L’importance du « slam » (une poésie déclamée dans un espace public, avec ou sans un accompagnement musical), dans les écoles, a été expliquée jeudi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par un jeune poète pour éviter la confusion dans l’esprit des élèves,  amateurs, de ce  genre de littérature, a constaté l’ACP jeudi.

«Le +slam+ est d’une grande importance capitale dans le cadre scolaire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il permet aux élèves d’exprimer leurs émotions et leurs pensées de manière créative, favorisant ainsi une meilleure compréhension de soi.

En écrivant tout comme en récitant des slams, les apprenants améliorent en même temps leur maîtrise de la langue et enrichissent leur vocabulaire.(…) Intégrer cette forme d’art au programme scolaire, c’est offrir aux élèves un espace pour s’exprimer librement tout en développant des compétences essentielles, puisque le slam stimule la créativité et l’innovation, des compétences essentielles dans le monde moderne », a indiqué Bila Ntambwe L’importance de l’art du slam dans les écoles.

Pour Bila Daniel, l’art du slam est également important à plusieurs égards, d’autant qu’il est parfois utilisé comme moyen d’expression, une arme de paix et un outil de plaidoyer.

« Se produire devant un public aide à développer la confiance en soi et à surmonter la peur de s’exprimer. De plus, le slam aborde souvent des thèmes sociaux et politiques, éveillant les élèves à des problématiques contemporaines et les incitant à réfléchir sur le monde qui les entoure », a-t-il dit en ajoutant  que «cet art valorise la diversité des voix et permet aux élèves de découvrir différentes cultures et perspectives tout en favorisant l’empathie ».

Le jeune poète a, par ailleurs, signalé que les ateliers de slam, qui selon lui, encouragent le travail collaboratif et renforcent les compétences interpersonnelles grâce au partage d’idées et à la critique constructive, sont également nécessaires et importantes pendant le processus de développement des apprenants.

Natif de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, Bila Daniel est initiateur du concours de la poésie en ligne dénommée : « Plume boyomaise ».

Évoluant en solo, Bila a lancé depuis la semaine dernière son programme “ slam à l’école ”, pour donner de l’ampleur au Slam, cet art de la scène qui commence à gagner du terrain en République Démocratique du Congo.

 ACP/JF

 


La danse folklorique a été considérée à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), comme un vecteur d’expression artistique spécifique à chaque groupe  ethnique, a indiqué vendredi  une danseuse professionnelle, lors d’un entretien à l’ACP.

«La danse folklorique occupe une place fondamentale dans la société. Elle constitue un vecteur d’expression artistique propre à chaque ethnie en République Démocratique du Congo, reflétant ainsi son identité culturelle», a déclaré Raphy Zuma , danseuse professionnelle.

«Elle contribue au développement du tourisme culturel. De plus, elle permet de conserver et de transmettre les traditions, les récits et les croyances ancestrales aux générations futures», a-t-elle ajouté.

Selon elle, la danse folklorique représente un patrimoine immatériel précieux qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire.

«La danse folklorique représente un patrimoine immatériel précieux qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire, elle  rassemble les individus, favorise la cohésion sociale et offre un espace d’expression collective. Elle sert souvent à célébrer des moments importants tels que les mariages, les rites de passage ou les célébrations agricoles», a-t-elle souligné 

Les meilleurs moyens pour exprimer son talent sur scène

En tant que professionnelle de la danse, Zuma a partagé des conseils pour aider les jeunes filles souhaitant faire de la danse leur métier.

«Pour bien exprimer son talent sur scène en tant que danseuse, il est essentiel de maîtriser d’abord les bases selon le style choisi et de s’engager dans un perfectionnement continu. Il est également important de rester concentré pendant l’échauffement et de préparer son corps afin d’éviter les blessures. Regarder des vidéos, suivre des danseurs professionnels, rejoindre des ateliers ou des groupes locaux est bénéfique. Intégrer une troupe ou un groupe de danse permet de pratiquer sans relâche sa passion», a-t-elle expliqué.

«Être curieux est également un atout. Apprendre les différents styles de danse, assister régulièrement à des spectacles, et observer attentivement d’autres danseurs tout en s’ouvrant à la culture enrichissent l’expérience. La créativité joue un rôle clé ; il s’agit de savoir innover à partir des mouvements des autres, de créer à partir de tout ce que l’on observe dans la nature, d’improviser et de développer une touche personnelle», a-t-elle conclu.

Douée en style Ndombolo et au ballet national, Raphy Zuma a commencé à danser lors  des mariage dès l’âge de 9 ans. Elle a construit son image au point de devenir une danseuse professionnelle, reconnue pour sa capacité à danser dans tous les styles populaires de la République Démocratique du Congo, la danse urbaine et autres. 

ACP/ODM/CC

 


Le rôle central de certaines chanteuses dans l’industrie musicale a été relevé vendredi à Kinshasa par un chroniqueur dans le but de sensibiliser sur son impact sur la culture et le formatage de l’identité nationale en République démocratique du Congo (RDC).

«La musique est un vecteur puissant de culture et d’identité, et les artistes féminines jouent un rôle essentiel dans la richesse de cette expression artistique. Parmi elles, Abeti Masikini, Tshala Muana, Mpongo Love, Mbilia Bel et Cindy Le Cœur se démarquent par leur talent et leurs contributions inestimables. Célébrer ces femmes, c’est reconnaître non seulement leur travail, mais aussi leur impact sur la société et la musique au sens large», a déclaré le chroniqueur musical Yves Kambala.

«Ces artistes ont ouvert la voie à une nouvelle génération, montrant que la musique peut être un puissant outil de changement et d’émancipation. Il est essentiel de continuer à soutenir et à valoriser les voix féminines dans la musique pour garantir une représentation équitable et une diversité culturelle enrichissante», a-t-il ajouté.

D’après Yves Kambala, les contributions de chacunes d’elles (ces chanteuses) sont à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de la musique congolaise

«Abeti Masikini, surnommée « La tigresse aux giffes d’or », a joué un rôle déterminant dans l’affirmation de la musique congolaise au niveau international. 

Elle a su marier des rythmes traditionnels avec des influences modernes, créant un style unique. Sa musique traite fréquemment de thèmes sociaux et politiques, permettant ainsi à ses chansons d’être non seulement divertissantes mais aussi engagées», a-t-il fait savoir, avant de poursuivre avec Tshala Muana: «surnommée « La Reine de la Musique congolaise », est une icône de Mutuashi. Son style est une combinaison de rythmes africains et de mélodies luba. Elle a utilisé sa plate-forme pour défendre les droits des femmes et s’exprimer sur les enjeux sociaux. Ses titres emblématiques abordent souvent des messages d’autonomisation et d’émancipation, inspirant des milliers de femmes à travers le continent».

Mpongo Love pour ce chroniqueur de renom « est reconnue pour sa voix puissante et ses performances captivantes. Elle a su conquérir le cœur du public avec des chansons qui célèbrent l’amour et la beauté de la culture congolaise. Ses contributions incluent également un regard critique sur les problèmes sociaux, faisant d’elle une artiste engagée qui utilise sa musique pour susciter la réflexion», a-t-il dit.

«Mbilia Bel, appelée « La cléopatre », est une figure incontournable de la scène musicale africaine. Avec sa carrière s’étalant sur plusieurs décennies, elle a influencé de nombreux artistes et a su renouveler son style en s’adaptant aux évolutions de la musique. Ses succès, tant en solo qu’avec des groupes, font d’elle une ambassadrice de la rumba. Elle utilise sa notoriété pour promouvoir des valeurs de paix et d’harmonie», a indiqué Yves Kambala.

Il a également salué l’impact de la chanteuse Candy Nkunku, mieux connue sous le pseudonyme de Cindy le cœur, du groupe Quartier Latin International de koffi Olomide.

«Cindy Le Cœur représente la nouvelle génération d’artistes féminines congolaises. Sa musique, qui mêle la rumba à d’autres genres contemporains, incarne le dynamisme de la jeunesse. Elle est devenue une voix pour les jeunes femmes, abordant des sujets tels que la liberté et l’émancipation dans ses textes. Par sa créativité et son authenticité, elle inspire une nouvelle ère pour les artistes féminines en Afrique», s’est-il exprimé, avant de conclure: «Les contributions d’Abeti Masikini, Tshala Muana, Mpongo Love, Mbilia Bel et Cindy Le Cœur à la musique féminine sont indéniables. Ces artistes ont ouvert la voie à une nouvelle génération, montrant que la musique peut être un puissant outil de changement et d’émancipation. Il est essentiel de continuer à soutenir et à valoriser les voix féminines dans la musique pour garantir une représentation équitable et une diversité culturelle enrichissante». 

ACP/ODM/CC

 


Héritier Luvumbu Nzinga, le talentueux milieu de terrain de l’AS Vita Club, a récemment fait l’objet de rumeurs concernant son geste controversé lors d’un match au Rwanda. Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, Luvumbu a fermement démenti regretter son acte de protestation contre les violences en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, lors d’un match contre le Rayon Sports au Rwanda, Luvumbu avait marqué un but, mais c’est son geste qui a fait le tour du monde. Pointant du doigt sa tête, il avait transmis un message poignant : “Rwanda is killing”. Ce geste courageux visait à attirer l’attention sur la situation dramatique à Goma, Bunagana, Beni et d’autres régions touchées par les violences.

Héritier Luvumbu Nzinga, le talentueux milieu de terrain de l’AS Vita Club, a récemment fait l’objet de rumeurs concernant son geste controversé lors d’un match au Rwanda. Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, Luvumbu a fermement démenti regretter son acte de protestation contre les violences en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, lors d’un match contre le Rayon Sports au Rwanda, Luvumbu avait marqué un but, mais c’est son geste qui a fait le tour du monde. Pointant du doigt sa tête, il avait transmis un message poignant : “Rwanda is killing”. Ce geste courageux visait à attirer l’attention sur la situation dramatique à Goma, Bunagana, Beni et d’autres régions touchées par les violences.

Ce jour-là, Luvumbu s’est élevé au-dessus de son statut de simple joueur pour devenir le porte-voix d’un peuple en souffrance. Cependant, les conséquences de cet acte ont été lourdes : résiliation de contrat, tensions avec son club, et un silence assourdissant de la part du pays qu’il avait défendu.

Des rumeurs circulaient récemment, prétendant que Luvumbu aurait déclaré avec amertume : “Si c’était à refaire, je me tairais. Parce que j’ai tout perdu. Et personne ne m’a soutenu.” Cependant, le joueur a formellement démenti ces propos.

Au contraire, Luvumbu a réaffirmé ne pas regretter son geste visant à dénoncer les massacres dans l’Est de la RDC. Cette prise de position courageuse témoigne de son engagement continu pour la cause de son pays, malgré les difficultés personnelles qu’il a pu rencontrer.

Héritier Luvumbu Nzinga, le talentueux milieu de terrain de l’AS Vita Club, a récemment fait l’objet de rumeurs concernant son geste controversé lors d’un match au Rwanda. Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, Luvumbu a fermement démenti regretter son acte de protestation contre les violences en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, lors d’un match contre le Rayon Sports au Rwanda, Luvumbu avait marqué un but, mais c’est son geste qui a fait le tour du monde. Pointant du doigt sa tête, il avait transmis un message poignant : “Rwanda is killing”. Ce geste courageux visait à attirer l’attention sur la situation dramatique à Goma, Bunagana, Beni et d’autres régions touchées par les violences.

Ce jour-là, Luvumbu s’est élevé au-dessus de son statut de simple joueur pour devenir le porte-voix d’un peuple en souffrance. Cependant, les conséquences de cet acte ont été lourdes : résiliation de contrat, tensions avec son club, et un silence assourdissant de la part du pays qu’il avait défendu.

Des rumeurs circulaient récemment, prétendant que Luvumbu aurait déclaré avec amertume : “Si c’était à refaire, je me tairais. Parce que j’ai tout perdu. Et personne ne m’a soutenu.” Cependant, le joueur a formellement démenti ces propos.

Au contraire, Luvumbu a réaffirmé ne pas regretter son geste visant à dénoncer les massacres dans l’Est de la RDC. Cette prise de position courageuse témoigne de son engagement continu pour la cause de son pays, malgré les difficultés personnelles qu’il a pu rencontrer.

En tant que joueur le mieux rémunéré de l’AS Vita Club, Luvumbu aurait pu choisir le silence et la sécurité. Mais il a choisi d’utiliser sa plateforme pour une cause plus grande que lui-même, rappelant que le rôle d’un athlète peut aller bien au-delà du terrain.

La réaction mitigée à son geste soulève des questions sur le soutien apporté aux athlètes qui prennent position sur des questions sociétales importantes. Malgré cela, Luvumbu reste déterminé dans son engagement.

Son geste restera gravé dans l’histoire du Congo comme un moment où un homme a tenté de réveiller une nation. Comme le dit si bien l’adage : “Un joueur peut changer un match. Mais un homme… peut réveiller une nation.”
 
Alors que Luvumbu reste lié à son club moscovite pour une saison supplémentaire, son histoire nous rappelle que le courage et l’intégrité ont un prix, mais aussi une valeur inestimable dans la lutte pour la justice et la paix.
 
mbote/CC
 


L’US Sokozaki s’est arrêté à la porte de la finale de la 59e Coupe du Congo jeudi 10 juillet 2025 au stade des Martyrs devant l’AS Simba. L’obstacle lualabais s’est érigé comme une tour solide pour les Jaune et Bleu de Butembo comme. Il était, le moins que l’on puisse dire : un Os difficile à croquer.

Ce débâcle sonne mal dans le quartier général des « Nkolo Mboka » pour qui une première qualification en finale de la prestigieuse des Coupes sur l’échiquier national n’aurait pas été volé. Ces Kivusiens qui ont fait du chemin pour atteindre ce stade de la compétition : de leur fief Butembo en passant par Beni et à Kampala pour atteindre la capitale, repartent les mains vides. Les stigmates de parcourir un si long trajet pleins d’embuscades aéroportuaires, n’allaient être pansés qu’avec une médaille que ce soit en argent ou en Or. Ils auraient donc pas à cet effet pris tous ces risques en vain, toujours, est-il que sur le gazon synthétique du stade des martyrs : «  on a fait un match complet, un match qu’on s’attendait », s’invente leur entraîneur Todet Mbweki Farini tout aussi mouillé par le sort que l’issue du match lui a réservé.

Pour l’ancien entraîneur de l’AS Kabasha de Goma « on a perdu, et on ne peut que s’en vouloir. On eu les occasions pour tuer  et dominer le match même pour revenir au score, mais, malheureusement, on a pas pu revenir », s’en veut t-il. En effet, les tombeurs (1-0) de l’AS Nyuki dans un choc du derby de la ville de Butembo pas comme les autres de quart de finale : ont tenu tête aux Kamikazes de Kolwezi. C’est une évidence : les neuvièmes classés (tout juste à un longueur de l’AS VCLUB) avec 17 points au terme des playoffs de Ligue 1 ont été poussés à l’erreur en mainte reprises. La nonchalance de Mukaza Zizi (moins inspiré) dans le premier quart d’heure du match, coûtée au club pensionnaire de la Ligue 2 Zone Est une ouverture du score matinale. Le novice (habitué à jouer sur le terrain sablonneux du stade André Van Nevel) manquait le flair nécessaire digne d’un ailier, qu’est de savoir fixer le gardien de Simba (Dida Fatao) trop avancer angle fermé sur la gauche. De quoi légitimer la thèse de la climatisation qui n’a pas suivi la veille avec une séance d’entraînement de veille de match digne non tenue faute du retard pris dans l’atterrissage de la délégation « venue amoindrie ».

« On est arrivé en retard. Il y a nos joueurs qui sont restés à Kampala on est venu amoindri », peste Farini, qui toute fois réfute de «  le présenter comme une excuse ». Avec 17 joueurs sous ses ordres, poursuit-il « on est veut en équipe »m
Malheureusement « le football a ses réalités. On se courbe face à cette réalité. Nous sommes tombés armes à la main. C’est honorable. C’est pour la première fois que cette équipe arrive à ce niveau. On a pas été ridicule. Je suis déçu certes, mais en termes de sportivité je suis satisfait. On accepte sportivement la défaite », conclut celui qui a pris l’équipe depuis la phase préliminaire interligues provinciales.

Somme toute, Il n’a qu’à être fière de lui pour cet acheminement flatteur. Éliminé par son éternel rival au second tour préliminaire dans une séance des tirs au buts épique (7-6), l’équipe classée 12e de la Ligue 2 Zone Est B lorsque l’AFC/M23 prenait d’assaut Goma et Bukava, est revenue de loin. Repêchée comme meilleur perdant, elle passait le troisième tour sans transpirer en raison du double forfait infligé à l’affiche du douzième tour préliminaire AS Maniema - AJEKI de Kindu : par la Fédération congolaise de football (FECOFA).

Jenovic Lumbuenadio



L’AC Rangers ne sera pas en finale de la 59e Coupe du Congo. Le FC MK Étanchéité lui a barré la route petitement (1-0) le jeudi 10 juillet 2025 au stade des Martyrs.

Le goût de cette pilule est amère à avaler pour les académiciens qui ne s’attendaient pas à une telle sanction surtout face un club promu en Ligue 1 8 ans après l’avoir quitté. Le club de Lambert Osango fort de son parcours quasi-orneux en Ligue 1 cette saison (troisième lors de la phase classique dans le groupe B, tout récemment dixième classé aux playoffs avec 15 points), se voyait déjà sur un nuage pour avoir par dessus tout : réussi le gros coup de mettre le FC les Aigles du Congo (le premier surprise du championnat d’élite cette saison), hors état de nuire, très tôt à l’étape tour préliminaire interligues provinciales. Son éviction au dernier carré déplaît autant qu’elle ne devait enchanter, mais, il y a lieu de balancer parce-que « c’est une Coupe et dans des coupes, il y a des situations comme ça. Une équipe de la troisième division peut éliminer une équipe de la première division », se soulage Bosekia Walembe, est-il que les mastodontes du football kinois VCLUB et DCMP : ont été éliminés très matinaux respectivement par l’OC les Élites (Ligue 2) et ce même FC MK, qui se veut bourreau désormais des pensionnaires de la Ligue 1.

Eu afférent, cette élimination académicienne doublée de la qualification des Mokeys n’est que justice rendue au regard aussi de l’efficacité et de l’inefficacité mis en exergue de chaque côté sur ce match. « On a essayé de pousser pour revenir à la marque mais ça n’a pas marché », s’en veut-il. Et pourquoi ? Puisque « c’était la demi-finale, ce sont des matchs qui se gagnent. Félicitation à l’équipe adverse », reconnaît le surnommé ingénieur. Le fils digne fils maison à la fois adjoint de Chico Mukeba et entraîneur de l’AC Réal de Kinshasa en parallèle avoue que cela ne tienne « c’est vrai que la défaite a été toujours un enfant orphelin. Nous avons perdu et avons accepté ». Même si « nous avons tout fait de notre manière, mais, il y a de jours sans ».

Jenovic  Lumbuenadio



La mise en œuvre effective de l’accord de paix signé le 27 juin dernier entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, sous l’égide des États-Unis, dépendra d’une surveillance continue du gouvernement américain et du soutien actif du Congrès, selon un rapport de Human Rights Watch (HRW) intitulé « Des minerais pour la paix ? Comment faire respecter l'accord entre le Rwanda et la RD Congo ».

Pour Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à HRW, cet accord, bien que centré sur les ressources minières stratégiques, représente une opportunité pour la paix régionale. Il lie intégration économique et respect de l’intégrité territoriale à la promesse d’investissements occidentaux.

« Une paix durable ne peut être instaurée que si la reddition des comptes pour les violations des droits humains figure au premier plan des discussions », souligne-t-il.

Le rapport insiste sur plusieurs points clés :

  • Le retrait des troupes rwandaises de la RDC,
  • La fin des abus du M23, notamment les attaques contre les civils,
  • Une évaluation indépendante du respect des engagements par des observateurs internationaux.

HRW dénonce la duplicité du gouvernement rwandais et appelle les États-Unis à imposer des sanctions ciblées en cas de non-respect de l’accord.

 Responsabilité partagée

HRW pointe également la responsabilité du gouvernement congolais, notamment son soutien aux milices alliées, impliquées dans des exactions graves. L’organisation appelle à leur démantèlement immédiat et à une rupture avec les pratiques compromettantes.

radiookapi.net/CC



Le FC MK et l’AS Simba se croisent, dimanche 13 juillet, à la finale de la 59e édition de la Coupe du Congo de football, au stade des martyrs de Kinshasa.

Le FC Max Monkey s’est qualifié, ce jeudi, après une courte victoire 1-0 face à l’Académie club Rangers. L’unique but a été l’œuvre du joueur Aloïs Sikatenda à la 40é minute de jeu.

MK jouera ainsi sa troisième finale de la Coupe du Congo. 

L’équipe de Simba se Kolwezi a validé son billet de la finale à la suite de sa victoire de 2-1 devant l’US Socozaki. Le club de Kolwezi a ouvert le score en premier à la 22e minute de jeu avec Jacques Mangoba.

Socozaki a égalisé à la 30e minute de jeu par Mumbere Kavudidi 

Deuxième but de Simba est arrivé à la 70’ par Thang  Kindinda. 

radiookapi.net/CC



La RDC -République démocratique du Congo- prend part à la 47e session ordinaire du Comité exécutif de l'UA -Union africaine-, qui se tient du 10 au 11 juillet, à Malabo, en Guinée équatoriale. C’est la vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia Yamba Kazadi, qui représente officiellement le pays à ces travaux.

Selon une note transmise, vendredi, par le cabinet de la ministre des Affaires étrangères, la vice-ministre a assisté, jeudi, à la cérémonie d’ouverture de cette session organisée sous le thème de l’année 2025 : «Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations».

Ce thème, résolument tourné vers la mémoire historique et la reconnaissance des injustices passées subies par les peuples africains et leurs descendants, marque une nouvelle orientation politique de l’organisation panafricaine en faveur d’une justice réparatrice.

Outre les réflexions sur les réparations, les travaux de cette session portent également sur l’accélération de l’intégration africaine, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ainsi que sur l’état d’avancement des priorités fixées pour 2025 par l’Union africaine.

La participation de la RDC à cette session s’inscrit dans le cadre de son engagement diplomatique en faveur d’un continent plus intégré, plus juste et économiquement plus fort. Kinshasa, qui occupe une place stratégique en Afrique centrale, continue ainsi d’affirmer sa voix au sein des grandes instances régionales.

 Gloire Balolage 

 


Le nouveau Coordonnateur du Projet d’appui à la Transformation Numérique (PATN) en République démocratique du Congo a pris ses fonctions vendredi, lors d’une cérémonie de remise et reprise, présidée par le directeur de cabinet du ministre des Postes télécommunications et numérique (PTN), selon un communiqué.

«Monsieur Noël Litanga vient de prendre les fonctions de Coordonnateur du Projet d’appui à la transformation numérique (PATN) en République démocratique du Congo», a-t-on lu.

Le PATN poursuit essentiellement plusieurs objectifs, notamment étendre l’accès à Internet haut débit partout en RDC, y compris les zones reculées; renforcer les infrastructures numériques en créant un réseau intranet gouvernemental sécurisé, interconnecter les institutions publiques, centres de données et d’autres.

Aussi, le projet a pour objectif de moderniser l’administration publique en introduisant des services publics en ligne accessibles via un guichet numérique unique ; promouvoir l’inclusion numérique à travers la formation des jeunes, des femmes et les populations vulnérables aux compétences numériques essentielles.

Nouvellement établi, le PATN est une initiative phare en RDC qui est financé à hauteur de 400 millions de dollars américains par la Banque Mondiale (BM) et 100 millions d’euros par l’Agence Française de Développement (AFD) dans le but d’accélérer le développement numérique du pays.

En chiffre, durant ces cinq ans le PATN entend construire 10.000 km de fibre optique, assurer la formation des 6.000 jeunes et concourir à l’inclusion numérique de 30 millions de congolais.

C’est au terme d’un concours de la Banque mondiale que le Coordonnateur Noël Litanga a été choisi ainsi que plusieurs autres membres qui font partie du Projet d’appui à la transformation numérique (PATN). 

ACP/ODM/CC

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A Propos

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Ali Kalonga

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