GIMS s'apprête à vivre un moment historique de sa carrière. L'artiste débute ce soir sa grande série de concerts à Paris La Défense Arena, la plus grande salle d'Europe, capable d'accueillir plus de 40 000 spectateurs par soir.
Sur une période exceptionnelle de quatre jours, les 19, 20, 21 et 22 décembre 2025, GIMS enchaînera cinq concerts, un exploit rare qui témoigne de sa popularité et de l'ampleur de son succès. Peu d'artistes francophones peuvent se targuer de remplir à plusieurs reprises une enceinte de cette dimension en si peu de temps.
Ces concerts s'annoncent comme de véritables spectacles grandioses, mêlant scénographie spectaculaire, performances vocales et un catalogue de titres devenus incontournables. Du début de sa carrière à ses plus grands tubes actuels, GIMS promet une immersion totale dans son univers musical, devant des dizaines de milliers de fans réunis chaque soir.
Avec cinq spectacles en quatre jours dans la plus grande salle d'Europe, GIMS s'apprête à offrir à son public une expérience hors norme et à conclure l'année 2025 sur une note spectaculaire.
Des chefs d'Etat de la sous-région se réuniront, sauf imprévu, le dimanche 21 décembre prochain en Ouganda, pour tabler sur la crise sécuritaire en République démocratique du Congo, marquée par l'avancée fulgurante du M23 dans le Sud-Kivu.
Des sources diplomatiques corroborées par un rapporteur officiel ougandais que ces dirigeants prennent à prévenir une escalade qui risque de régionaliser le conflit. Aussi, il devra s'agir d'empêcher une situation humanitaire explosive alors que des milliers de déplacés de guerre sont déplorés depuis la reprise des hostilités. Des informations parvenues à 7SUR7.CD indiquent toutefois que la rencontre aurait été programmée à la demande de Kinshasa, même si les canaux officiels congolais restent encore muets sur le sujet.
"Oui, la réunion portera sur les récentes avancées du groupe armé AFC/M23 dans la province du Sud-Kivu ainsi que sur l'aggravation de la crise humanitaire. L'objectif principal de cette réunion est d'éviter un conflit régional", a affirmé un officiel ougandais du ministère des Affaires étrangères, qui s'est confié à la presse locale.
La récente chute d'Uvira a changé la donne dans la guerre en cours. Géographiquement stratégique, la ville est frontalière avec le Burundi, État partenaire de la RDC contre le M23. Ce dernier a déclaré à plusieurs reprises le soutien du régime de Gitega aux autorités congolaises.
Lors de récents combats à Sange et Luvungi sur l'axe Kamanyola-Uvira, dans le Sud-Kivu, des bombes larguées depuis la RDC ont explosé sur le sol burundais. Par ailleurs, la chute d'Uvira a contraint plusieurs centaines de citoyens congolais à traverser vers le Burundi où ils vivent dans une précarité innommable, selon la société civile d'Uvira.
Les autorités burundaises ont averti qu'elles prendraient les mesures nécessaires pour protéger leurs citoyens face aux "provocations du M23", prévenant par ailleurs que l'avancée du M23 pourrait entraîner les pays voisins dans une confrontation directe, avec des risques d'une guerre régionale.
Toutefois, le tour de Kampala de s'impliquer dans le conflit interroge. En novembre 2022, un seulement après le début du conflit en cours, la RDC a fait appel aux troupes de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) pour empêcher la progression du M23. Cependant, un an après, en décembre 2023, Kinshasa s'est détourné de la Communauté est-africaine, l'accusant de faibles résultats et un invité de la SADC.
Dans une sortie médiatique, le dirigeant ougandais, Yoweri Museveni, avait alors insinué que les solutions à la crise du M23 étaient au sein de l'EAC et non ailleurs, le Rwanda, accusé par Kinshasa d'être le parrain de la rébellion, étant également membre de cette communauté sous-régionale.
Isaac Kisatiro, à Butembo
Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a reçu ce jeudi, à Kinshasa, Mohamed Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine (UA).
Selon la Présidence de la République, les deux personnalités ont échangé sur la guerre d’agression menée par le Rwanda contre la RDC ainsi que sur les perspectives d’un accompagnement de l’Union africaine dans les efforts engagés dans le cadre des processus de paix de Washington et de Doha.
« L’Afrique n’a pas abandonné la RDC et l’Union africaine souhaite que ce pays retrouve la paix et la stabilité », a déclaré Mohamed Ali Youssouf, cité dans une dépêche de la cellule de communication de la Présidence.
Cette rencontre, souligne la même source, constitue une étape « importante » dans la mobilisation diplomatique autour de la crise congolaise. Elle confirme que la RDC peut compter sur l’appui de l’Union africaine pour progresser vers une paix « durable », malgré les défis sécuritaires persistants dans l’Est du pays.
Raphaël Kwazi
En séjours dans la capitale congolaise dans le cadre d'un projet avec la ville de Kinshasa, l’ancien ministre de la Défense, André Flahaut a salué, vendredi 19 décembre, la coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.
Il s’est entretenu à huis clos avec le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita à Kinshasa.
Au sortir de cette audience, Cet ancien haut fonctionnaire belge s'est exprimé en ces termes :
« Je crois fermement comme ancien ministre de Défense belge, qu'il est important de s'inscrire dans un mouvement qui remet à l'ordre du jour, la solidarité entre le RDC et la Belgique, par le partage d'expérience ».
Il a par la même occasion salué l’accompagnement de Bruxelles dans le renforcement de capacités des Forces armées de la RDC.
La visite d’André Flahaut intervient quelques jours après la récente visite du ministre de la Defense et du Commerce extérieur belge, Theo Francken.
Pour sa toute première visite officielle en RDC, le ministre de la Défense belge avait réaffirmé le soutien de son pays face aux défis sécuritaires que traverse l’Est du Congo.
radiookapi.net/CC
Les corbeaux de Kananga ont infligé un nul d'un but partout au TP Mazembe de la ville de Lubumbashi. Le match s'est joué ce jeudi 18 décembre 2025 au stade des jeunes de Katoka à Kananga, dans le Kasaï-Central.
Ce sont, pourtant, les corbeaux de Lubumbashi qui ont lancé les hostilités. Sur une passe de Ndongala, Landjesi Nkhoma s’emploie sur le côté droit et branche pour son compatriote Malawite Patrick Mwaungulu. Celui-ci bien placé, surgit et bat le gardien de Tshinkunku de la tête pour l'ouverture du score (0-1).
Avant la fin de l'acte 1 de ce match, l'Union sportive Tshinkunku de Kananga, devant son public, va réagir. Sur coup-franc, Makiese s’impose de la tête dans les airs, le retard dans la sortie du gardien Marc Diouf donne ainsi l’occasion aux locaux d’égaliser( 1-1).
Avec ce partage d'un point entre les corbeaux de Kananga et ceux de Katanga, Mazembe grimpe d'un point, soit 27 points et reste en tête du classement provisoire de la 31ème édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT). Et son adversaire, l'US Tshinkunku, pointe avec 16 points pour 12 matchs disputés.
José Mukendi
Les Kamikazes de Simba de Kolwezi sont allés s'imposer ce vendredi 19 décembre 2025, à Kananga, devant l'association sportive Saint-Luc du Kasaï-Central (1-2). Une prestation XXL qui renforce la position des protégés du coach Daoula Lupemba.
D'abord, ce sont les Kanangais qui ouvrent le score. Et c'est par l'entremise de Mbayambo à la 15ème minute (1-0). L'égalisation de Simba intervient à la 43ème minute grâce à Nsona Kinkela. Dans les temps additionnels (90+3), c'est Thango Mondeke qui va permettre à Simba de prendre le dessus sur Saint-Luc (1-2).
Avec cette nouvelle victoire, le club de Kolwezi prend provisoirement la tête du classement avec 28 points et pointe comme l'un des favoris dans l'obtention d'une place à la prochaine étape des playoffs de la 31ème édition de la Ligue nationale de football, et devance Mazembe qui reste à 27 points. Son adversaire, Saint-Luc de Kananga, compte à son actif 14 points pour 9 sorties seulement.
José Mukendi
L’ancien président irakien, Barham Salih, a été élu ce jeudi 18 décembre 2025 au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au cours d’une assemblée générale à New-York. Selon un communiqué de l’ONU, le successeur de Filippo Grandi a été désigné à l’issue d’un processus compétitif ayant attiré des candidats issus de plusieurs pays. Barham Salih devrait entrer en fonction le 1er janvier 2026 et sera basé à Genève, en Suisse.
« Barham Salih compte plusieurs décennies d'expérience dans la fonction publique au plus haut niveau, marquées par un leadership stable et une diplomatie avisée. Originaire d'un pays récemment touché par les conflits, les persécutions et les déplacements de population, il dispose d'une expérience directe des défis auxquels sont confrontés aujourd'hui de nombreux réfugiés. Son parcours et son expérience font de lui la personne idéale pour diriger le HCR, à une époque marquée par des déplacements de population à grande échelle et des défis humanitaires et politiques de plus en plus complexes », a déclaré Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sortant.
L’ancien président irakien a indiqué que son expérience guidera son programme de leadership, fondé sur l’empathie, le pragmatisme et le respect du droit international.
" Ayant moi-même été réfugié, je sais combien la protection et l'assistance peuvent transformer une vie. Cette expérience guidera mon programme de leadership, fondé sur l'empathie, le pragmatisme et le respect du droit international. Ma priorité sera le sort des réfugiés et des personnes déplacées de force; en protégeant leurs droits et leur dignité et en œuvrant à trouver des solutions concrètes, je ferai en sorte que le déplacement soit temporaire et non une fatalité", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter :
" Face à l'immense nombre de personnes déplacées et à la pression considérable exercée sur les ressources humanitaires, la réalisation du mandat du HCR exigera une réaffirmation de son efficacité, de sa transparence et de son efficience. Il s'agit d'une responsabilité partagée. Le Haut-Commissariat poursuivra les importantes réformes entreprises ces dernières années afin de renforcer son efficacité sur le terrain et d'assurer une utilisation optimale des ressources financières. Je travaillerai avec nos États membres et nos partenaires des secteurs public et privé ainsi que des organisations caritatives pour apporter une aide aux personnes qui en ont le plus besoin".
Il prend la tête du HCR dans un contexte où l'institution est confrontée à une crise mondiale d'ampleur. Il existe ce jour, plus de 122 millions de déplacés de force dans le monde, d’après le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi qui s’exprimait en octobre dernier à l'ouverture de la 76e session du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Genève en Suisse.
De la Syrie au Myanmar, du Soudan du Sud au Yémen, de l’Afghanistan à République démocratique du Congo, mais aussi en Ukraine et au Soudan, des conflits ont conduit au déplacement de millions de personnes. En Amérique latine et dans les Caraïbes, des crises complexes entraînent des déplacements complexes, notamment de Vénézuéliens, de Nicaraguayens, d’Haïtiens et d’autres populations.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a souligné les conséquences extrêmement néfastes des coupes budgétaires de cette année. « Notre budget pour 2025, approuvé, s'élevait à 10,6 milliards de dollars, un montant similaire à celui des années précédentes. Ces dernières années, nous avons reçu environ la moitié de nos besoins budgétaires, soit environ 5 milliards de dollars par an », a-t-il indiqué. Pour lui, cette situation pourrait non seulement " contraindre à de nouvelles coupes budgétaires, affectant les réfugiés et les pays d'accueil, mais aussi nous exposer à un début d'année 2026 très difficile, car nous ne disposerions d'aucun report de fonds ni de liquidités pour couvrir nos engagements en début d'année".
Le mandat de dix ans de M. Grandi en tant que Haut Commissaire prendra fin le 31 décembre 2025. Il a débuté son mandat en janvier 2016 et a depuis guidé la réponse du HCR face aux crises majeures de déplacement dans le monde, notamment en Syrie, en Ukraine, au Soudan, en République Démocratique du Congo.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, salue la décision prise par l'Assemblée générale d'élire Barham Ahmed Salih, de nationalité irakienne, au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour un mandat de cinq ans. M. Salih succédera à Filippo Grandi (Italie), auquel le Secrétaire général a exprimé sa plus profonde gratitude pour son leadership et ses efforts inlassables en faveur de la protection des réfugiés, des personnes déplacées et des apatrides.
Malgré les réductions importantes des financements humanitaires cette année, le HCR reste présent dans 128 pays, avec près de 90% de ses plus de 14 600 employés travaillant sur le terrain. Ce mois-ci, le HCR marque 75 ans d’engagement pour la protection des personnes contraintes de fuir.
Clément MUAMBA
Le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé vendredi à l’unanimité le mandat de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), adoptant par 15 voix sur 15 une résolution prolongeant la mission dans un contexte de fortes tensions diplomatiques et d’aggravation du conflit dans l’est du pays.
Après le vote, la Russie a qualifié le texte de « compromis douloureux », tandis que la Chine a estimé que la MONUSCO ne devait pas « servir les intérêts des puissances ». Les États-Unis ont, pour leur part, affirmé que les négociations avaient été « perturbées par ce qu’a fait le Rwanda et le M23 pour saper les efforts de paix », dénonçant des violations des accords de Washington.
Porte-plume du texte, la France a défendu un compromis visant à maintenir les priorités traditionnelles du mandat tout en tenant compte des récents développements politiques, notamment les processus de paix de Washington et de Doha. Cette approche a été soutenue par les États-Unis, favorables à un rôle accru de la mission dans l’appui aux efforts de paix et au cessez-le-feu, tout en accusant Kigali de soutenir le M23.
La Chine et la Russie ont, à plusieurs reprises au cours des négociations, exprimé leurs réserves, rompant la procédure de silence pour dénoncer une possible politisation du mandat et une subordination de la MONUSCO à des processus extérieurs au cadre onusien. Elles ont plaidé pour une lecture plus prudente et restrictive du rôle de la mission.
Les membres africains du Conseil, réunis au sein du groupe A3 Plus, ont insisté sur la mise en avant du leadership africain, notamment la médiation conduite par le Togo sous l’égide de l’Union africaine, ainsi que le rôle des organisations régionales.
Ces divergences ont débouché sur un texte de compromis, maintenant les effectifs et les priorités clés de la MONUSCO, tout en ouvrant la voie à un appui encadré à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et à d’éventuelles révisions ultérieures du mandat en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.
actualite.cd/CC
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a appelé à la vigilance mercredi 17 décembre, exprimant des réserves quant aux déplacements qu’effectueraient des troupes de la rébellion M23/AFC à partir d’Uvira, selon plusieurs sources.
Sur son compte X, le ministre s’interroge : « Quel crédit accorder à cette manœuvre unilatérale du M23 ? »
Il affirme en revanche : « Nous attendons le retrait effectif des troupes rwandaises de toutes les parties occupées de notre territoire ».
Plusieurs sources indiquaient mercredi soir que des troupes de la rébellion, accompagnées de leur matériel, seraient en train de se diriger vers la périphérie de la ville d’Uvira.
L’AFC/M23 avait annoncé lundi son intention de se retirer d’Uvira, à la demande de la médiation américaine. Les rebelles occupent cette ville depuis le 10 décembre.
radiookapi.net/CC
Le retrait annoncé de l’AFC-M23 de la ville d’Uvira reste encore incertain ce jeudi matin 18 décembre. Alors que le mouvement rebelle a affirmé débuter le processus de retrait de ses troupes du chef-lieu provisoire de la province Sud-Kivu, certaines sources confirment cette opération, d’autres doutent de sa réalité.
Ce jeudi matin, la ville d’Uvira s’est réveillée dans le calme, selon des sources locales. La population poursuit ses activités habituelles, malgré les rumeurs persistantes autour du départ des rebelles.
Des signes de départ vers Kamanyola
Depuis mercredi soir, plusieurs témoins affirment que des combattants de l’AFC/M23 quittent la ville avec leurs effets militaires, en direction du nord vers Kamanyola, leur position initiale. Un notable d’Uvira indique que certaines maisons occupées par les rebelles, notamment au quartier Nyamianda, ont déjà été libérées. D’autres témoins signalent une présence des combattants en position de départ vers la plaine de la Ruzizi.
Cependant, tous les éléments ne sont pas encore sortis. Certains sont visibles sur la route menant vers le Burundi, tandis que d’autres, identifiés comme des policiers du M23, circulent encore dans la ville. Une partie de la population considère ce retrait comme un trompe-l’œil.
Affrontements à Fizi
Parallèlement, des affrontements ont opposé mercredi les rebelles de l’AFC/M23 aux FARDC dans plusieurs villages du territoire de Fizi, à moins de 30 km au sud d’Uvira.
L’administrateur du territoire, Samy Kalonji Badibanga, a confirmé ces combats ce jeudi matin. Ils se sont déroulés autour des villages de Kazimia, Some et Sebele, entraînant un déplacement massif de la population, en majorité des femmes et des enfants.
radiookapi.nert/CC









