Le pont Tshondo situé dans la commune de Lubumbashi au quartier Gecamines (Haut-Katanga) s'est effondré ce mardi 19 avril 2022.

Selon des témoins, un camion de marque Howo transportant des sables et graviers qui passait sur ce pont pour se rendre au quartier Karavia a manqué de traverser. Il a finit par casser le pont et se retrouver, une partie du véhicule, dans la rivière Lubumbashi.

Il sied de noter que certains cadres de la société civile estiment que ce pont s'est cassé pour raison de « vétusté ». Ils appellent les autorités de Lubumbashi à jeter un autre pont sur cette rivière « car il permet aux élèves de traverser pour aller à l'école Tshondo qui est à une cinquantaine des mètres ».

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le gouvernement congolais a signé avec l'intersyndicale de l'Administration publique (INAP), ce mardi 19 avril 2022, un avenant au protocole d'accord de Bibwa portant augmentation de salaire de base de tous les fonctionnaires et agents publics de l'État.

Cette augmentation est de l'ordre de 30% en moyenne dès ce mois d'avril et sera portée à un total de 45% pour le mois de juillet. Cette mesure concerne tant les personnels civils de l'État que ceux de l'armée et de la police nationale congolaise.

Selon le vice-premier ministre de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau qui a présidé cette réunion, le gouvernement a la volonté d'améliorer les conditions sociales des agents publics de l'État à travers notamment l'augmentation de leur salaire de base.

« À partir de ce mois d'avril, le gouvernement de la République augmente le salaire de base de tous les fonctionnaires et agents publics de l'État de l'ordre de 30% pour le deuxième trimestre et de l'ordre de plus au moins 45% à partir du troisième trimestre. Il faut noter cette volonté du gouvernement qui n'est pas une volonté de façade, qui est une vraie volonté de soutenir non seulement les agents publics, leur pouvoir d'achat, mais aussi d'améliorer les conditions sociales des agents publics de l'État », a dit le ministre de la Fonction Publique.

Il sied de noter que cette mesure a été prise après le rabattement de l'impôt professionnel sur le revenu (IPR), de 15 à 3% et la mécanisation de plus de 2300 agents publics de l'État.

Roberto Tshahe



Les Léopards évolueront dans le groupe I aux côtés des Panthères (Gabon), des Mourabitounes (Mauritanie) ainsi que des Crocodiles du Nil (Soudan) lors de la phase des groupes des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Côte d’Ivoire 2023). C’est le verdict du tirage au sort effectué ce mardi 19 avril à Johannesburg en Afrique du Sud par la Confédération africaine de football (CAF).

Les autres groupes se présentent comme suit :

Groupe A

Nigéria, Sierra Léone, Guinée Bissau, Sao Tomé-et-Principe

Groupe B

Burkina Faso, Cap-Vert, Togo, Eswatini

Groupe C

Cameroun, Kenya, Namibie, Burundi

Groupe D

Egypte, Guinée, Malawi, Ethiopie

Groupe E

Ghana, Madagascar, Angola, République centrafricaine

Groupe F

Algérie, Ouganda, Niger, Tanzanie

Groupe G

Mali, Congo, Gambie, Soudan du Sud

Groupe H

Côte d’Ivoire, Zambie, Comores, Lesotho

Groupe I

RDC, Gabon, Mauritanie, Soudan

Groupe J

Tunisie, Guinée Equatoriale, Libye, Botswana

Groupe K

Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe, Libéria

Groupe L

Sénégal, Bénin, Mozambique , Rwanda

Toutefois, il sied de noter que les sélections du Kenya et du Zimbabwe ont été prises en compte lors de ce tirage au sort alors que leurs fédérations sont jusqu’ici suspendues par la FIFA en raison d’interférences politiques. C’est ainsi que la CAF s’était déjà prononcée sur cette contrainte, déclarant que si d’ici deux semaines avant le début de ces éliminatoires ces suspensions ne sont pas levées, ces nations «  seront considérées comme perdantes et éliminées de la compétition ». Et dans ce cas leurs groupes ne seront plus composés que de trois équipes,

Ces éliminatoires iront de juin 2022 à mars 2023. Les deux premières journées se disputeront au mois de juin prochain. Les 3ème et 4ème journées sont prévues au mois de septembre. Enfin, les deux dernières journées sont programmées au mois de mars 2023. 

Japhet Toko



Michel Katebe Ngoy a été élu ce mardi 19 avril président de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Sur 44 députés présents, 43 ont voté pour Katebe Ngoy Michel. L'autre candidat en cours, le député Pemba Moto a été crédité d'une seule voix. 

M. Katebe était déjà membre du bureau en tant que vice-président de cet organe délibérant. Il a assuré l’intérim du feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza décédé l'année dernière. Ce jour, il succède officiellement à M. Kyungu. Ce dernier était à la tête de cette première institution provinciale et en même temps il était président du conseil d'administration de la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC). 

Cadre de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Michel Katebe Ngoy a été porté par le collectif des députés provinciaux de l'Union sacrée (43 sur 44), eux qui ont même déposé sa candidature.

José MUKENDI



Arrêté lundi à l'aéroport de la Luano, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, Jonathan Claus, kinésithérapeute du Tout Puissant Mazembe, a été libéré finalement ce mardi 19 avril en début d'après-midi.

Selon Héritier Yindula, directeur de communication du club de Lubumbashi, les parties en présence se sont retrouvées autour des autorités provinciales avec notamment comme décision finale la libération du Belge Jonathan Claus.

« Le Kinésithérapeute Jonathan Claus a été libéré ce mardi. Madame le maire, le directeur provincial de la DGM et les délégués du Tout Puissant Mazembe étaient au gouvernorat de province. Toutes les parties se sont parlées en toute convivialité », explique le directeur de communication du Tout Puissant Mazembe.

 Le maire de Lubumbashi, Laurianne Mwewa Kalombo et les délégués de Mazembe ont été conviés à une rencontre avec le directeur provincial de la Direction générale de migration (DGM) dans le Haut-Katanga par les autorités provinciales. Au menu, il a été décidé de libérer le kinésithérapeute du club noir et blanc de Lubumbashi. A la suite de cette libération, les supporters de Mazembe ne devraient plus marcher comme annoncé par le président de coordination, Mario Kawel.

Contexte

La coordination des supporters du Tout Puissant Mazembe avait annoncé une marche de protestation ce mercredi dans la ville du cuivre. Il s'agissait, selon la lettre introduite par Mario Kawel, président de la coordination des supporters du club, une façon de s'insurger contre l'arrestation et les menaces d'expulsion de son kinésithérapeute par les agents de la DGM alors que le club, expliquait la coordination des supporters de Mazembe, s'apprête à livrer son match retour des quarts de finale de la coupe de la confédération.

José MUKENDI



Le Conseil d’Etat a, dorénavant, son site web officiel.

C'est le président de cette haute juridiction de l'ordre administratif, le Professeur Félix Vunduawe te Pemako qui a procédé à son lancement officiel, lundi 18 avril 2022, au Cepas, dans la Commune de la Gombe, le président de cette haute juridiction de l'ordre administratif, le Professeur Félix Vunduawe te Pemako.

Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a représenté le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge à ce lancement de la campagne intitulée "Le conseil d'état se vulgarise".

Le ministre Patrick Muyaya a apprécié cette démarche de la haute juridiction de l'ordre administratif en République Démocratique du Congo (RDC).

"C'est la preuve justement que lorsque nous parlions du changement de narratif, cela se concrétise. Car, aujourd'hui, nous venons de participer au lancement de la campagne sur la vulgarisation du Conseil d'Etat qui est la plus haute juridiction d'ordre administratif. Nous parlons souvent du Conseil d'État, mais très peu connaisse les services qui sont rendus au niveau de cette juridiction". 

Et de rajouter : "C'est une initiative qui tombe bien à propos, car elle permettra aux Congolais, surtout à ceux qui ont besoin de justice, de savoir comment elle fonctionne et comment les magistrats interagissent, et quelles sont les compétences qui sont les leurs. C'est une initiative que nous accompagnerons dans le cadre de nos fonctions. Parce qu'il est important que partout où les congolais se trouvent, comprennent la nécessité du fonctionnement du Conseil d'État et c'est ce qui justifie aussi notre présence en ce lieu". 

Il est à signaler que la première phase de cette campagne débute ce lundi 18 jusqu'au vendredi 22 avril 2022 et connaîtra la présence de plusieurs intervenants au Cepas même, à travers les médias et autres canaux ainsi que de supports de communication. 

Durant ces cinq jours, les compétences de la haute juridiction de l'ordre administratif en République Démocratique du Congo seront détaillées dans le but de permettre à toutes les couches sociales et politiques de mieux les comprendre et les maîtriser. 

Cette vulgarisation du Conseil d'État passe également sur le site web conseil-etat.cd et les pages sociales Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et YouTube. 

"À cette ère du numérique où le monde est devenu un village planétaire comme l’a dit Marshall McLuhan, il est impossible d’envisager la vulgarisation d’une institution du gabarit du Conseil d’État sans assurer sa présence sur la toile. C’est le sens de l’existence de ce site web. Une équipe dynamique s’occupera de ces outils afin de toujours mettre à la disposition du public, en temps réel, des informations utiles sur le Conseil d’Etat, ses missions, ses compétences et son fonctionnement", a dit le Premier Président de cette cour, le Professeur Félix Vunduawe te Pemako.

Il sied de souligner que cette innovation rentre également dans le cadre du plan numérique national lancé par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en 2019 pour se conformer au contexte mondial actuel.

Serge Mavungu

 



Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a indiqué que les  problèmes que connaît actuellement la République démocratique du Congo, n'ont pas permis à sa famille politique de réaliser tout ce qui était inscrit dans son projet de société.

Augustin Kabuya l'a déclaré lors de sa rencontre avec les présidents sectionnaires de l'UDPS de la ville de Kinshasa, le vendredi 15 avril 2022 au siège du Parti situé dans la commune de Limete.

Pour appuyer son argumentaire, Augustin Kabuya a évoqué notamment les résultats des élections de décembre 2018, qui ont vu la population confier la présidence de la République à l'UDPS et la majorité parlementaire au Front Commun pour le Congo (FCC) de l'ancien président Joseph Kabila.

"Les problèmes que nous traversons n'ont pas permis de faire ce que l'UDPS avait comme projet. Même la Constitution de notre pays a des directives. Pour mettre sur pied un gouvernement il y a des procédures à suivre. On s'est retrouvé dans un contexte que personne ne pouvait s'imaginer. D'un côté, l'UDPS avait la magistrature suprême, et de l'autre côté, il y avait une autre personne qui avait sa majorité. Mais pour travailler qu'est-ce qu'on devait faire ? Nous étions obligés de nous incliner devant cette réalité de la Constitution", a indiqué Augustin Kabuya. 

Dans la foulée, le secrétaire général de l'UDPS a condamné ceux qui, d'après lui, portent des accusations gratuites contre le président de la République. 

"Mais qu'est-ce que nous n'avons pas entendu : Que Tshisekedi a trahi le combat...Toujours des accusations gratuites contre le chef de l'État", a fustigé le numéro un du parti présidentiel. 

Signalons par ailleurs que le chef de l'État Félix Tshisekedi, tout comme sa famille politique, l'UDPS, ne cachent pas leur ambition de briguer un second mandat présidentiel. Pour l'UDPS, il faudra offrir à Félix Tshisekedi une majorité parlementaire pour éviter de revivre le scénario de la coalition FCC-CACH. 

De son côté, la coalition LAMUKA portée par le Tandem Fayulu-Muzito se met déjà en ordre de bataille en vue des prochaines élections. C'est notamment dans ce cadre que les deux membres du Présidium ont lancé une série d'activités en provinces pour redynamiser leurs bases. 

Jephté Kitsita



L'instruction sur l'infraction de désertion simple mise à charge du prévenu Paul Mwilambwe a pris fin à l'issue de l'audience à huis clos qui s'est déroulée vendredi dernier au siège de la Haute cour militaire situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. 

Cette juridiction qui siège au degré d'appel sur le double assassinat des défenseurs des droits de l'homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, a pris le même jour  l'affaire en délibéré. Elle va se prononcer dans le délai de la loi. 

C'est Me Elie Mbikayi, coordonnateur adjoint des avocats des parties civiles, qui l'a confirmé à 7SUR7.CD ce lundi 18 avril 2022. 

"Oui, la Haute cour a clôturé le vendredi dernier l'instruction sur l'infraction de désertion simple pour laquelle Mwilambwe est poursuivi. L'arrêt est attendu dans le délai de la loi. C'est normalement dans 8 jours à compter de cette date-là", a-t-il déclaré. 

La dernière audience a été consacrée à la confrontation entre différents renseignants qui ont déposé dans le cadre de la réouverture des débats sur la désertion. Il s'agit notamment du général Ponde, ancien auditeur général des FARDC et Consul Numbi, ancien chef de cabinet d'un ancien administrateur général de l'ANR. 

Condamnés à la peine capitale par contumace au premier degré, le commissaire supérieur Christian Ngoy Kenga Kenga, le commissaire supérieur adjoint Paul Mwilambwe et le commissaire Jacques Migabo sont les 3 prévenus dans ce dossier ouvert sous RPA 050/11. 

Ils sont poursuivis notamment pour détournement d'armes et munitions de guerre, assassinat terrorisme, enlèvement, association des malfaiteurs. 

Merveil Molo



Une réunion tripartite entre la Fédération congolaise football Association (FECOFA), la Ligue nationale de football (LINAFOOT) et le ministère des Sports s’est tenue lundi 18 avril à Kinshasa, pour discuter sur la reprise rapide du championnat national de Football Ligue 1, arrêté depuis près de deux mois faute des moyens aériens devant permettre le déplacement des clubs à travers le pays.

Selon Belge Situatala secrétaire général de la FECOFA, les trois parties se sont mises d'accord pour étudier les voies et moyens pour la reprise imminente du championnat national, qui sert par la même occasion de base pour l'équipe nationale des joueurs évoluant au pays. Léopards locaux devront en effet prendre part au Championnat d'Afrique des Nations CHAN 2022, prévu en Algérie en 2023.

En outre, le ministre des Sports, Serge Nkonde, a donné le feu vert pour l'accès du public au stade des Martyrs. Cette décision a été saluée par la LINAFOOT, représentée par son vice-président, José Dayoni. Ce dernier estime que cette décision va permettre à la LINAFOOT et aux clubs d'avoir quelques moyens financiers.

radiookapi.net/CC



L’édition 11 du festival de danse dénommé « MeyaBe » aura lieu du 22 au 29 avril prochain. Lors d’une conférence de presse ce dimanche 17 avril, les organisateurs ont rassuré sa tenue avec pour thème « Transformation et transposition de la scène ». Le festival sera lancé à l’Institut Français de Kinshasa et se tiendra également au centre culturel Ntongo Elamu à Bandalungwa, en plus des spectacles dans les rues de Kasa-vubu et Bumbu.

Cette année, un accent particulier sera placé sur le dialogue des cultures et la diversité des expressions artistiques. Contrairement à l'édition précédente, le festival sera finalement ouvert à un large public. L’atelier sur la composition avec une vingtaine de danseurs a débuté ce lundi 18 avril. Les danseurs formés se produiront tout au long du festival qui se clôturera lors de la journée mondiale de la danse, le 29 avril.

Une dizaine de compagnies de danse venues d’autres parts en RDC, de la France, de la Belgique, d’Allemagne, d’Espagne, de la Norvège ou encore du Congo Brazzaville, se produiront dans les spectacles du festival, exécutant danses traditionnelles, hip hop danses contemporaines. Un accent sera également mis sur la promotion des danseuses.

La chorégraphe belge, Céline Curvers, associée à cette édition, a fait savoir que sa contribution à cette édition est pour montrer aux danseurs lors des  ateliers, des techniques, la composition et l'improvisation qui, pour elle, est le symbole de la liberté dans la danse. La comédienne belge Ariane Rousseau se chargera de travailler à concilier la danse et la comédie.

Meyabe est une initiative du danseur congolais Jacques Banayanga.  Le nom est tiré de la langue congolaise Yansi qui veut dire “Vous et nous”. Le festival a pour objectif principal de former, divertir et informer dans le but de faire la professionnalisation de la danse.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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