La 34ème réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 24 décembre, a pris acte de la charte graphique et le portail du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), présentés par les ministres du Numérique Désiré Cashmir Eberande Kolongele et son collègue de la Communication et des médias Patrick Muyaya Katembwe.

En effet, la mise en place de la charte graphique du gouvernement, répond aux enjeux techniques et stratégiques majeurs fixés par le ministère du Numérique et le ministère de la Communication et médias, à savoir ; la mise en valeur des intérêts du pays en terme de la qualité des normes technologiques à utiliser, la promotion d’une expérience utilisateur facile sur les supports numériques susceptibles de répondre à l’intérêt des usagers d’accéder aux informations et la garantie assurée de l’identité visuelle du pays.

La présente charte graphique comprend les fondamentaux qui représentent l’architecture de la marque État, avec les éléments ci-après le logotype; les émetteurs du gouvernement; les règles d’usage; la composition; la typographie ainsi que les couleurs.

En ce qui concerne les mails, le ministère du Numérique a déjà effectué la réservation des noms de domaine de tous les ministères du gouvernement congolais sous le domaine « gouv.cd » pour une période initiale de trois ans renouvelables.

Les sites web du gouvernement ont fait l’objet d’un hébergement de la catégorie « Platinum » des services offerts par le Prestataire. Cette catégorie garantit pour chaque ministère mentionné, 500 (cinq cents) gigas d’espace de stockage, 1000 (mille) adresses mails et un trafic illimité.

 

« Ayant constaté qu’à ce jour la plupart des ministères sont déjà en possession des accès à l’espace d’administration de leur nom de domaine, nous encourageons vivement ceux qui ne l’ont pas encore fait ou qui éprouvent quelconque difficultés d’usage, de se rapprocher sans désemparer de nos services pour un support technique y relatif »,  a déclaré le ministre Kolongele.

Projection de la mise en place du portail de la RDC

La mise en place du portail web de la République permet de doter au gouvernement d’un outil attractif, innovant et intuitif qui présente les axes, actions et activités de tous les secteurs du pays et de lutter contre la propagation des fake news. 

Pour accompagner la matérialisation des actions du gouvernement, le domaine web « www.republique.cd » est le dispositif numérique vitrine et fédérateur de toute la communication institutionnelle du pays mais aussi un point de rencontre de toutes les initiatives de promotion et de valorisation du potentiel congolais.

Le portail de la République est à considérer comme le hub (carrefour) transactionnel et d’entrée sur la toile en RDC et représente notre pays, sur base de sa constitution, en décrivant : son histoire, sa géographie ; ses institutions, son patrimoine culturel, faunique, floristique ; ses richesses en sol et en sous-sol ; sa capacité à attirer les investissements, etc. 

Notons, par ailleurs, en guise de recommandation, la feuille de route du PTNRDC ainsi présentée par le ministre sectoriel prévoit ; l’adoption du cadre réglementaire adapté au numérique (Code du Numérique), la mise en place du cadre institutionnel par les actes réglementaires ; la passation des marchés publics avec des prestataires répondant aux conditions fixées par la loi sur les Marchés publics ou la loi sur les Partenariats Publics-Privés – PPP, avec le concours des ministères sectoriels, l’exécution des projets listés, ainsi que la campagne de vulgarisation et d’appropriation du PTNRDC.

Jordan MAYENIKINI



Les habitants des différentes entités de la province du Sud-Kivu ont positivement répondu au mot d'ordre lancé par la société civile appelant à une journée ville morte ce mardi 28 décembre, pour s'opposer aux  éventuels accords autorisant l'entrée de la police rwandaise à Goma.

La quasi-totalité des  boutiques et magasins étaient fermés. Certaines écoles ont renvoyé les enfants à la maison, la plupart d'enseignants étant absents.

" Nous sommes arrivés, il n'y avait que deux enseignants qui nous ont dit de rentrer à la maison", renseigne Dieu Merci Bahizire, élève en quatrième année primaire à l'EP Matendo.

Aux marchés de Kadutu, Nyawera et Feu-rouge, seuls quelques étalages étaient opérationnels, les dépôts étaient fermés.

Pour la société civile, c'est pour plusieurs raisons que l’appel à une journée ville morte a été lancé.

" Nous avons organisé cette journée ville morte pour exprimer notre désaccord par rapport aux éventuels accords qui rameneraient les  polices étrangères et les armées étrangères pour soi-disant sécuriser  la population congolaise. Nous disons qu'il est important d'entretenir notre police, d'entretenir notre armée, parce qu'elles sont capables de nous sécuriser. Nous avons organisé aussi cette ville morte parce que nous sommes contre la balkanisation de notre pays", fait savoir Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.

Nombreux saluent cet appel qu’ils qualifient d’une réussite. 

" Le mot d'ordre a été respecté, ici tous les magasins ont été fermés. Il n'y avait pas d'activité", témoigne Hippocrate Marume, président de la société civile de la commune de Kadutu.

" J'ai répondu au mot d'ordre de la société civile. On nous a dit que c'est pour dire non à l'entrée de la police rwandaise à Goma", explique Bisimwa Flavien, un commerçant au marché de Nyawera.

Même chose pour les banques et agences qui n'ont pas fonctionné.

Par contre, la circulation était presque normale. Les bus, taxis et motos ont circulé librement dans la ville malgré ce mot d'ordre.

" La ville morte a eu lieu mais ça ne me concerne pas", dit un conducteur de moto à Bukavu.

" Nous vivons au taux du jour, voilà pourquoi nous avons étalé nos marchandises malgré le mot d'ordre", a dit à ACTUALITE.CD un vendeur à la place Feu-rouge.

A part la ville de Bukavu, les activités commerciales ont été paralysées dans le territoire d'Uvira mais également à Fizi. Ici, la population est restée enfermée dans la maison pour dire non à la balkanisation.

Justin Mwamba



Le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde Kyenge a demandé, ce mardi 28 décembre, au ministre de l'enseignement supérieur et universitaire de surseoir "jusqu'à nouvel ordre" son arrêté portant désignation et nomination des membres des comités de gestion de quelques établissements de l'ESU signé le 23 décembre.

Le Chef du gouvernement justifie cette position par "des agitations constatées dans les milieux universitaires" suite à la publication dudit arrêté. M. Sama explique que cette surséance va "permettre une dernière harmonisation de vues avec monsieur le ministre de l'ESU". 

actualite.cd/CC

Le Raïs contre-attaque



Ce jeudi 23 décembre à Kinshasa, des avocats de l’ancien Président Joseph Kabila, appelé affectueusement Raïs en son temps, ont tenu un point de presse.

Ils venaient contredire l’enquête « Congo Hold-Up » menée par un consortium regroupant des journalistes de 19 rédactions. Ils fustigeaient la gestion de la RES PUBLICA sous Kabila.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, Raïs est un mot arabe signifiant tout simplement Chef. Ce collectif d’avocats de Kinshasa a annoncé qu’il en existait d’autres en Europe et  en Afrique australe. Sapristi ! 

A la tête de tous ces beaux messieurs, siège Me Raphaël Nyabirungu, un proche du Raïs. N’est-ce pas lui qui anonnait, Urbi et Orbi, à l’époque du débat sur le troisième mandat de Kabila, que rien n’empêchait le Raïs à se présenter à l’élection présidentielle. Enfer et damnation ! Bref, passons !

Il affirme aujourd’hui, pince-sans-rire, que l’enquête est un complot d’intoxication et de diabolisation contre une personnalité de premier plan dans son pays et en Afrique. Il tint à peu près ce langage : « Ayant pris connaissance des extraits du rapport tels que publiés et devant des preuves évidentes de contrevérité, de dénonciations calomnieuses et de diffamations attentatoires à l'honneur et à la réputation du Président de la République honoraire par ailleurs de nature à l'exposer au mépris public, le collectif des avocats a examiné toutes les possibilités de porter cette affaire devant les cours et tribunaux.

C'est l'occasion de préciser que nous ne sommes pas venus pour donner une conférence de presse, néanmoins en tant qu'avocats et praticiens de droit, nous voulons fixer l'opinion et annoncer la position officielle du Président de la République honoraire face à cette campagne de diffamation et de dénonciations calomnieuses, de dénigrement et de contrevérité contre sa personne ….

C'est à cause de son patriotisme et de son amour avéré pour notre beau pays qu'il a préféré après son deuxième mandat continuer à y vivre modestement parmi les siens au lieu de s'installer dans de grands palaces à l'étranger… L'acharnement sur la personne du Président de la République honoraire de la part des médias internationaux politiquement orientés, manipulés, et instrumentalisés appelle une réponse énergique et appropriée par toute voie de droit.

C'est pourquoi à la suite de la violation grave et intentionnelle de ces droits fondamentaux de citoyen, notre client se réserve le droit de saisir incessamment les instances judiciaires compétentes tant au pays qu'à l'étranger pour que justice soit faite ….

C'est facile d'imputer à quelqu'un un détournement de 138 millions de dollars pendant qu'il a laissé à votre disposition deux milliards de réserve de change. Pourquoi est-ce qu'il ne les a pas pris ? »

En entendant ce laïus, mon ami qui sait tout faillit s’arracher les quelques cheveux qui trônent encore sur sa tête. A l’en croire, à la fin du mandat de Kabila, les réserves de change étaient d’environ 800 à 900 millions de dollars et non 2 milliards. Enfer et damnation !

Ceci expliquant cela, comment ce collectif qui ne maîtrise pas les chiffres peut se défendre devant des journalistes balaises et bien informés qui auraient livré aux chiens l’honneur d’un homme ?  Stupeur et tremblements !

Mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée encourage le collectif des avocats à saisir la justice. Ce sera une belle occasion d’ouvrir la boîte de Pandore. Saperlipopette !

Pour ceux qui ne le sauraient pas, dans la mythologie grecque la boîte de Pandore symbolise la cause d’une catastrophe. N’est-ce pas une façon de donner aux autres l’occasion de sonner l’hallali ?

En attendant, la ministre de la Justice a ordonné, dès le 20 novembre 2021, au procureur général près la Cour de cassation d’ouvrir une instruction judiciaire et d’engager, le cas échéant, des poursuites judiciaires.

Le Raïs, devenu sénateur à vie, va certainement passer entre les mailles du filet de la justice au pays par suite des immunités parlementaire et d’ancien Président de la République. On dit chez nous : Qui crache en l’air doit s’attendre à recevoir les crachats sur le visage.

GML



Après l’entérinement des délégués de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Internationale (CENI), André Mbata, député national/UDPS et actuel président de la Commission mixte paritaire chargée d’examiner les dossiers des candidatures des membres de la CENI, est revenu une nouvelle fois sur ce processus qui aura duré plusieurs mois suite aux divergences entre les parties prenantes, dont les confessions religieuses.

Pour le président de la commission PAJ de l’assemblée nationale, il faut retirer les confessions religieuses dans le processus de désignation des membres de la centrale électorale.

« C’est la dernière fois que les églises interviennent dans le processus de désignation des membres de la CENI », a déclaré sur Top Congo, André Mbata. Selon lui, les Chefs des confessions religieuses étaient « incapables » de désigner un président de la CENI, alors qu’on critique les politiciens.

« Les pères spirituels ont raté leur chance. Cette tâche devrait au moins être réservée à la Société civile dans son ensemble », a-t-il renchéri.

André Mbata a par ricochet annoncé qu’une loi en sens serait déjà en gestation.

« Il y a sûrement des collègues qui vont préparer des propositions de lois pour mettre fin à cette sorte de dictature. Nous sommes un État laïc. Cependant, ils se sont donnés tous les galons alors que la République, ce ne sont pas seulement les confessions religieuses », a souligné André Mbata sur Top Congo.

Il faut dire que les confessions religieuses n’ont jamais été en odeur de sainteté autour de la désignation du président de la CENI.

À la base, le choix de Denis Kadima porté 6 membres de la plateforme de confessions religieuses puis entériné par l’assemblée nationale au grand dam de l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo, qui le jugeaient proche du pouvoir.

Carmel NDEO



C’est toujours dans le cadre de son séjour à Mbuji-Mayi que le Président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de son épouse, a visité, ce lundi 27 décembre, en début d’après midi, la société ANHUI CONGO Sarl, une Société d’Investissement Minier (SACIM).

Selon la cellule de communication de la Présidence, Félix Tshisekedi l’État est allé palper du doigt, les réalités de la société et connaître les difficultés auxquelles sont confrontées les travailleurs.

C’était, apprend-t-on, au cours d’une réunion qu’il a présidé pour écouter les différentes parties notamment les dirigeants de SACIM sur les revendications de la partie MIBA.

S’exprimant à la presse, renseigne la même source, les ouvriers de SACIM ont déploré les conditions inhumaines dans lesquelles ils travaillent et demandent au Président de la République d’inviter leurs dirigeants en vue d’améliorer leurs conditions de travail afin de permettre la paix sociale et le développement de la communauté locale.

De ce fait, le Chef de l’État a décidé, d’après la dépêche de la Présidence, de la mise en place urgente d’une commission mixte composée des ministères du portefeuille, des mines et d’autres acteurs impliqués dans la résolution du conflit entre SACIM et la MIBA, au sujet de l’exploitation du site Kimberlytique appartenant à la MIBA, mais exploité par la société d’investissement Minier, en violation du contrat de partenariat gagnant-gagnant. « Dans le même ordre d’idée, le garant de la nation a recommandé les dirigeants de SACIM d’humaniser les conditions sociales de leurs travailleurs », lit-on.

Il sied de noter que SACIM est une société d’exploitation minière vieille de plus de huit ans, située dans le groupement de Benatshimungu, dans le secteur Kakangayi, à 45 km de la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental.

Hervé Pedro



Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba, a prévenu qu'aucun centimètre de la ville de Beni, située dans la partie Est de la République démocratique du Congo, ne sera cédé aux rebelles ADF. 

Il l'a déclaré le dimanche 26 décembre 2021 au cours du briefing organisé par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) à Kinshasa, au sujet de l'attentat de Beni.

"Je dis à toute la population du Nord-Kivu d'être forte suite à l'événement que nous venons de connaître. Particulièrement, J'encourage les habitants de la ville de Beni. Je sais qu'ensemble, nous n'abandonnerons pas même un centimètre de notre territoire de Beni. Et nous leur assurons que malgré tout ce que feront les ADF, nous c'est la République démocratique du Congo (...) ça ne passera pas", a prévenu le gouverneur militaire du Nord-Kivu. 

Pour rappel, l'attaque à la bombe perpétrée dans la ville de Beni le jour de la Noël a fait 8 morts et 20 blessés. Plusieurs personnalités du pays et même du continent ont exprimé leur indignation suite à cet attentat.

C'est notamment le cas du président de la République du Burundi, Évariste Ndayishimiye, qui a présenté ses condoléances au président Tshisekedi, au gouvernement Sama Lukonde ainsi qu'à toute la population de la République démocratique du Congo, et particulièrement aux famille éprouvées. 

À noter que de son côté, le président de la République avait rassuré que cet acte ne restera pas impuni. Félix Tshisekedi avait prévenu que les auteurs de cette attaque à la bombe seront traqués et anéantis.

Jephté Kitsita



En marge de la visite du chef de l'État, le dimanche 26 décembre 2021, à Kabeya Kamwanga, territoire situé dans la province du Kasaï Oriental, le premier vice-président du Sénat est revenu sur la polémique suscitée autour de la déclaration faite par Félix-Antoine Tshisekedi à Mbuji-Mayi. 

En effet, le cinquième président de la République démocratique du Congo a, lors d'un meeting tenu dans le chef-lieu du Kasaï Oriental vendredi dernier, déclaré à la population de ce coin qu'elle était son propre sang. Une déclaration qui a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux en RD Congo.

Cependant, le numéro 2 de la chambre haute du Parlement a botté en touche cette polémique. À en croire Eddy Mundela Kanku, le président Tshisekedi n'a pas commis un péché en faisant cette déclaration.

"Le chef de l'État est avant tout congolais. Chaque congolais a ses origines, il ne peut pas nier ses origines. Est-ce que c'est un péché de dire que vous êtes mon sang ? Je ne pense pas. Il se reconnaît comme congolais mais aussi fils du terroir du chef Mupompa. Et voilà aujourd'hui, il est venu pour voir sa terre natale. Après 3 ans, c'est tout à fait normal qu'il vienne saluer les siens. Il n'y a pas lieu de polémiquer là-dessus", a-t-il déclaré.

Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, fait partie de la délégation qui accompagne le chef de l'État dans le cadre de sa mini-tournée dans l'espace Grand Kasaï. Le président Tshisekedi et sa délégation, sauf imprévu, devront rallier la province de Lomami ce lundi 27 décembre.

Prince Mayiro

A Propos

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