Les hommages sont rendus au jour le jour depuis l’annonce du décès, le 27 décembre dernier, de l’artiste chanteur congolais Lulendo Matumona alias Général  Défao. Du ministère de la culture, arts et patrimoines aux mélomanes en passant par des amis et connaissances de l’artiste, sans oublier ses collègues musiciens qui se sont exprimés, pour beaucoup, dans les réseaux sociaux.

« Je m'incline devant la grandeur et l'héritage du miroir de la musique congolaise en la personne de Lulendo_Matumona aussi connu comme Général Defao. Grand frère, tu es une étoile générationnelle qui a brillé dignement au nom de notre culture. Nous avons appris de toi le respect envers les aînés, la propulsion des jeunes, le soutien aux artistes, l'habillement et la musique émouvante. Trouve par ce départ qui sépare le principe matériel du principe spirituel une paix meilleure que celle que tu as connue dans ce monde. Mes condoléances à toute sa famille biologique et à ses fans », a écrit Werrason.

Moins loquace, Koffi Olomidé a écrit « À toi les fleurs, à nous les larmes ... Repos éternel Mon Général ».

A Héritier Watanabe d’ajouter : « Aujourd'hui le drapeau de la musique congolaise est en berne suite à ta disparition. Je salue ta carrière et prie le seigneur de t'accueillir dans ses parvis ».

Nathalie Makoma a, pour sa part, écrit « un monument de la musique congolaise, un papa respectueux et sans conflit » et à Ferre Gola de terminer par « Le grand Baoba de l'Afrique vient de nous quitter. Je suis bouleversé par cette triste nouvelle qui nous frappe. Profond regret pour cette immense perte pour l'Afrique, la RDC et le Kongo Central. Il ne restait que lui. Repose en paix vieux Général Defao Matumona ».

Innocent Balume dit Innoss B s’est rencontré avec Défao le 24 novembre dernier. Tout en postant les vidéos de leur rencontre, Innoss B est revenu sur ces moments au Burkina-Faso.

« Le 24 novembre, le jour où j’ai eu la chance de vous rencontrer, partager le même vol, assis à vos côtés, partager le même hôtel à Ouagadougou, vos conseils et encouragements seront toujours gravés dans mon cœur. Merci pour l’héritage musical et pour la petite vidéo que vous avez faite pour mes parents en swahili aux côtés de mon grand frère. Adieu Général Défao, Adieu la légende », a-t-il écrit.

D’autres personnalités et artistes tels que But na filet ou Maitre Gims n’ont pas manqué d’exprimer leur tristesse et de rendre hommage à celui qui a été actif dans le monde musical depuis 1976.

Defao s’est fait connaître particulièrement dans Choc Stars, aux côtés d'une autre vedette de la chanson congolaise, Bozi Boziana.  Il est également connu pour des chansons à succès tant dans Choc Stars que dans Big stars, son propre groupe musical.

Les démarches sont en cours au ministère de la culture et des affaires étrangères, à l'ambassade de la RDC au Cameroun pour que le corps de l’artiste soit rapatrié dans son pays. En séance de travail ce mercredi, le ministre de tourisme, faisant intérim de la ministre de la culture, a rassuré, en présence des députés culturels, de l'implication du gouvernement pour rapatrier la dépouille et organiser les obsèques en accord avec la famille.

Emmanuel Kuzamba



Richard Ilunga, directeur général de l'Office National d'Identification de la Population (ONIP) annonce pour bientôt, le début d'identification de la population, tant réclamer par plusieurs congolais.

Il l'a annoncé ce jeudi 30 décembre 2021, au cours d'un point de presse tenu à Kananga au Kasaï-Central, où il séjourne en prélude de l'arrivée du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi.

À l'en croire, l'ONIP a transmis au gouvernement congolais, la feuille de route où il détaille comment ces opérations vont se dérouler

« L'objectif principal de la feuille de route que nous avons déposée à la primature, c'est de permettre que la CENI organise les élections en 2023 comme prévu dans la constitution, permettre que l'ONIP donne la carte d'identité à tous les congolais dans le délai et permettre qu'il y ait le recensement général de la population et de l'habitat en RDC. Je suis fier d'annoncer aujourd'hui que lors de la réunion du conseil des ministres du 24 décembre 2021 on parlé de comment on va avancer avec cette mission, je crois que 2022 sera la plus belle année pour l'administration congolaise. Si vous voulez voir comment vous serez identifié, c'est pour bientôt », a-t-il déclaré.

En outre, Richard Ilunga souligne qu'il profitera de l'arrivée du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi à Kananga, pour sensibiliser sur l'importance de l'ONIP.

« On va profiter de l'engouement qu'il y a autour de cette arrivée du chef de l'État, pour sensibiliser les filles et les fils de notre province sur l'importance de missions dévolues à l'ONIP que nous devons réaliser grâce à la vision du chef de l'État », a-t-il ajouté.

Il sied de souligner que l'ONIP est sous tutelle du ministère de l'intérieur. Il a trois missions : l'identification systématique de la population, la constitution et l'entretien du fichier général de la population qui va assurer la traçabilité de chaque individu, de sa naissance à la mort ainsi que l'octroi de la carte d'identité à la population.

Alain Saveur Makoba, à Kananga



Saisie en date du 12 décembre dernier par le réalisateur congolais Balufu Bakupa Kanyinda, producteur du film « Congo! Le silence des crimes oubliés » sorti en 2015 qu’il estime avoir été plagié sur certains points par le réalisateur belge Thierry Michel dans son film « L’empire du silence » sorti en 2021, l'Administration des Droits d'Auteurs au Congo (ADACO) n’a toujours pas à sa disposition, la copie de ce dernier film, dans sa version intégrale, pour une séance technique de comparaison et ce, dans le but de dissiper tout malentendu.

actualite.cd/CC



Après Mbuji-Mayi, Kabeya Kamuanga et Miabi, toujours dans la province du Kasaï-Oriental, le président de la République a pris la route de Kabinda, en passant bien sûr par la route de Ngandanjika.  Félix Tshisekedi n’a pas voulu prendre l’avion, même si les moyens de l’Etat sont à sa disposition, mais il a préféré vivre de ses propres yeux ce que vivent les populations de ce coin de la République. Il a pris tout son courage en main pour prendre la route, afin de se faire une idée de ce représente les défis en termes d’infrastructures qu’il faut relever. Et il n’a pas eu tort en le faisant !

Surtout qu’en ce 21ème siècle, c’est une honte d’avoir des routes d’une telle qualité. Heureusement que le Gouvernement de la République a lancé le programme de développement à la base de 145 territoires et les Kabindais espèrent que cette fois-ci, la route Kabinda-Mbuji-Mayi sera réhabilitée, mieux reconstruite pour permettre l’évacuation des produits agricoles, afin d’alimenter l’économie de deux provinces, notamment la Lomami et le Kasaï-Oriental. Selon ce programme, chaque territoire aura au moins 10 millions de dollars pour son développement. Certes, le président de la République s’est rendu compte que les défis sont de taille, mais la volonté et les moyens peuvent permettre de les relever. Et ces deux données ne manquent pas pour autant !

Ce difficile voyage du chef de l’Etat lui a permis de se fixer quelques idées dans sa tête. Pour se démarquer de ceux qui l’ont précédé, désormais il ne se fera pas berné ; il va suivre avec lucidité le travail qui y sera fait, surtout à travers le projet « Tshilejelu » afin de soulager tant soi peu la misère de cette population qui a tant souffert. Les Kabindais, à l’instar d’autres populations, demeurent enclavées et manquent d’opportunités.

A ce jour, voyager à Kabinda  constitue un parcours de combattant. Et pourtant dans plusieurs pays, le voyage est devenu un loisir, qui est à la portée de tout le monde. La conséquence est visible : les provinces, mieux les milieux ruraux sont abandonnés au profit des centres urbains qui offrent plus d’opportunités. Mais si les provinces reprennent la vie, nombreux sont ceux-là, faute d’avoir trouvé des opportunités en villes, se veront obligés d’y retourner.

Soulignons que le chef de l’Etat et sa suite qui ont quitté Mbuji-Mayi autour de 09 heures, c’est autour de 20h55’ qu’ils sont foulé le sol de la cité héroïque de Kabinda. Une occasion pour lui de voir de ses propres yeux comment les routes de nos provinces, mieux les routes du Grand Kasaï se sont détériorées.

Quelques minutes après, il s’est adressé à la population qui l’attendait depuis les petites heures du matin. Bien avant, le Gouverneur de la province de Lomami a pris la parole pour souhaiter la bienvenue au président de la République. « La population vous promet un soutien massif et total lors des échéances prochaines. Les fils et les filles lomamiennes vous réclament et veulent vous écouter, que Dieu vous bénisse ».

C’est ainsi qu’il a rassuré de la construction des infrastructures, sans oublier de souligner que l’état de nos provinces démontrent d’un abandon total par le pouvoir central. Il a mis en exergue le programme de la santé universelle, qui permettra à la population de se soigner sans trop de peine.

« J’ai entendu vos cris, vos problèmes et vos difficultés. Je vous demande pardon, parce que ça fait trois ans que je n’ai pas foulé mes pieds ici. Cela ne veut pas dire que je vous ai ignoré ou je vous ai abandonné », souligne-t-il, tout en promettant que 2022 et 2023 seront meilleurs.

LEQUOTIDIEN/CC



Les poissons chinchards importés de la Namibie se vendent déjà dans quelques établissements commerciaux de Kinshasa depuis le lundi 26 décembre 2021 d'après le service de communication du ministère de l'économie nationale.

La cargaison de ces poissons dont le prix d'un carton est passé de 95000 FC à 65000 FC est arrivée à Kinshasa depuis le vendredi 24 décembre dernier.

A titre illustratif, 30kg de 16+, l'équivalent d'un carton, se vendent à 32$, 30kg de 18+ à 47$, 30 kg de 20+ à 63$, et 30 kg de 25+ à 75$, poursuit le service de communication du ministère de l'économie nationale.

Ci-dessous, les établissements sélectionnés pour assurer la distribution des chinchards :

- Kasa-vubu : Ets Elikya, Mbuku Mbumba, Mukenua 1er, Maïco Froid SA, Psaume23, Tango Group, Mangani, Sukula, Betorona ;

- Kalamu : Ets Malaga ;

- Bandalungwa : Ets Chika, Ets mère double ;

-Ngiri-Ngiri : Maïco Froid, Yango Group ;

- Bumbu : Maïco Froid, Yango Group ;

- Limété : Ets Keren, Gloire de service, Noëlla Business, STE Écho, Ets MDB, Horizon Corporation, Yanbo Groupe, Maïco Froid ;

- Matete : Ets Keren, Elikya, Betorona ;

- Ngaba : STE Écho ;

- Mont-Ngafula : Ets Mama Néné, Ets MDB, Gmaet Entreprise SARL, Maïco Froid, Nana luxe SARL ;

- Kintambo : Ets Ntumba ;

- Kimbanseke : Ets Keren, Groupe CIMU SARL, Gmaet Entreprise SARL ;

- N'djili : Yanbo Groupe, Maïco Froid.

Il sied de rappeler que le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba avait annoncé en novembre dernier l'arrivée de 27.000 tonnes de poissons chinchards de la Namibie estimées à 6 millions de dollars américains. 

Christel Insiwe



Pour la célébration de la rumba congolaise inscrite sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, plusieurs groupes et artistes se sont produits sur la scène dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours, mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 décembre derniers.

Le public a vu jouer des artistes tels que Nyoka Longo, Héritier Watanabe, Fred Kabeya, Karmapa ou encore Manda Chante qui dit à ACTUALITÉ.CD que c’est le moment de travailler pour garder haut la barre de la rumba.

« Je pense que c’est le moment de donner encore plus de force parce que cette reconnaissance mondiale montre qu’il y a un avenir. Il faut donc se mettre encore plus ensemble pour que la rumba soit à la place qu’il faut, la place que voudraient ceux qui l’ont valablement défendue. Que chaque artiste congolais, partout dans le monde, puisse avoir cette intelligence de lever haut l’étendard de cette rumba », a-t-il dit.

Un participant au concert du troisième jour, Yann Tisalakambi, dit reconnaître son identité grâce à ces moments de musique.

« Magnifique. Je me suis senti comme étranger en moi-même. Nous sommes là pour célébrer la rumba, c’est comme un rappel de notre identité que nous ne devons pas oublier de célébrer régulièrement ou quotidiennement », dit-il.

Et à Benjamin Tezangi d’ajouter que cette reconnaissance de la rumba ouvre d’autres opportunités.

« La rumba avec moi, c’est toute une histoire, avec mes oncles quand j’étais petit, on faisait le tour à l’intercontinental. Je suis amoureux de la vieille école de la rumba composée de Tabu Ley, Franco et les autres. Reconnaître la rumba par l’UNESCO aujourd’hui ouvre les portes à de nombreuses opportunités à l’échelle internationale »

Au programme de ces trois jours de concert sans billet et sans droit d’entrée, et mis à part les artistes reconnus, les groupes Rumba Liziba, Vox Africa, Chœur la grâce, Ballet Congo, Ballet Nsango Mbonda, Viva La musica, Quatre étoiles et autres, ont fait des prestations devant un nombre considérable de spectateurs.

Brain Tshibanda, directeur général adjoint du centre Wallonie-Bruxelles et un des organisateurs de l’activité, appelle le gouvernement à mettre en place une politique pour cette rumba reconnue mondialement.

« Il appartient au gouvernement congolais de monter la stratégie et les autres vont l’accompagner en ce moment-là. La stratégie peut exister mais c’est le gouvernement qui doit donner tous les moyens qu’il faut, trouver les ressources humaines pour que la stratégie réussisse », a-t-il affirmé.

Le Président de la république, Félix Tshisekedi qui s’est félicité de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a chargé le Premier Ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen termes, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général et la rumba congolaise, en particulier. 

Depuis l’annonce, le 14 décembre dernier, de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, la fête est dans tous les coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que la rumba parade, ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours.

Emmanuel Kuzamba



L’Opérateur politique Serge Kadima Luabeya, appelle les acteurs de sa plateforme le Front Commun pour le Congo (FCC), à « se réserver des insinuations tendancieuses et abusives tout autant dangereuses et toxiques ». Il l’a dit dans un message adressé à ses camarades.

Originaire du Kasaï, même région que le Chef de l’état Félix Tshisekedi, Serge Kadima dit assumer ses choix politiques. « En effet, chacun de nous est originaire d’une province, voir d’une tribu ou d’un clan sans l’avoir voulu », fait-il observer avant de préciser « mais, au-delà de ces données naturelles, nous sommes tous membres de cette famille politique (FCC/PPRD), parce que nous avons opéré un choix, un choix judicieux et responsable! Et en ce qui me concerne, je suis du Kasaï et j’en suis fier en tout état de cause. »

Alors que certains cadres du FCC originaires de l’espace Kasaï dont le Sénateur Evariste Bishab et Adolphe Lumanu mobilisent pour l’accueil du Président Félix Tshisekedi dans cette région, Serge Kadima considère que c’est un « phénomène que l’on peut observer dans toutes les provinces.»

« Toutefois, il nous est plutôt recommandé de nous atteler à consolider l’essentiel de nos acquis pour un avenir meilleur afin de corriger les erreurs collectives du passé », a conseillé ce cacique du FCC.

Ce cadre de la famille politique du Président honoraire Joseph Kabila, avoue qu ‘il est « certes vrai que pour plusieurs raisons, les camarades de circonstance vont nous quitter à l’instar des certains disciples de Jésus qui l’avaient trahi, mais comme nous le savons tous, cela n’a pas perturbé d’un iota la mission salvatrice du Christ. »

Serge Kadima a affirmé qu’il ne sert à rien en ce moment pour les membres du FCC, de se laisser distraire ni attirer par le miroir aux alouettes.

« Pour ma part, et en mon cor défendant, c’est une question de dignité, car pour un homme politique c’est la conviction, la loyauté et la constance qui comptent », a conclu Serge Kadima Luabeya.

Junior Ngandu



Le député national Guy Mafuta a, ce mardi 28 décembre 2021, appelé le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, à prendre ses responsabilités en rapport avec la situation de Congolais expulsés d'Angola dans des conditions inhumaines.

À cet effet, G. Mafuta promet d'inviter le ministre des affaires étrangères au parlement pour s'expliquer devant les députés nationaux.

« Nous avons beaucoup d'Angolais ici et quand il faut les ramener au niveau de la frontière nous les traitons comme des frères dans les conditions humaines. Ça doit être réciproque. Nous le dénonçons plusieurs fois. Là, il s'agit présentement du ministère des affaires étrangères qui doit prendre ses responsabilités. Les faits se passent dans un État voisin, il faudrait que le ministre des affaires étrangères puisse s'assumer comme tel. Nous en tant qu'élu, nous allons poser des actes que la constitution nous autorise, c'est-à-dire des questions orales ou écrites pour que l'autorité compétente puisse nous donner plus d'informations », a déclaré le député national Guy Mafuta.

Dans la foulée, l'élu de Tshikapa confirme la véracité de la vidéo partagée sur les réseaux sociaux sur les actes que subissent les Congolais expulsés d'Angola.

« Effectivement, j'ai eu a posté cette vidéo-là qui m'a été envoyée par les services d'immigration de Kamako. Avant de la poster, je l'ai appelé pour vérifier ou me rassurer que c'est une vidéo authentique, ils m'ont confirmé que c'est une vidéo authentique. Elle a été prise à Lukapa à Lunda, et vous voyez dans quelles conditions nos compatriotes sont traités avant d'être expulsés. C'est une situation qui est permanente là-bas, ce n'est pas la première fois. Personnellement, j'ai eu l'occasion de le dire devant le ministre angolais des affaires étrangères lors d'une rencontre avec le ministre de l'environnement », a-t-il confirmé.

Selon certaines sources diplomatiques, des centaines de Congolais sont expulsés chaque année de la République d'Angola dans des conditions inhumaines.

Roberto Tshahe

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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