Le Parc National des Virunga annonce ce mercredi deux nouvelles naissances dans une famille de gorilles des montages. Les deux bébés font partie de la famille Bageni qui compte désormais 48 individus.
Bageni et sa famille font partie de 225 gorilles habitués à la présence humaine (sur les plus de 350 individus qu’on retrouve en RDC) , une vraie aubaine pour le parc et une chance pour les touristes.
La famille Bageni est composée notamment de 3 dos argentés, 15 adultes et 12 bébés. Le mâle dominant Bageni est le frère de la célèbre Ndakasi dont le selfie a fait le tour du monde. Leur maman avait été tuée par des braconniers. Ndakasi est morte à 14 ans à la suite d’une maladie. De son côté, Bageni a fondé sa propre famille.
En dépit du contexte sécuritaire que le parc surmonte grâce à des méthodes innovantes (qui feront l’objet d’une série d’articles, ndlr), plus de 15.000 touristes ont visité le parc depuis 2015 (45.000 nuitées au total) et font du PNVi la première destination touristique en RDC.
Ce parc abrite 1/3 de la population mondiale de cette espèce et fait de la RDC l’avenir de cette curiosité de la nature avec 5% de croissance et l’habitat disponible.
actualite.cd/CC
Le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la centrale électorale, est en phase de recouvrer sa liberté. Les démarches y afférentes sont en cours, apprend-t-on de ses proches.
Cette libération, indique-t-on, fait partie des mesures de décrispation en rapport avec la table ronde de cohabitation qui se déroule actuellement à Lubumbashi entre les communautés Katangaise et Kasaïenne.
En effet, plusieurs notables de l’espace consituant l’ancienne province du Katanga dont les parlementaires qui ont conféré dernièrement avec le Chef de l’état Félix Tshisekedi, ont exprimé le vœu de la libération du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda.
Selon le collectif d’avocats du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ce dernier est encore en détention à la prison centrale de Kasapa, et ce, en attendant l’acte formalisant sa libération.
Considérant la mise en liberté, il y a quelques mois, de plusieurs acteurs politiques en démêlé avec la justice dont Vital Kamerhe, le Professeur Gabriel Banza Malale avait déclaré dans une interview à POLITICO.CD, que « la place du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda n’est plus en prison». À l’en croire, il n y a pas de contenu pénal susceptible de justifier sa détention aujourd’hui.« Il ne serait que justice qu’il soit relaxé», avait-il argué.
Pour rappel, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a été condamné en janvier 2021 à 3 ans de prison ferme. Il était poursuivi pour trois faits infractionels à savoir : incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Le verdict avait été mis en cause par la défense du prevenu, dénonçant des atteintes délibérées et répétées des règles et principes fondamentaux du droit.
Junior Ngandu
Un accord de concession pour la relance effective et la modernisation de la Société commerciale, des transports et des ports (SCTP), ex-ONATRA, a été signé, lundi à la cité de l’Union africaine, devant le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, entre la République démocratique du Congo et le Qatar.
Cet accord fait suite aux engagements pris dernièrement à Doha, au Qatar, entre le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’Emir du Quatar.
« Ce qui est fait est dans l’intérêt du pays et de notre peuple », a indiqué le Chef de l’Etat, dans son message lors de la signature de cet accord, précisant que le projet est très ambitieux, car il ne concerne pas seulement le port de Matadi, mais il y aura aussi l’aspect du développement durable et le port de Kinshasa.
Ce projet, a-t-il ajouté, sera exécuté par la société Qatari Méditerranean shipping company s.a, qui est le premier armateur mondial dans le secteur portuaire. Il bénéficiera du financement du fonds d’investissements qatari, Maha capital.
Chérubin Okende, ministre des Transports, a déclaré à la presse à l’issue de la cérémonie, qu’il y a dans cet accord, l’aspect de la modernisation et de la prise en charge de la dette sociale de cette société. « Il est aussi question d’assainir le passif social dans le sens des avantages du personnel, notamment pour une retraite honorable, avec la possibilité d’assainir les effectifs pléthoriques du personnel, tout en donnant un coup de pouce à la réhabilitation et au rajeunissement du personnel de cette entreprise », a-t-il souligné.
La partie congolaise a connu les signatures de Mme Adèle Kayinda, ministre d’État en charge du Portefeuille, Chérubin Okende, ministre des Transports, Mme O’neige N’sele Mimpa, Vice- ministre des Finances et Martin Lukusa Cibangu, directeur général a.i de la SCTP.
M. Julien Boillot, lui, a signé pour le compte de Méditerranean shipping company (MSC) et le Fonds Maha capital.
Stéphie MUKINZI M & ACP/CC
Au moins 2 personnes sont mortes et 8 autres blessées lors d'un nouvel éboulement de terre survenu au quartier Nyakaliba, à quelques mètres du Lycée Wima, dans la la commune de Kadutu à Bukavu (Sud-kivu), la soirée du lundi 25 avril 2022.
D'après Buroko Faustin, chef de quartier Nyakaliba, cette catastrophe est survenue lors des pluies qui se sont abattues sur la ville de Bukavu.
Dans une adresse à la presse, Il précise que 5 maisons se sont écoulées, d'autres détruites et des véhicules endommagés.
À l'en croire, les personnes blessées ont été acheminées dans des structures sanitaires pour les soins.
Il souligne que les recherches se poursuivent car d'autres corps seraient encore sous les décombres.
Ce bilan provisoire est également confirmé par le professeur Munyabeni Nyembo Joseph, bourgmestre intérimaire de la commune de Kadutu.
Pour sa part, Hippocrate Marume, president de la société civile noyau communal de Kadutu, évoque un bilan provisoire de 3 morts et 8 blessés.
Il sied de rappeler que la nuit de dimanche au lundi 21 février dernier, 7 personnes avaient perdu la vie encore dans des éboulements survenus à Bukavu après les pluies.
Déogratias Cubaka, à Bukavu
L'entraîneur de RSB Berkane (Maroc), Jean-Florent Ibenge Ikwange sera indisponible pour 7 à 10 jours, a indiqué le club marocain lundi 25 avril dans un communiqué sur ses réseaux sociaux.
D’après le club marocain, le technicien congolais s’est blessé au niveau de la colonne vertébrale à la suite d’un accident de circulation. Ce, à son retour d’entraînement, au lendemain de la qualification en demi-finale de la Coupe de confédération.
Pour l'heure, l’ancien entraîneur de l’A.S Vclub de Kinshasa est à l’hôpital CHU Mohammed VI où il a passé des examens médicaux.
La Renaissance Sportive de Berkane jouera sa demi-finale aller le 8 mai prochain à Lubumbashi, contre le T.P Mazembe.
radiookapi.net/CC
Les députés nationaux poursuivent ce mardi 26 avril à la chambre basse du Parlement, leur troisième jour de débat général sur la loi électorale entamé depuis vendredi 22 avril.
Au cours de la séance du lundi 25 avril, la majorité des députés proposent la « suppression de seuil de représentativité ». Par rapport à l’interdiction de designer un membre de la famille pour la suppléance, les députés veulent se choisir eux-mêmes leurs suppléants car, il s’agit d’une question de confiance.
Les élus plaident notamment pour la suppression de l'élection des gouverneurs au second degré afin qu’ils soient directement élus par la population.
Des questions ayant trait à la fiabilité de la machine à voter ont fait également débats.
« Il y a eu beaucoup de controverse autour de la machine à voter. Pour certains c’est une machine à voler, pour d’autres, machine à tricher. Alors comme la question est revenue sur la table et que nous allons en 2023 aux élections, j’ai voulu que soit précisé à l’opinion l’aspect de dire nous allons dans quel format de vote. Si les bulletins sont là, qu’on adopte un principe : soit qu’on vote par bulletin soit on continue par la machine à voter. Donc nous devons lever les options pour ne pas laisser l’ambigüité dans l’opinion », a expliqué le député Emmanuel Leku, élu de Mambasa.
L’autre question évoqué est celle liée à la cartographie électorale qui ne correspond pas aux limites administratives, qui est source des tensions entre les communautés locales.
« Il y a le problème de la cartographie électorale et la cartographie administrative. Les limites administratives ont toujours existé mais quelque part, dans d’autres coins ça ne se marie pas avec la cartographie électorale. Ce qui pose maintenant un conflit entre communauté. Et là, c’est comme si la CENI devenait un cadre géographique pour délimiter les cartes administratives. C’est qui n’était pas bon pour moi. Il fallait qu’on puisse corriger ça à temps pour ne pas laisser les conflits dans les milieux parce que nous sommes tenus à vivre en symbiose », a poursuivi le député Emmanuel Leku.
radiookapi.net/CC
À la suite de son l’appel à candidatures lancé il y a peu (lien hypertexte), la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) procède (déjà) à l’analyse des dossiers et profils de tous les postulants. C’est au cours des réunions tenues au siège même de l’instance faîtière du foot congolais que ce travail se fait. Selon les informations reçues par notre rédaction, la majorité des participants a plébiscité Otis Ngoma.
Le poste du sélectionneur des Léopards A’ (locaux) est vacant depuis le départ de Florent Ibenge. À l’approche des éliminatoires du CHAN 2022, la FECOFA avait le devoir de vite se trouver un coach, et constituer le staff technique qui conduira l’équipe. Au milieu de plusieurs dossiers de candidatures reçues, entre autre celles de Pamphile Mihayo, Guy Bukasa, Bertin Maku autre Raoul Shungu, le choix à faire n’était pas facile pour la Fédé, surtout pour le sélectionneur principal premièrement.
En attendant l’annonce officielle, notre rédaction a appris en exclusivité que l’heureux élu se nomme Otis Ngoma, ancien coach du Daring Club Motema Pembe. Les tractations se poursuivent quant à la désignation de ses adjoints. Guy Bukasa et Bertin Maku sont parmi les favoris, cependant, rien n’est encore décidé jusqu’au moment où nous rédigeons cet article. En revanche, le préparateur physique et l’entraîneur des gardiens sont déjà trouvés, nous renseignent nos sources. Male Makanzu jouera le premier rôle, et Paulin Tokala le second. D’autres détails sont à suivre sur votre site…
Isaac B’ampendee
Deux personnes sont mortes dans un éboulement signalé dans une carrière des pierres à Mujumba dans le groupement de Mudusa en territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Selon la société civile locale, le drame s'est produit le dimanche 24 avril 2022 lorsque les victimes creusaient les pierres.
« Cette carrière est située non loin du sous village de Kabungo. Les deux jeunes victimes seraient des ressortissants des villages Kalangwe et Cirhagabwa. Ils seraient aussi âgés de 20 ans et 25 ans. Nous regrettons encore ces pertes en vies humaines », a expliqué à 7SUR7.CD Justin Bahati, president de la société civile de Mudusa.
Il demande aux autorités locales et provinciales de fermer toutes les carrières des pierres présentant des dangers dans le groupement de Mudusa.
La montagneuse province du Sud-Kivu, a subi plusieurs éboulements ces derniers mois. Ce dernier cas s'ajoute à ceux enregistrés à Kamituga ou encore à Misisi et Mwenga les mois précédents, cette fois dans des carrières minières.
Déogratias Cubaka, à Bukavu
Le gouvernement de la République mutualise certaines activités opérationnelles liées à l'identification et l'enrôlement des électeurs, à l'identification de la population et au recensement général de la population en République démocratique du Congo.
Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a signé le décret portant organisation de la mutualisation des activités opérationnelles dans le cadre de l'identification et de l'enrôlement des électeurs, de l'identification de la population et du recensement général de la population et de l'habitat le 02 mars 2022.
D'après ce document consulté par la Rédaction de 7SUR7.CD ce lundi 25 avril, la mutualisation opérationnelle consiste en la mise en commun des ressources humaines, techniques, logistiques et matérielles dédiées à la réalisation des activités communes, en vue de contribuer à la production des cartographies opérationnelles, du fichier électoral et du fichier général de la population.
Cette mutualisation, précise la même source, concerne les activités opérationnelles liées à la collecte des données cartographiques, la collecte des données identitaires de la population selon le cas, l'acquisition et au déploiement du matériel, au recrutement, à la formation et la gestion du personnel opérationnel, à la transmission physique et électronique des données collectées, au traitement général des données collectées selon le cas, et la gestion du patrimoine dédié à la collecte des données.
Ce décret précise, en revanche, que les activités qui ne sont pas concernées par cette mutualisation sont notamment la production des cartes censitaires, des cartes thématiques électorales et des cartes thématiques administratives, le dénombrement général de la population et de l'habitat, les traitements spécifiques et l'analyse des données collectées, la constitution et la tenue du fichier électoral, la constitution et l'entretien du fichier général de la population, la production et la délivrance des cartes d'identité nationale.
La mutualisation opérationnelle, indique ce même décret, est assurée par un Comité de pilotage composé notamment du premier ministre et des ministres sectoriels, mais aussi un Comité technique.
Prince Mayiro
En date du 2 mars 2022, le premier ministre Sama Lukonde a signé un décret portant création de la Carte d'Identité Nationale (CIN). Elle certifie et fixe l'identité congolaise de la personne qui la porte.
D'après ce décret, la CIN est un document administratif d'une validité de 10 ans, produit et délivré par l'Office National d'Identification de la Population (ONIP).
La procédure de la demande, le coût et les conditions d'obtention et de renouvellement seront fixés par un arrêté du ministre de l'Intérieur.
La CIN sera composée en tout de 26 informations personnelles, dont 16 seront visibles à l'oeil nu et 10 lisibles de manière électronique ou numérique.
Les informations visibles à l'oeil nu sont les suivantes : le nom du pays, le nom du ministère de l'intérieur, la dénomination de la carte, le numéro de la carte, le prénom du porteur, son nom, le post-nom, le lieu et date de naissance, le sexe, la photo, son domicile/résidence, sa signature, la signature de l'autorité délivre la carte, le lieu et la date de la délivrance de la carte, la validité et les armoiries de la République.
Quant aux informations numérisées, elles comprennent le numéro d'identification nationale, les empreintes digitales, les clés d'identité, les autres noms, l'état-civil, la province d'origine, territoire, secteur ou la chefferie, le regroupement et la localité, la composition familiale, la profession, l'identité des parents et les autres informations autorisées par le ministre de l'intérieur.
Notons que la CIN sera délivrée au pays dans les antennes de l'ONIP et pour les congolais vivant à l'étranger dans les postes diplomatiques ou consulaires.
Rappelons par ailleurs que le dernier recensement général de la population en République démocratique du Congo, à l'époque Zaïre, a eu lieu en 1984. Il indiquait alors 29,9 millions d’habitants dont 30% vivant dans les centres urbains.
Bienfait Luganywa