La conférence nationale sur les alternatives socioéconomiques à l'exploitation artisanale a été ouverte à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le mercredi 03 avril 2024.

Ces assises s'inscrivent dans le cadre d'analyser et de présenter les activités secondaires à l'activité minière pour susciter l'intérêt des femmes exploitant dans les carrés miniers de la République démocratique du Congo.

D'après la Women In Mining DRC qui organise cette conférence de trois jours, les résultats attendus doivent aller dans le sens d'éveiller la conscience de la femme quant au danger de l'activité minière pour une meilleure reconversion et de formuler des recommandations pour son accompagnement par le gouvernement et les entreprises minières.

Dorothée Masele, présidente de la WIN DRC a souhaité que les femmes évoluant dans les mines puissent changer des paradigmes pour trouver d'autres moyens pour la survie une fois que les mines seront fermées.

« Ce thème a son sens car cette exploitation minière artisanale qui visait à créer une classe moyenne en RDC, à créer les emplois des congolais, il y a tant de défis qui l'empêche d'atteindre ces objectifs. Le secteur minier de la RDC ainsi que tous les efforts qui sont fournis servent à satisfaire les pays déjà développés. Nous exploitons tant de minerais, cuivre et cobalt, maintenant c'est l'afflux vers l'extérieur. Cette exploitation ne nous a pas du tout développés. Moi, je parlerai d'une pauvreté honteuse pour le pays qui est riche mais qui ne sait pas capitaliser toutes ces ressources naturelles pour développer ses populations. Il faudrait que nous puissions changer les approches et voir qu'est-ce qui n'a pas marché et comment est-ce que nous pouvons maintenant trouver la manière de saisir toutes ces opportunités qui nous sont données", a-t-elle déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

Une satisfaction pour BGR, Institut fédéral des géosciences et des ressources naturelles qui a financé cette conférence nationale sur les alternatives socioéconomiques en faveur des femmes évoluant dans les mines.

« Cette coopération s'inscrit dans le cadre de la coopération germano-congolaise pour le développement soutenu par le ministère fédéral. Depuis 2022, nous avons également intégré les questions de genre dans notre projet en RDC, en partenariat avec le ministère des mines et Women In Mining afin de promouvoir l'autorisation économique des femmes dans le secteur minier. Dans une optique de développement durable, nous cherchons à améliorer les conditions de vie des communautés locales, à réduire les impacts environnementaux, à diversifier l'économie et à inclure les femmes et les jeunes dans ce processus », a fait remarquer Moritz Michel, directeur du projet BGR.

Pour la Fédération congolaise des entreprises du grand Katanga à travers la chambre des mines, les femmes évoluant dans les mines artisanales en RDC doivent trouver d'autres moyens de subsistance pour arriver à développer sa contrée.

« C'est ici l'occasion de lancer un appel aux femmes des mines particulièrement celles qui évoluent dans les mines artisanales de se tourner vers d'autres activités lucratives légales moins contraignantes et moins dangereuses que les mines. Vous deviendrez alors moteurs de la diversification économique. Ces activités alternatives ont fait l'objet d'une des formations que la WIN Drc a organisée au courant de l'année dernière. A mon humble avis, l'agriculture serait une bonne alternative à la mine artisanale », a déclaré Louis Watum.

Du 03 au 05 mars 2024, plusieurs femmes évoluant dans les mines venues des provinces du Haut-Uele, des Kivu, du Maniema, du grand Kasaï, de Kinshasa et du grand Katanga prennent part à cette conférence nationale sur les alternatives socioéconomiques à l'exploitation artisanale à Lubumbashi.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



La société des télévisions Canal+ a inauguré, le jeudi 4 avril 2024, une nouvelle boutique à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, dans le sud-est de la République démocratique du Congo. 

Cette nouvelle boutique est située sur l'avenue du 30 juin, à quelques mètres de l'église catholique Maria Polis, située dans la commune de Manika. 

Plusieurs personnalités du Groupe Canal ont pris part à cette cérémonie inaugurale, notamment le directeur régional dans le Grand Katanga et Kasaï, Boukary Zorom, le responsable secteur, Laurent Sompo. 

Dans son mot, Laurent Sompo affirme que cette nouvelle boutique reflète "la vision commune de rendre le meilleur du divertissement accessible à tous". 

"Cette nouvelle boutique incarne notre engagement indéfectible envers la ville de Kolwezi et ses habitants. Elle reflète notre vision commune de rendre le meilleur du divertissement accessible à tous ici même au cœur de notre communauté. Avec cette boutique, nous nous engageons à offrir bien plus une simple sélection de contenus de qualité, nous offrons un lieu de rencontre, d'échange et de découverte pour tous ceux qui partagent notre passion pour le Cinéma, les séries, le Sport et bien plus encore", a-t-il dit.

Boukary Zorom souligne, de son côté, que cette nouvelle boutique va offrir aux clients un univers aux merchandisings à la pointe avec un design sans pareil. 

"Ce Canal+ Store va offrir aux visiteurs, aux clients et à toutes les personnes qui désirent, un univers aux merchandisings avant-gardistes avec un design sans pareil pour permettre que vous puissiez avoir des instants de vie agréables, une expérience que vous pouvez ressentir, et vivre l'instant d'une expérience Canal+ (…) Notre personnel qualifié, c'est-à-dire les revendeurs et les responsables auront donc le plaisir de vous accueillir afin de pouvoir permettre que les populations qui viendront soit pour acheter un kit, soit pour renouveler un abonnement, soit pour des renseignements, puissent donc vivre l'expérience parce la qualité et l'expérience qu'il y a font partie de notre ADN", a-t-il déclaré. 

Dans la foulée, Boukary Zorom annonce que Canal+ va, dans les tout prochains jours, offrir à ses nombreux abonnés le décodeur connecté. 

"Canal+ est aujourd'hui un acteur majeur du digital en RDC et plus particulièrement dans la région du Katanga et du Lualaba. Grâce à notre application Canal+, vous avez donc la possibilité de découvrir vos programmes en mobilité, c'est-à-dire sur vos supports mobiles, votre smartphone, votre ordinateur et votre tablette. On n'a plus forcément besoin d'être devant la télé afin de pouvoir profiter de ses programmes. En mobilité, on peut donc continuer à suivre. Et ce n'est pas tout, il y a encore des innovations qui arrivent. Effectivement, bientôt nous allons donc offrir le décodeur connecté, un décodeur intelligent qui va transformer votre téléviseur en une salle de ciné. Votre salon deviendra une salle de ciné complète avec plus de 50.000 programmes à la demande comme vous voulez, quand vous le voulez, pour peu que vous ayez une connexion internet acceptable", a-t-il ajouté. 

Pour sa part, le maire de la ville de Kolwezi représenté à cette manifestation par Kaponda Ilunga, a salué les différentes innovations annoncées par ce groupe audiovisuel français. 

Il convient de rappeler par ailleurs que c'est depuis 10 ans que Canal+ RDC est présent dans la province du Lualaba. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



L’humoriste congolais, Herman Amisi, annonce un spectacle inédit, le dimanche 30 juin 2024, au Casino de Paris, en France. Cet ambassadeur de la culture congolaise l’a annoncé, mercredi dernier, sur les antennes de TV 5 Monde.

« Surveillez le Fleuve : le bilan, c’est le thème de cette grande manifestation, c’est juste pour dire à la diaspora que ceux qui étaient au pays ont fait leur travail mais au niveau de la diaspora on doit savoir qu’est-ce qui a manqué, ils nous doivent des explications, c’est une sorte de restitution », a déclaré Herman Amisi.

Natif de Lubumbashi , dans le Haut-Katanga, celui qu’on appelle « Daddy » exhorte les congolais et même des africains à se mobiliser pour la réussite de cet événement. Herman Amisi est connu pour son sens élevé de créativité. Il a créé plusieurs slogans, entre autres : « je suis dans les bruits et surveillez le fleuve ».

actuRDC/CC



Marthe Kasalu Tshisekedi, mère du président de la République est cité dans plusieurs affaires houleuses depuis la prise du pouvoir par son fils Félix Tshisekedi. D’après des indiscrétions, plusieurs cadres offriraient des présents à la mère du Chef de l’État en contrepartie d’un positionnement dans le prochain gouvernement.

Marthe Kasalu Tshisekedi serait la porte politique qui donnerait un accès direct au gouvernement. D’après nos sources, plusieurs élites font des courbettes soit, pour sauver leurs postes, soit pour accéder à la gestion du pays. Les proches de la famille présidentielle révèlent une dame puissante bénéficiant de la totale confiance de son fils.

« Maman Marthe est la clé idéale pour accéder à tous les grands postes du pays. Il a la confiance du président de la République et ce dernier ne lui refuse presque rien. Sont heureux ceux-là qui passent sous sa bénédiction car toutes les portes du pays sont ouvertes devant eux», a dit notre source.

D’après des sources concordantes, Maman Marthe Kasalu Tshisekedi aurait même invité le maire de la ville de Lubumbashi et les bourgmestres à Mbuji-mayi pour les intimer les ordres au sujet de la gestion des déplacés de Lwena.

Actu RDC/CC

 


La place des artistes, référence du rond-point Victoire dans la commune de Kalamu, devient repoussante. Tout autour de ce lieu public, représenté par deux mains rassemblées en forme d'un poing, et par la statue de l'emblématique musicien congolais Luambo Makiadi, gisent des tas d'immondices, principalement des bouteilles plastiques, incinérées là sur la chaussée, laissant disséminer une fumée malodorante.

Peiné par cette crasse, Jonathan, assis sur sa moto, s'insurge contre les agents commis à la collecte des taxes sur le terrain, qui ne prennent pas soin d'évacuer les détritus. « Tout ce qui les intéresse, c'est d'arrêter les véhicules. Ils font ouvertement fi de l'insalubrité qui règne depuis très longtemps ici à Victoire. Au lieu d'évacuer ces saletés, ils préfèrent les brûler ici même. Voyez vous-même, il est encore très tôt le matin, mais regardez la saleté. Pas de parking, alors qu'ils ont récolté de l'argent. On ne sait plus que dire, surtout qu'ils ont eux-mêmes dit que le pays est déjà mort », lâche-t-il avec rage.

Pour Trésor, un jeune homme en attente d'un taxi, l'inaction des autorités face à cette situation a fait que les Kinois s'y sont habitués. « Étant donné que les autorités n'arrivent pas à trouver des solutions, les Kinois se sont habitués à la saleté. Et même quand on vient arranger, cela ne dure que quelques heures avant de revenir au même état. Prenons par exemple les bouteilles plastiques, elles devraient avoir un endroit approprié pour leur évacuation. Ce qui n'est pas le cas. Partout à Kinshasa, même au centre-ville, elles sont là, avec des sachets, des cartons », constate-t-il.

Papa Jules n'en revient pas. Il dit avoir mal de voir le rond-point Victoire devenir ainsi méconnaissable, au point d'être méprisé par ceux qui ne l'ont jamais connu avant. « J'ai vraiment très mal. Cet endroit était le miroir de Kinshasa. L'image qu'il donne aujourd'hui peut amener ceux qui ne l'ont pas connu avant à le mépriser. C'est tout simplement parce que les autorités ne jouent pas suffisamment leur rôle », a-t-il déploré.

À quelques mètres de là, sur le flanc gauche de l'avenue Victoire, juste en diagonale de la maison communale de Kalamu, une montagne d'immondices s'élève. En face de l'église Saint-Joseph, à un mètre seulement de l'arrêt de bus des Transco, se dégage une odeur nauséabonde qui fait cracher les passants et les étudiants. « Regardez ! C'est presque en face de la maison communale. Ils voient cette poubelle avec cette odeur nauséabonde mais ne font rien. Moi, je me demande tout simplement si nos autorités voient tout ce qui se passe dans la ville de Kinshasa », regrette François Mande, étudiant à l'Université de Kinshasa, faisant la queue pour entrer dans le transport.

Malgré toutes les initiatives prises, tant par le gouvernement central que provincial, l'insalubrité reste un problème insoluble à Kinshasa. « Kinshasa Bopeto », concept qu'avait lancé l'actuel gouverneur de la capitale, n'a pas réussi à juguler cette hydre. En avril 2022, le président de la République, Félix Tshisekedi, a inauguré « Kintoko », une usine de recyclage des déchets plastiques située à Limete, à Kinshasa. Trois ans après, ce travail n'a toujours pas porté ses fruits, eu égard à la réalité sur le terrain.

Samyr Lukombo



Une folle rumeur, dont il restera d’identifier l’origine et les motivations, s’est répandue dans les réseaux sociaux depuis l’annonce de la nomination d’une femme Premier ministre, lui attribuant des origines étrangères à son identité authentique. La rumeur voulait, en effet, que Judith Tuluka, bientôt 57 ans, soit fille d’un expatrié européen, dont la rumeur n’a pas donné l’identité, et d’une femme luba.

Conséquence : elle ne serait Ne Kongo que par son mari, Roger Tuluka dont les origines ne souffrent d’aucun doute.

Notre confrère Christian Lusakweno, également originaire du Kongo Central, a eu le réflexe professionnel de dissiper cette rumeur au cours de l’émission Le Débat de ce mardi sur Top Congo.
On retient que la nouvelle Première Ministre est fille d’une mère prénommée Maman Eliane. Digne fille ndibu, celle-ci est originaire de Kimpangu dans le territoire de Mbanza Ngungu.

Quant au père (Image d’illustration), décédé en 1995, il s’appelait Michel Suminwa Kisamba Onkandiangazi. Il fut pendant longtemps Ministre plénipotentiaire (Représentant) du Zaïre (aujourd’hui RDC) au marché commun, aujourd’hui Union européenne.

Il va ensuite être affecté à Bruxelles comme Premier conseiller d’Ambassade.
À ces fonctions, Michel Suminwa va suivre le projet de construction du barrage hydroélectrique d’Inga dont deux noms emblématiques d’ingénieurs congolais sont connus : Alexis Mutanda, propriétaire notamment du journal La Tempête des Tropiques et grand ami d’Etienne Tshisekedi.

Encore vivant, Mutanda est aussi membre de l’Udps dont il est l’un des grands contributeurs. Le père Suminwa sera aussi sur les mêmes traces du Sphinx de Limete.

L’autre ingenieur c’est Antoine Ghonda Mabansa, le père (encore vivant) d’Antoine Ghonda Mangalibi, politicien bien connu et propriétaire de Mbwela Lodge.

Après Bruxelles, le père Michel Suminwa va ensuite être affecté à l’ambassade du Zaïre à Ndjamena avant d’être nommé plus tard PCA de la sucrière de Kwilu Ngongo.

Ainsi donc, ni étrangère ni luba, Judith Suminwa Tuluka est une Ne Kongo, et 100% fille ndibu. Son mari, Roger Tuluka, également du Kongo Central, est le fils du commerçant Désiré Victor Tuluka Mfumu Mpembe qui était propriétaire de la chaîne d’alimentations « Chez Yaya ».

Les pères Tuluka et Suminwa furent de grands amis.

JDW



Ce mercredi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a inauguré la matinée de l’emploi organisée par l’Office national de l’emploi (ONEM), affirmant sa volonté de créer un avenir professionnel robuste en République Démocratique du Congo (RDC). Avec une vision ambitieuse de générer plus de 6,4 millions d’emplois d’ici 2028, le Président a souligné l’importance de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes pour atteindre cet objectif.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son engagement à placer l’emploi au cœur du développement du pays, une priorité jamais vue auparavant dans l’histoire congolaise. L’ONEM, en tant qu’organe clé de régulation du marché de l’emploi en RDC, joue un rôle central dans cette mission en enregistrant les demandeurs d’emploi, en facilitant la recherche d’opportunités professionnelles et en fournissant des statistiques cruciales sur le marché du travail.
Delphin Kankolongo


L'ancien président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa et actuel député national de la circonscription électorale de la Funa, Godé Mpoyi, a révélé qu'en République démocratique du Congo, aucun député national ne touche jusqu'à ce jour au-delà de 5300 dollars américains.


Pourtant, dans un passé récent, le député national honoraire Delly Sessanga affirmait qu'un député national touchait  des émoluments à hauteur de 16 millions de FC, et d’autres rubriques qui sont alimentées en termes de soutien, de prime qui pouvaient effectivement atteindre un montant  de 21.000 dollars. 

Le député national Godé Mpoyi a déclaré que le montant propagé dans les réseaux sociaux est un montage grossier.

"Un élu a ses électeurs, et ces derniers expriment leurs besoins selon la rémunération de leurs élus.  Lorsque vous mentez que le député touche 33.000 dollars, cela peut créer une rupture entre les électeurs et leurs élus, et même briser les foyers de ces élus", a-t-il dit.

Et d'ajouter : "Aucun député ne touche jusqu'à ce jour, au-delà de 5.300 dollars. Et aucun député ne touche à ce jour 33.000 dollars". 

A l'en croire, depuis que cette nouvelle législature a commencé et qui accuse déjà deux mois d'arriérés, il n'a pas personnellement vu un député national percevoir 33.000 dollars américains en termes d'émoluments.

Fadi Lendo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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