Les urines humaines sont devenues de plus en plus rares à Shasha, une agglomération du groupement Mupfuni Shanga, chefferie des Bahunde en territoire de Masisi au Nord-Kivu. Il faut 12.000Fc pour obtenir 20 litres.
Depuis maintenant quelques mois, elles sont vendues à des agriculteurs de cette communauté qui les emploient comme engrais chimiques dans leurs champs, renseigne Paul Kanyama, spécialiste dans cette pratique, également président du comité de santé du centre de santé de Shasha, cité par nos confrères de la Radio Communautaire La Voix de Virunga.
Celui-ci qualifie de réussite cette pratique qui donne un résultat de production incroyable au point que tous les agriculteurs s'y sont déjà lancés.
« On utilise les urines d'une personne dans nos champs, on conserve ces urines pendant deux semaines, trois semaines ou un mois pour les verser dans le champ improductif, après avoir labouré, on verse quelques urines, une fois fini à planter la culture, on les verse encore et croyez-moi la production devient inimaginable à la récolte » nous confie Paul Kanyama.
Il invite toute personne intéressée par ce projet de venir à Shasha et fournir en quantité ses urines car c'est devenu difficile d'en obtenir en grande quantité.
« Vous regardez, pour avoir un bidon d'urines humaines ce n'est pas facile, pour moi et même les autres, on achète un bidon de 20 litres à 12.000Fc, ça coûte cher mais c'est très très efficace » indique-t-il.
Paul Kanyama sollicite l'appui du gouvernement congolais et des organismes nationaux ou internationaux de venir en aide aux agriculteurs de Shasha afin de développer cette pratique qui ne cesse de montrer son efficacité dans la production alimentaire.
Stella Ungaro
La Renaissance Sportive de Berkane s'est inclinée sur la pelouse de l'OC Khouribga (1-0), dans la soirée du mercredi 27 avril 2022, en match comptant pour la 22ème journée de Botola Pro League, division d'élite marocaine.
L'attaquant de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo, Chadrack Muzungu Lukombe était titulaire, tandis que son compatriote, Rossein Tuisila Kisinda a commencé le match sur le banc de touche.
Suite à cette contre-performance à l'extérieur, Renaissance Berkane est larguée à la 10ème place au classement partiel du championnat avec 28 points, à 3 longueurs du 4ème, FAR Rabat.
Il sied de noter que l'entraîneur congolais de la RSB, Jean-Florent Ibenge n'a pas pris part à cette rencontre suite son accident de voiture survenu, le lundi soir dernier.
Blessé à la colonne vertébrale, l'ancien sélectionneur de la RDC est laissé au repos pour une durée de 10 jours maximum.
Gratis Makabi
Le député national André Mbata de l’UDPS a été élu premier vice-président de l’Assemblée nationale ce mercredi 27 avril. Sur 439 députés qui ont pris part au vote, 402 ont voté pour, 20 ont voté contre et 13 se sont abstenus et 4 bulletins nuls. Il a été par la même occasion installé. Le député André Mbata était le seul candidat à ce poste.
Il remplace à ce poste Jean-Marc Kabund A Kabund, qui a démissionné le 31 mars dernier.
C'est pour la 3e fois, au cours de cette troisième législature de la 3e République qu'une élection est organisée pour pourvoir à ce poste de 1er Vice-président de l'Assemblée nationale.
Jean-Marc Kabund a été élu à ce poste pour la première fois en avril 2019 sous le ticket Mabunda. Après sa déchéance en mai 2020, il a été élu à nouveau en février 2021 sous le ticket Union sacrée avec Christophe Mboso comme président. Ce, après les déchéances sous pétitions des membres du bureau Mabunda.
Dans son discours de campagne devant les députés, le nouveau premier vice-président a promis de n’aménager aucun effort pour que la RDC puis avoir des lois justes et rigoureuses examinées à un temps raisonnable.
Portrait
Jusqu’à son élection au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata Mangu a occupé les fonctions du président de la Commission politique administrative et juridique de la chambre basse.
Député national, André Mbata est élu de Dimbelenge au Kasaï-Central pour le compte de l'UDPS-Tshisekedi. Membre du groupe parlementaire Cap pour le Changement (CACH), André Mbata est jusqu'au moment de son élection à son nouveau poste, président de la commission Politique administrative et juridique de l'Assemblée nationale.
Elu député nationale depuis 2019, André Mbata a aussi été élu du peuple entre 2004 et 2006 lors du parlement de transition, mais aussi entre 2006 et 2011 au sein de l’Assemblée nationale de la première législature.
Il est auteur de deux propositions de loi dont celle abolissant la peine de mort et celle modifiant et complétant la loi relative à la création de l'ordre national "héros nationaux".
Avant de s’engager dans la vie politique comme parlementaire, André Mbata a été de 1991 à 1997 juge au tribunal de paix de Kinshasa et de 1987 à 1991, inspecteur de l’Agence nationale d’immigration.
Professeur ordinaire depuis 2013, le constitutionnaliste André Mbata enseigne le droit public dans plusieurs universités dont celle de Kinshasa, d’Afrique du Sud, de Paris 13 en France et d’Addis-Abeba en Ethiopie.
Docteur en droit de l’Université d’Afrique du Sud en 2002, André Mbata a soutenu sa thèse sur la voie du constitutionnalisme et de la démocratie en Afrique post-colonial : cas de la RDC.
C’est avec cette riche expérience de parlementaire et Constitutionnaliste qu’André Mbata va désormais s’occuper des questions législatives à l’Assemblée nationale.
radiookapi.net/CC
Koffi Olomide ne chôme pas depuis qu’il a été nommé ambassadeur de la culture par le Président Félix Tshisekedi. A la tête d'une délégation de neuf personnes, le patron de l’orchestre Quartier Latin séjourne à Bruxelles où il entreprend un plaidoyer pour la restitution de 8000 instruments de musique congolaise gardés au Musée royal d’Afrique centrale à Tervuren.
C'est la confirmation de ce que la star de la rumba congolaise a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a animé dernièrement à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA) en présence de plusieurs invités dont le directeur général de cette institution d’enseignement supérieur le Pr. Henri Kalama et le sénateur Didier Mumengi.
A cette occasion, l’artiste a envisagé la création d’un Panthéon pour tous les héros culturels congolais. Dans le cadre du sixième anniversaire de la mort de Papa Wemba, il a proposé que tous les monuments vivants de la rumba puissent se rencontrer pour discuter de ce projet.
Ilenda wa Ilenda avec Ali Kalonga
La secrétaire nationale en charge de la communication du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) et cadre de la coalition LAMUKA, Chantal Moboni, estime que le gouvernement Sama Lukonde n'a pas réalisé ses promesses contenues dans son programme d'action, une année après son investiture.
Elle l'a dit au cours d'une interview accordée mardi 26 avril 2022 à 7SUR7.CD, à l'occasion de l'an Un du gouvernement Sama Lukonde.
"Les promesses sont restées lettre morte. Le bilan est très négatif parce qu'aujourd'hui on ne peut pas dire qu'on a lutté contre la pauvreté pendant que celle-ci a atteint un point culminant, la flambée des prix sur le marché, l'accès aux soins de santé de qualité pose problème’’, a-t-elle indiqué.
En outre, C. Moboni constate que ‘’l'éducation est au rabais et les libertés fondamentales de la population sont à ce jour bafouées.
‘’La vie humaine est désacralisée. Donc c'est une année de souffrance du peuple congolais parce qu'on n'a pas vu la volonté politique de pouvoir aller de l'avant" déplore-t-elle.
Ce cadre de Lamuka remarque également une stagnation sur le plan sécuritaire, malgré l'instauration de l'Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri.
" Avec le fameux État de siège, nous ne faisons que compter les morts. Aujourd'hui qu'ils aillent à Nairobi pour chercher à reconnaître encore ces rebelles et peut-être leur faire intégrer dans l'armée. " a-t-elle fustigé.
Chantal Moboni pense par ailleurs que le budget du programme du gouvernement Sama Lukonde chiffré à 36 milliards de dollars américains, a plus profité aux institutions qu'à la population.
" Même avec le budget qu'il avait présenté, nous l'avions décrié depuis longtemps que c'était anti-social. Au lieu de diminuer le train de vie de ces dernières, c'est plutôt ces institutions qui sont entrain de bouffer l'argent de l'Etat au détriment de la population"
Investi par l'assemblée nationale le 26 Avril 2021, le gouvernement Sama avait axé son programme d'action sur 15 piliers, regroupés en 4 secteurs clés.
Au nombre des promesses, l’on compte notamment la lutte contre la pauvreté, le renforcement de l'autorité de l'Etat, la promotion de l'autonomisation de la femme, l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles.
Christel Insiwe
Le ministre provincial des Mines, Apollinaire Bulindi, récemment révoqué de ses fonctions par le gouverneur de province, est convoqué à la Cour militaire du Sud-Kivu, ce mercredi 27 avril 2022.
Selon le mandat de comparution qui lui a été adressé le mardi 26 avril 2022, l'ex-ministre des mines est reproché « d'incitation des militaires et exploitation illicite des minerais » dans les aires protégées.
L'officier du ministère public près la cour militaire du Sud-Kivu, le colonel magistrat Makonga Bulunga, qui signe ce mandat de comparution rendu public mardi indique que cet ancien ministre est invité pour être entendu sur les faits infractionnels lui reprochés et s'il ne se présente pas il sera contraint de le faire.
Il sied de rappeler qu'après avoir échappé à une motion de défiance le vendredi dernier à l'assemblée provinciale pour exploitation illicite des minerais, le gouverneur de province Théo Ngwabidje dit avoir révoqué ce ministre pour « des propos mensongers et désobligeants » tenus à son encontre.
En réaction, Apollinaire Bulindi a refusé de céder à cet acte du gouverneur et l'a invité à retirer sa décision qui viole la loi. Ce mardi, l'ex-ministre provincial des mines a même été expulsé d'un atelier où il prétendait représenter le gouvernement provincial.
Déogratias Cubaka, à Bukavu
Le caporal Albert Kunyuku, Ancien Combattant congolais de la Force Publique, héros du film L'ombre des oubliés du réalisateur congolais, José-Adolphe Voto, totalise 100 ans d'âge le 20 mai 2020. C'est ce qu'a annoncé le réalisateur du film lui consacré.
Albert Kunyuku, enrôlé de force à 18 ans à Leopoldville par le colon belge dans la Force Publique, a combattu en Birmanie lors de la deuxième guerre mondiale, pour le compte de la Belgique, aux côtés des alliés américains, britanniques et russes, face aux ennemis chinois, japonais et coréens sous le commandement du célèbre Général anglais Mont Gomery.
Ce compatriote a eu en 2015, une vidéo-conférence avec Vladimir Poutine à partir de l'ambassade russe à Kinshasa autour de sa participation à la Guerre Mondiale, à l'occasion de la commémoration des 70 ans de la fin de la Guerre Mondiale; conférence à l'issue de laquelle, une médaille de mérite et une attestation signée de la propre main du président russe lui ont été décernés à l'ambassade russe à Kinshasa, faute d'une autorisation de se rendre en Russie pour la cérémonie de remise.
Son parcours extraordinaire a fait l'objet en 2018 d'un film documentaire intitulé "L'ombre des oubliés " du réalisateur congolais, le professeur José-Adolphe Voto.
Ce film qui l'a sorti de l'anonymat a permis qu'il soit élevé au rang de Chevalier de l'ordre national par le Président Tshisekedi le 30 juin 2020.
Le réalisateur José Adolphe Voto annonce une série d'activités pour célébrer ce centenaire qui est un modèle d'héroïsme, de patriotisme et d'abnégation pour les jeunes, compte tenu de son parcours, surtout pour un Congo en insécurité depuis un quart de siècle, mais aussi un modèle d'endurance militaire au regard de son âge.
CP
Les superviseurs, superviseurs adjoints, rapporteurs des départements et commissions, et des membres de la direction des Jeux du Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) ont pris part, pendant 5 jours, à un atelier de formation sur l'optimisation des tableaux de bord et la planification des projets.
L'objectif était d'accroître leurs connaissances sur la gestion de projet portant sur les 9es Jeux de la Francophonie et permettre à ce que l'ensemble des équipes récemment nommées par le ministre de l’intégration Régionale et Francophonie, Didier Mazenga Mukanzu, puissent avoir une vue globale sur le projet, tout en assurant la réalisation de celui-ci conformément à l'échéancier et au budget prévu.
Ce séminaire s'est déroulé au siège du CNJF à Kinshasa. Il a pris fin le mardi 26 avril 2022 par la remise des attestations de fin de formation professionnelle aux participants par le directeur national des 9es Jeux de la Francophonie.
Dans son speech, Isidore Kwandja a invité les experts formés, à mettre à profit les matières acquises pour la réussite de cet événement que le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo veut, le meilleur possible, au profit de la jeunesse francophone du monde entier.
« Cette formation tombe à point nommé pour plus d’efficacité dans les préparatifs de ce grand rendez-vous international que notre pays s’apprête à organiser l'année prochaine. Aujourd'hui, nous sommes très contents d'avoir fini cette formation (...). Je vous souhaite une bonne continuation de votre travail. La nation attend beaucoup de votre travail. L'organisation des Jeux de la Francophonie, c'est vous les 2 départements et les 13 commissions qui êtes à pied d'œuvre. Donc, toute l'attention du peuple congolais est tournée vers vous. Vous avez une responsabilité importante dans vos différentes commissions de faire en sorte que nous puissions réussir cet événement important dans la mesure où nous allons organiser 9 activités sportives et 11 activités culturelles en l'espace de 10 jours. Ça prend beaucoup de logistique et c'est beaucoup plus complexe qu'organiser la Coupe d'Afrique, par exemple, parce que c'est une seule discipline. Si nous réussissions à organiser cet événement avec brio, nous allons acquérir une expertise et une expérience qui vont nous permettre notamment d'organiser d'autres événements. Vous avez un rôle important pour la réussite de ces Jeux », a déclaré le responsable des 9es Jeux de la Francophonie.
Les 9es Jeux de la Francophonie auront lieu du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa, capitale de la RDC.
Merveil Molo
Le rapport d'audit de l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la légalité des allocations et cessions des concessions forestières en RDC, entre 2014 et 2020, commence à produire des fruits.
Tel que recommandé par les inspecteurs de l'IGF dans leur rapport, la vice-première ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba, a signé un arrêté le 5 avril dernier suspendant à titre conservatoire 12 concessions forestières d'une superficie de 1.966.630 hectares, illégalement attribuées à 5 sociétés dans les provinces de la Mongala, Tshopo, Mai-Ndombe et de l'Equateur par 3 ministres successifs de l'environnement.
5 de ces 12 concessions avaient été attribuées à la société Maniema Union 2 par Claude Nyamugabo entre septembre 2019 et avril 2021. Amy Ambatobe Nyongolo avait vendu 3 concessions à la société Kitenge Lola, 2 concessions à la société FIFOR et une autre concession à la société française CFT, entre mai 2017 et mars 2019. Quant à Franck Mwedi Malila Apenela qui n'était que ministre intérimaire de l'environnement entre mars et septembre 2019, il avait vendu une concession à la société BOOMING.
Concernant le sort définitif de ces concessions suspendues et celui de leurs sociétés bénéficiaires, ils seront déterminés par la commission mixte instituée par le gouvernement dont l'arrêté a été adopté par le conseil des ministres le 15 avril dernier.
Hormis le travail qui sera fait par cette commission qui reste à mettre en place, il y a également une "revue légale" des concessions forestières qui est en cours au ministère de l'environnement et de développement durable, sur financement de l'Union européenne.
Pour rappel, l'IGF avait indexé dans son rapport d'audit 18 concessions vendues illégalement. Les 6 autres avaient déjà été suspendues fin 2021. D'une superficie de 1,4 million d'hectares, ces 6 concessions avaient été attribuées à la société Tradelink Sarl dans les provinces de la Tshuapa et Tshopo par Claude Nyamugabo en septembre 2020.
Bienfait Luganywa
L’Association des sociétés d’assurance et de réassurance du Congo (ASAR) a indiqué, il y a quelques jours, que le secteur d'assurances a perçu environ 221 millions USD de primes, en 2021.
Le président de cette structure, Vincent Mwepu, a confirmé ces chiffres mardi 26 mars à Radio Okapi.
Vincent Mwepu invite ainsi l’Etat à la régulation de ce secteur générateur des recettes pour le trésor public :
« En 2021, on était à peu près 221 millions USD de primes. Donc, l’Etat a intérêt à bien réguler le secteur d’assurances parce que plus on a de primes, plus on paie d’impôts et l’Etat a plus d’argent d’un côté. Plus, on paie des primes, plus on aura de capitaux pour investir dans des projets, soit déposer dans des banques qui pourront donner plus de crédits à leurs clients ».
Il estime également que si le secteur d’assurances est bien régulé, il peut générer environ 800 millions USD de primes voire plus pour le pays.
« Des chiffres que le régulateur nous a présentés, s’il est régulé de manière optimale, on est à peu près à 800 millions USD de primes [d’assurances] et dans trois à cinq ans on peut passer à trois milliards USD », a souligné Vincent Mwepu.
Un porteur d’assurance est remboursé pour tout sinistre subit et l’Etat en tire dividende.
La libéralisation du secteur d’assurances remonte à 2019.
Accord IGF et ARCA
De leur côté, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) décident de se serrer les coudes pour éviter la fuite des capitaux dans ce secteur.
Cette mutualisation des forces est reconnue dans l’article 286 du Code des assurances en RDC.
« Quand vous prenez les états financiers des miniers, les sommes payées au titre d’assurance localement vous dites qu’il y a un ça ne va pas. Or tout celui qui œuvre en RDC a l’obligation de payer ses assurances en RDC. C’est parce qu’on a constaté ce problème-là que l’ARCA a sollicité le concours de l’IGF et nous allons le faire », a assuré l’inspecteur général des finances-adjoint, Victor Batubenga.
Il a par ailleurs précisé que les assurances et les sécurités sociales font parties d’institutions financières non bancaires.
radiookapi.net/CC