gouverneurs dans leur mémorandum lu devant le Chef de l’État.

Toujours dans leur mémorandum lu par le Gouverneur de la Tshuapa, Pancrace Bongo, le collectif de Gouverneurs prend pour illustration le cas Atou Matubuana qui a été « arrêté, traumatisé, ridiculisé et traîné dans les rues de la capitale ». Un traitement, selon eux, qui s’inscrit au « mépris de l’État de droit » initié par Félix Tshisekedi.

« La dernière illustration en date est l’humiliation subies par le Gouverneur du Kongo-Central, M. Atou Matubuana arrêté, traumatisé, ridiculisé et traîné dans les rues de la capitale par les services de sécurité comme un vulgaire Monsieur. Sans égards et sans aucune considération de son rang social pourtant revêtu de la qualité du Représentant du Chef de l’État en province et ce, au mépris de l’état de droit prôné par votre haute autorité », dénoncent-ils.

À cet effet, ils prient Félix Tshisekedi de « bien vouloir instruire les directions nationales des services concernées de respecter des gouverneurs des provinces ».

Stéphie MUKINZI



La sœur Josée Ngalula, a été nommée le 29 septembre 2021 par le Pape François, au sein de la commission théologique internationale du Vatican. Elle est la première femme africaine a intégré cette structure.

Originaire de la République Démocratique du Congo, Josée Ngalula est enseignante dans plusieurs instituts théologiques sur le continent africain. Elle est notamment professeure à la Faculté de théologie de l’Université Catholique du Congo et à l’Institut œcuménique Al Mowafaqa de Rabat, au Maroc.

D'après le journal Vatican News, la Sœur Josée situe sa nomination dans le cheminement de la formation théologique féminine en Afrique.

"Elle se penche également sur la théologie africaine, spécialement son évolution, avec un accent particulier sur l’ecclésiologie. Sœur Josée Ngalula apporte son analyse de la formation de la femme dans le domaine théologique. De ce fait, elle situe sa nomination dans le cheminement de la formation théologique féminine en Afrique et son engagement au sein de l’œcuménisme comme une spécificité de la congrégation des sœurs de Saint André", fait savoir Vatican News.

J. Ngalula se dit également ouverte pour offrir une formation aux groupes laïcs catholiques de Kinshasa.

« Dans cette dimension, elle affirme que son cœur de théologienne reste ouvert en offrant une formation aux groupes laïcs catholiques de Kinshasa. Ce qui explique aussi son engagement à repenser la théologie africaine en lisant les signes des temps », a ajouté la même source.

Signalons que la commission théologique internationale est un organisme de la curie romaine. Elle est l'une des 6 commissions pontificales. Elle traite des questions théologiques de grande importance.

Elle a été créée par le pape Paul VI le 11 avril 1969. Ses statuts ont été fixés par le motu proprio Tredecim anni iam [2] du pape Jean-Paul II, le 6 août 1982. L'objectif de la Commission est d'aider le Saint-Siège et principalement la Congrégation pour la doctrine de la foi dans l'examen de questions théologiques jugées de grande importance.

Née à Kinshasa le 28 janvier 1960, sœur Josée Ngalula fréquente l’école primaire à Kinshasa, puis le lycée de Kimwenza, toujours dans la capitale congolaise. Elle intègre la congrégation des religieuses de Saint-André où elle prononce ses premiers vœux en 1979 et ses vœux perpétuels le 21 mai 1993. 

Après avoir effectué des études en philosophie entre 1981 et 1983 au grand séminaire de Lubumbashi, elle passe son premier et son deuxième cycle de théologie, de 1984 à 1989 à l’Université catholique de Lyon. Elle obtient ensuite une licence canonique en théologie entre 1989 et 1992.

Roberto Tshahe



La rumba, genre majeur de musique non seulement en République démocratique du Congo mais aussi en Afrique, a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour la science et la culture) depuis le 14 décembre 2021. 

Dans le cadre de la célébration de cet événement, un festival dénommé "Rumba Congo en fête" sera organisé au Palais du peuple de Kinshasa, du 22 au 24 décembre prochain. L'annonce a été faite, ce mardi, au cours d'une conférence de presse tenue dans la capitale de la RD Congo.

Il s'agit d'un événement de trois jours organisé par conjointement par l'Institut national des arts (INA), le Centre Wallonie Bruxelles, le Festival international de la rumba et de l'élégance (FIRE) et qui va réunir sur un seul podium plusieurs artistes de la RD Congo et de la République du Congo. Et ce, avec l'appui du gouvernement Sama Lukonde.

"Pour fêter, nous nous sommes dits que ce serait bien, pour les deux capitales, que nous puissions faire une programmation pas nécessairement commune. Mais plutôt prendre les groupes de la RDC et de la République du Congo. À Kinshasa, comme vous le savez, il y a beaucoup de genres musicaux. Il nous a apparu intéressant de faire de clin d'œil, par exemple, à la Fanfare. Il y a des ballets traditionnels. Nous avons dit que ça valait la peine de tirer les ballets traditionnels. Évidemment, il y a les pionniers, les précurseurs (de la rumba)", a laissé entendre Brain Tshibanda de la Délégation générale de Wallonie Bruxelles.

Pour sa part, le professeur André Yoka, directeur général de l'INA est revenu sur l'inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Il a fait savoir que le dossier porté par la RD Congo et le Congo-Brazzaville était de qualifié de "béton". 

"Et donc, nous nous sommes acharnés à répondre aux critères que l'UNESCO nous avait imposés. Le premier critère : L'UNESCO nous demande est-ce que la rumba est un élément  d'exception, un élément fédérateur, un élément de cohésion sociale et de paix ? Nous avons dit mais bien-sûr. Et d'ailleurs l'histoire de la rumba épouse l'histoire politique et l'histoire politique épouse l'histoire de la rumba. Deuxième question : Est-ce que les communautés nationales se reconnaissent dans la rumba ? Nous avons dit bien-sûr. Qui ne danse pas la rumba ? Troisième question : Est-ce que les communautés scientifiques se reconnaissent dans la rumba ? Et bien-sûr. Depuis une trentaine d'années, au Congo, en Afrique, dans les Amériques, qui n'a pas réfléchi sur la rumba ? Autre question : Est-ce que les États soumissionnaires de la candidature se reconnaissent dans la rumba ? Mais bien-sûr, parce que les candidatures ont été conjointement signées et envoyées par le ministre Moyongo du Congo-Brazzaville et à l'époque, c'est Jean-Marie Lokundji de Kinshasa", a-t-il expliqué.

Au regard de tout cela, le professeur Yoka a affirmé que cet événement mérite d'être fêté "qu'on le veuille ou non". "La rumba est faite comme fête", a conclu ce scientifique.

Prince Mayiro



Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Mohindo Nzangi, a fermé au moins 39 universités et instituts supérieurs de la capitale Kinshasa.

D’après la note circulaire du Ministère de l’ESU parvenue à POLITICO.CD mardi 21 décembre, cette décision est consécutive à un audit organisationnel et une l’enquête de viabilité des établissements de I’ESU initié aux mois de juillet et d’août 2021 sur toute l’étendue du  pays.

Les résultats de cette enquête, enrichis par les données recueillies auprès des conférences des chefs d’établissements, ont permis de faire un classement des institutions de I’ESU viables et non viables.

Ces établissements concernés sont du secteur public et privé. Ils ne connaîtront donc pas de rentrée académique en janvier 2022. L’on peut notamment citer l’Institut Supérieur de Gestion/lSG, l’Institut Supérieur d’Etudes Techniques (ISET) de Maluku, l’American University of Kin «AUK», l’Institut du Pétrole et du Ga/ IPG, Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) Révérend Bokundoa.

Mohindo Nzangi encourage les étudiants inscrits régulièrement dans les établissements fermés sont à prendre l’inscription dans les établissements viables de leur
choix. Il précise cependant qu’ils seront soumis à un test de classement pour intégrer les classes
montante.

Dominique Malala

 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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