Pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025 du 21 décembre 2025 au 18 Janvier 2026, Sébastien Desabre prend le même groupe avec lequel il a réussi le hold-up dernièrement en novembre contre les Lions Indomptables du Cameroun et les Super Eagles du Nigeria pour les barrages intercontinentaux de mars.
Le Français intransigeant n’a pas renoncé à ses 25 commandos. Il a justement injecté que Simon Banza, qui effectue son grand retour après deux absences successives lors des trêves d’octobre et novembre. Le longiligne avant-centre, qui se refait une santé dans le Golfe avec Al-Jazira (Émirats arabes unis), sera de la campagne de l’hiver prochain pour porter le groupe à 26. Wissa et Bertaud (sans club), sans surprise, ne seront pas de l’aventure. Alors que la CAF lui avait donné l’opportunité d’amener 28 âmes, Desabre a fait le choix impopulaire d’amener aucun renfort, pendant que le nom de Warren Bondo figure dans la liste des présélectionnés. Dans son noyau dur, Desabre fera face à un dilemme pendant la préparation qui lance lundi prochain en Espagne. En effet, Samuel Moutoussamy et Simon Banza viennent de contracter en club, à peine une semaine pour le premier cité, deux jours pour le second, des blessures dont la nature n’a pas été explicitement dévoilée. Est-il aussi que, dans le même ordre, Théo Bongonda et Joris n’ont plus rejoué depuis le succès du 13 novembre contre les Lions.
À l’approche du regroupement de plus de 11 jours à Alicante, avant de mettre le cap sur Rabat, Desabre aura de dernières retouches pour présenter un groupe solide dès le 23 décembre contre les Guépards du Bénin en ouverture du groupe B à 13h au stade Al Médina, puis face aux Lions de la Teranga du Sénégal le samedi 27 décembre au Grand Stade de Tanger, et enfin devant les Zèbres du Botswana le mardi 30 au stade Al Médina. Pour leur 22ᵉ participation à la grande messe, les Fauves Tricolores vont chèrement se prévaloir d’un statut d’outsiders sérieux eu égard à leur montée en puissance de ces deux derniers mois. À un match du Mondial américain, les Léopards sont piqués au vif mentalement et tactiquement. Cette CAN va justement être cet autre test à grandeur nature qui va confirmer leur retour en puissance au-devant de la scène pour jouer enfin le premier rôle.
Jenovic Lumbuenadio
La Maison Blanche a confirmé lundi que les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame se rencontreront le 4 décembre à Washington. Certains dirigeants de la sous-région, dont les présidents burundais et kényan, sont également attendus.
Cette rencontre, annoncée comme une étape clé du processus diplomatique soutenu par les États-Unis, doit permettre aux deux chefs d’État de ratifier l’accord signé en juin et de donner suite au cadre d’intégration économique adopté début novembre. Washington cherche à stabiliser une zone stratégique pour les chaînes d’approvisionnement occidentales en cobalt, cuivre, lithium, or et tantale, et dit continuer à « travailler avec les deux parties », tout en envisageant de faciliter des investissements de plusieurs milliards de dollars.
Mais à l’approche de l’échéance, les divergences persistent. Aucun progrès notable n’a été enregistré dans la mise en œuvre des engagements annoncés en septembre, notamment la neutralisation des FDLR et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais. À Kigali, Paul Kagame affirme que les blocages ne viennent pas du Rwanda et accuse Kinshasa d’avoir renié certains séquencements convenus. Le président rwandais reproche à son homologue congolais d’ajouter des conditions et met en cause ce qu’il décrit comme une position fluctuante des autorités congolaises.
À Kinshasa, la position est inverse. Le gouvernement congolais répète qu’aucun déplacement du président Tshisekedi à Washington ne serait possible sans un début de retrait des forces rwandaises. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, l’a affirmé mi-novembre, et Félix Tshisekedi a réitéré cette exigence vendredi en Serbie, évoquant le respect de la souveraineté congolaise et la nécessité de rétablir la confiance.
Sur le terrain, la situation reste inchangée. Le M23 contrôle toujours Goma, Bukavu et plusieurs axes du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Kigali continue de nier tout soutien au mouvement, tandis qu’un rapport du groupe d’experts de l’ONU publié en juillet affirme que le Rwanda exerce un « commandement et contrôle » sur la rébellion.
La médiation conduite au Qatar entre Kinshasa et le M23 constitue un autre volet du dispositif. Un accord-cadre a été signé, mais son contenu doit encore être négocié et aucune avancée n’a été observée sur les lignes de front. La coexistence des deux processus — Washington et Doha — illustre la complexité du dossier, entre médiation interétatique et discussions politico-militaires.
La question de l’intégration régionale reste également en suspens. Félix Tshisekedi affirme en faire un axe de sa diplomatie, tout en rappelant que les événements de 2022 ont fragilisé la confiance régionale.
À une semaine de la rencontre, les positions demeurent éloignées. Les États-Unis misent sur une fenêtre diplomatique, Kigali accuse Kinshasa d’incohérences et le président congolais maintient ses conditions de départ. La réunion du 4 décembre pourrait ouvrir une séquence décisive ou mettre en lumière les contradictions qui freinent la mise en œuvre du processus engagé depuis près de deux ans.
actualite.cd/CC
Le Festival de la bande dessinée et du film d’animation africaine ‘‘Wapenzi Club’’, est prévu du 5 au 7 décembre à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour célébrer la créativité artistique, selon le communiqué des organisateurs consulté dimanche par l’ACP .
« Le Festival de la bande dessinée et du film d’animation africaine prévu du 05 au 07 décembre 2025 à l’Académie des Beaux-Arts pour célébrer la créativité, est un véritable espace d’échange et d’inspiration pour tous les passionnés de narration visuelle », a-t-on lu.
Selon la source, cette première édition du festival Wapenzi Club ouvre un espace de réflexion, de créativité et d’innovation autour de la bande dessinée du webtoon et de l’animation en RDC.
ACP/CC
L’artiste congolais Hiro a récemment exprimé toute son admiration pour Koffi Olomide. Dans une déclaration brève mais forte, il a décrit le Grand Mopao comme « l’artiste congolais le plus authentique humainement parlant ».
Hiro, qui entretient de bonnes relations avec Koffi, souligne ainsi le caractère vrai et sincère du leader du Quartier Latin, au-delà de sa longue carrière musicale. Cette prise de position a été largement commentée sur les réseaux sociaux, où les fans des deux artistes ont réagi en masse.
Pour Hiro, cette authenticité fait partie des raisons qui expliquent l’impact durable de Koffi Olomide dans la musique congolaise et son influence sur plusieurs générations de musiciens.
En séjour de travail en Serbie, le chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé, ce vendredi 28 novembre 2025, avec les membres de la diaspora congolaise installés dans ce pays. Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés, notamment l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali qui devrait être entériné dans les tout prochains jours.
À ce propos, Félix Tshisekedi a indiqué qu’il se rendrait prochainement aux États-Unis pour procéder à son entérinement, tout en rassurant qu’il n’y aura ni brassage ni mixage au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo.
« Je me rendrai à Washington pour entériner l'accord signé avec le Rwanda sous l'égide des États-Unis et qui a déjà été rendu public en toute transparence. Mais ne vous laissez pas berner : on ne fera ni brassage ni mixage », a-t-il déclaré.
Le président de la République s’est également montré ferme quant au respect de la souveraineté nationale.
« Le respect des accords implique le respect de la souveraineté de notre pays, le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et le rétablissement de la confiance mutuelle. On ne fait pas de commerce régional sans paix ni confiance rétablie », a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « Concernant l’accord d’intégration régionale, sachez qu’il n’y a rien de nouveau. L'intégration régionale, c’est tout ce que j’ai désiré dès mon accession au pouvoir, mais ils nous ont poignardés dans le dos en 2022 ».
Félix Tshisekedi a, par ailleurs, réitéré l’engagement du gouvernement à améliorer les mécanismes d’accompagnement des Congolais vivant à l’étranger dans le cadre des réformes en cours au sein de la diplomatie congolaise, saluant au passage la place de choix qu’occupe la diaspora dans sa vision du développement national.
Junior Ika
Un procès historique s'est ouvert, il y a une dizaine de jours, à la Division des crimes internationaux de la Haute Cour de Kampala, en Ouganda. Il implique un acteur bien connu dans la sphère politico-sécuritaire sous-régionale : Jamil Mukulu, fondateur des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé aujourd'hui très actif dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Arrêté en 2015 en Tanzanie avant d'être extradé vers l'Ouganda, le leader du mouvement terroriste n'est jamais jugé depuis plus de 10 ans et est resté longtemps détenu à la prison de Luzira, dans la capitale ougandaise.
Bien que les débats aient été reportés en février 2026 après la dernière audience du 19 novembre dernier, nombre d'observateurs estiment que le procès tombe à point nommé pour autant qu'il coïncide avec une spirale de violences, particulièrement dans le territoire de Lubero ( Nord-Kivu) où l'ADF a repris du poils de la bête, ciblant plusieurs villages, y compris même des structures sanitaires.
Le jeudi 27 novembre dernier, la société civile locale a, par exemple, rapporté qu'au moins 2.650 civils ont été tués
depuis juin 2024, dont près d'une centaine en seulement 10 jours ces dernières semaines, contraignant une quarantaine d'écoles à suspendre les cours et une dizaine de structures sanitaires à fermer leurs portes.
Ainsi, se dit-on, le procès contre Mukulu pourrait aider à fournir des renseignements sur les réseaux de financement, qui ont pu aider l'ADF à survivre aux opérations militaires de l'armée congolaise mais aussi apporter une lumière sur les raisons exactes de l'activisme d'un mouvement armé né d'une opposition contre le régime ougandais, mais qui s'est métamorphosé en une machine à tuer dans l'Est de la RDC.
Jamil Mukulu est un sujet ougandais converti à l'islam en 1984 avant de se radicaliser peu à peu. En 1996, il initie une coalition armée, les Forces démocratiques alliées (ADF), dont l'une des branches principales était l'Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (NALU) afin de mener une opposition armée contre le régime Museveni.
Selon des affirmations de Jeune Afrique qui cite un rapport de l'ONU de 2002, "entre 1996 et 2001, l'ADF perpètre de nombreux massacres et commet des attentats à la bombe en RDC, tuant environ mille civils et provoque le déplacement de 150 000 autres". Le groupe de Jamil Mukulu est alors accusé d'esclavagisme, mariage forcé, utilisation d'enfants soldats et de terrorisme dans les zones sous son contrôle.
Le leader ADF a tissé des liens avec Al-Shabaab ou encore Al-Qaïda mais a réussi, pendant des années, à échapper à la vigilance des services sous-régionaux grâce à ses dizaines de noms d'emprunt et ses nombreux passeports frauduleusement acquis de plusieurs pays. Mais, en 2015, la police tanzanienne parvient à l'appréhender grâce à l'un de ses collaborateurs.
Après l'arrestation de Jamil Mukulu, Musa Seka Baluku, son second, a alors pris le relai jusqu'à ces jours. Ce dernier, décidément beaucoup plus cruel, a multiplié des attaques contre des agglomérations dans le Nord-Kivu et l'Ituri.
En 2017, il a même rapproché le mouvement ADF de l'Etat islamique qui revendique, depuis plusieurs mois maintenant, les attaques menées contre des civils en RDC. Selon des chiffres avancés par les forces vives de la région, en 10 ans des massacres, plus de 15 mille morts auraient déjà été enregistrés dans les 2 provinces visées, sans compter plusieurs centaines de maisons, des véhicules incendiés, des personnes enlevées et des biens pillés.
Dans son dernier rapport rendu public en ce mois de novembre, le Bureau conjoint des Nations unies a rapporté qu'au moins 1.071 civils ont été tués par ce groupe armé au seul premier semestre 2025. Dans les territoires de Mambasa (Ituri) et Lubero (Nord-Kivu), l'ADF tient désormais des meetings publics à travers lesquels il exprime son intention d'islamiser la contrée.
Isaac Kisatiro, à Butembo
Sa Majesté Sanga Balende a battu Association Sportive New Soger, 3 buts à 0, au Stade Frédéric Kibassa Maliba en marge de la 1ère journée en retard du championnat national congolais, Ligue nationale de football (LINAFOOT).
Depuis le début de la saison, Les Sang et Or de Mbuji-Mayi accusent d'énormes difficultés financières. Malgré cela, les hommes de Claudia Farini font preuve de force de l'âme.
Dans la rencontre contre New Soger de Lubumbashi, Tshiyoyi Kadima est le premier à scorer, dès la 38ème minute, suivi par Fumbenu Nawej à la 40ème. 2 buts à 0, c’est le score à la pause.
Au retour des vestiaires, Sanga Balende continue et amplifie sa domination sur New Soger, méconnaissable sur le terrain, qui a fini par encaisser le 3ème but des hommes de Claudia Farini, Tshibangu Dikok à la 80ème minute.
3 buts à 0 est le score final en faveur de Sanga Balende. Il est aussi la plus large victoire obtenue par les Sang et Or, depuis le début de la saison.
Sa Majesté Sanga Balende enregistre sa 3ème victoire de la saison et la 3ème de suite. Ce qui représente la co-meilleure série des victoires en cours dans tous les 2 groupes A et B, partagée avec TP Mazembe : Contre New Soger (3-0), Tanganyika FC (1-0) et CS Manika (2-1).
Avec la suspension du résultat Tanganyika FC - AS Simba (1-2), Sa Majesté Sanga Balende monte à la 7ème place, avec 10 points en 9 matchs. Il rejoint son adversaire du jour, AS New Soger, qui est 6ème avec le même bilan.
Le classement :
1. TP Mazembe : 17 pts, 8 MJ (+11)
2. FC Saint-Eloi Lupopo : 14 pts, 6 MJ (+4)
3. AS Malole : 13 pts, 6 MJ (+6)
4. FC Lubumbashi Sport : 13 pts, 8 MJ (+3)
5. AS Simba : 11 pts, 6 MJ (+2)
6. AS New Soger : 10 pts, 9 MJ (-1)
7. SM Sanga Balende : 10 pts, 9 MJ (-2)
8. CS Don Bosco : 9 pts, 6 MJ (+3)
9. US Tshinkunku : 8 pts, 6 MJ (-3)
10. AS Saint Luc : 7 pts, 4 MJ (+1)
11. FC Tanganyika : 7 pts, 5 MJ (+1)
12. JSG Bazano : 7 pts, 6 MJ (-3)
13. US Panda B52 : 6 pts, 7 MJ (-8)
14. FC Blessing : 5 pts, 7 MJ (-4)
15. CS Manika : 4 pts, 5 MJ (-3)
16. FC Tshikas : 5 pts, 7 MJ (-4)
radiookapi.net/CC
A trois semaines de la CAN 2025, prévue au Maroc, Tecno a lancé sa campagne 2025 à l’échelle du continent dénommée « Power Your Moment ».
Selon une dépêche de cette marque parvenue, ce vendredi 28 novembre à Radio Okapi, cette initiative célèbre la joie, la passion et les moments décisifs qui forgent ce tournoi emblématique de football africain.
Conçue pour mettre en lumière la manière dont l’écosystème IA de Tecno enrichit chaque instant marquant de la vie des jeunes africains, la marque déploiera une série d’expériences créatives, interactives et culturelles tout au long de la compétition.
La nouvelle campagne s’appuie sur une conviction forte : la jeunesse africaine se trouve, avec ce tournoi du football, à un moment charnière de son histoire.
Avec « Power Your Moment », Tecno propose désormais un écosystème de produits et technologies IA de pointe capables non seulement d’accompagner cette dynamique, mais surtout de la propulser.
De l’écran à la rue, Tecno transforme ce message en expériences tangibles à travers le continent.
Dans les villes hôtes de la CAN, la marque installera des Pop-Up Stores et Fan Zones permettant aux visiteurs de découvrir l’ensemble de l’écosystème : smartphones, accessoires, ordinateurs portables, solutions d’imagerie IA.
Avec “Power Your Moment”, Tecno signe ainsi une campagne qui unit technologie, culture et ambition personnelle, au moment où le football africain s’apprête à vivre une nouvelle page de son histoire.
A l’approche de cette fête du ballon rond, cette marque vise à inspirer tous les Africains à saisir leurs opportunités, partager leurs histoires et embrasser le potentiel de la créativité dopée par l’IA.
Partenaire de la CAN 2025, Tecno réaffirme ainsi son engagement envers une nouvelle génération qui construit son propre chemin et choisit de vivre pleinement son moment.
radiookapi.net/CC
Après les catholiques et les protestants, les autres confessions religieuses de la RDC s’engagent à sensibiliser sur les documents de reconnaissance de génocide de la RDC.
Ces princes des églises ont donné leur accord, vendredi 28 novembre, lors d’un entretien avec le ministre des Droits humains, à Kinshasa.
Au sortir de cet échange au ministère des Droits humains, ces pasteurs et Iman, membres de la plate-forme confessions religieuses, acceptent de vulgariser dans leurs lieux de culte les résolutions de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ainsi que celles de la société civile africaine.
Pour le président de la plate-forme Eglise de réveil au Congo a reconnu que ces deux résolutions vont enrichir leurs prédications afin que le génocide soit reconnu de tous les Congolais.
A travers cette campagne, l’archevêque Evariste Ejiba souhaite que tous les Congolais parlent un même langage sur ce qui se passe dans l’Est de la RDC.
Pour sa part, le ministre des Droits humains , Samuel Mbemba se réjouit que ces interlocuteurs aient accepté de s’engager dans ce combat, initié par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi
Avec cette adhésion des confessions religieuses, la campagne gagne en ampleur, laissant entrevoir une sensibilisation plus profonde des citoyens et une avancée significative vers la reconnaissance des génocides commis par le Rwanda.
radiookapi.net/CC









