En conférence de presse d'avant-match entre le Tout-puissant Mazembe et Pyramides FC d'Égypte pour le compte des quarts de finale retour de la coupe de Confédération, l'entraîneur français du club de Lubumbashi, Franck Dumas, a estimé que Trésor Mputu n'a plus de niveau pour pouvoir jouer à cette étape de la compétition.

Il l'a dit ce samedi 23 avril 2022 devant la presse locale et continentale présente à Lubumbashi. 

  1. « Trésor Mputu n’a plus le niveau pour ces genres des matchs. Il a eu un comportement inacceptable, mais ce n’est pas la fin du monde. Moi j’ai demandé à Trésor depuis quelques jours de parler à la presse, de s’exprimer, de dire des choses pour que les gens sachent réellement ce qui se passe. Ça fait quelque temps qu’il n’a plus le niveau physique pour pouvoir participer à ces genres de matchs. En coupe d’Afrique ça va vite, c’est du box to box (attaquer et défendre au même moment ndlr). Par contre, il doit continuer à travailler et apporter autrement. Mais ce comportement qu’on a pu voir, moi et les joueurs on a été tous déçus », a-t-il révélé

Cependant, plusieurs supporters de Mazembe veulent voir Trésor Mputu jouer des matchs, estimant que le jeu proposé par leur équipe manque de créativité que seul Mputu peut apporter.

Franck Dumas est au centre des critiques à Lubumbashi depuis qu'il a pris l'équipe en début de saison. Elle (équipe ndlr) a été éliminée en Ligue des Champions par Amazulu FC d'Afrique du Sud avant d'être reversée en coupe de Confédération de la CAF.

Mazembe reçoit Pyramides FC ce dimanche après le nul (0-0) lors du match aller il y a une semaine. Les corbeaux sont obligés de gagner à la maison pour se qualifier en demi-finale.

Gede Luiz Kupa



Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi est obligé de remporter le duel ce dimanche 24 avril face au club egyptien de Pyramids FC, en match retour des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Après le nul sans but du match aller au Caire, Mazembe devrait éviter un résultat d’égalité avec des buts. Il est obligé de l’emporter pour accéder en demi-finale.

Pource faire, Mazembe compte sur son public pour le pousser à la victoire.

Le site des Corbeaux a annoncé que c'est à la billetterie du Stade située à l’angle des avenues Nguba et des Sports en face du centre médical qu'il faut se rendre pour l'achat de tous les accès. Un seul point de vente sera opérationnel pour cette rencontre dont l’accès est restreint à 50% de la capacité du stade.

Le prix de la tribune latérale est fixée à 5 000 FC (2.5 USD).

radiookapi.net/CC



Le Pape François a nommé Mgr André Giraud Pindi Mwanza, nouvel évêque du diocèse de Matadi dans la province du Kongo-Central. C’est ce qu’indique le communiqué de la CENCO, rendu public ce samedi 23 avril.

Mgr Pindi Mwanza était vicaire général du diocèse de Matadi de 2019à 2021 et à partir de 2021, administrateur apostolique du même Siège.

Il succède ainsi à Mgr Daniel Nlandu Mayi, évêque émérite du diocèse de Matadi, décédé le 12 décembre 2021 à l’âge de 68 ans.

Mgr André Giraud Pindi Mwanza est né le 24 juillet 1964 à Kindomingielo, diocèse de Matadi, est entré au Petit Séminaire de Kibula (1976-1984) et a terminé ses études de Philosophie au Grand Séminaire de Mayidi (1984-1988) et de Théologie à le Grand Séminaire Saint Jean XXIII de Kinshasa (1988-1993).

Il a été ordonné prêtre le 18 septembre 1994.

Licencié en droit canonique à l'Université catholique du Congo à Kinshasa (1994-1997), il a été vicaire de la paroisse Notre Dame de la Sagesse à Kinshasa.

Il a aussi été maître de conférences en droit au grand séminaire interdiocésain de Mayidi (1997-2002).

Il a un doctorat en Utroque Iure à l'Université Pontificale du Latran (2002-2006), mais a aussi été Fidei donum et curé in solidum dans l'unité pastorale Notre Dame de Compassion (2006-2013) et Défenseur du Lien dans le Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (2006-2019), modérateur du Doyenné de l'Unité pastorale de Nyon-Terre Sainte, diocèse de Lausanne (2013-2019).

radiookapi.net/CC



Le gouvernement de la République a déclaré officiellement la résurgence de la maladie à virus Ebola dans la province de l'Equateur (Ouest du pays). Il s'agit d'un étudiant (31 ans), hospitalisé en date du 19 Avril 2022 à l'Hôpital Général de Wangata, décédé dans un tableau hémorragique le 21 Avril 2022, dit le communiqué signé par le ministre de la santé. 

"Il s'agit d'un étudiant de 31 ans, hospitalisé en date du 19 Avril 2022 à l'Hôpital Général de Wangata, décédé dans un tableau hémorragique le 21 Avril 2022 au Centre de Traitement Ebola (CTE) de l'HGR Wangata. Un prélèvement sanguin puis un Swab ont été effectués à la même date par l'équipe de l'HGR Wangata, testés à Mbandaka et au CTE Wangata. Les 2 échantillons ont été testés positifs à Mbandaka puis envoyés à l'INRB Kinshasa pour contrôle qualité et le résultat est revenu aussi positif au virus Ebola", a déclaré Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la santé.

A ce stade, le gouvernement note environ 74 cas contacts du nouveau cas confirmé déjà pré listés.

"Les équipes de la Division provinciale de santé et de la zone de santé de Wangata sont déjà sur le terrain pour mener les activités de riposte, notamment le listage et le suivi d'environ 74 contacts à ce jour et la décontamination des formations sanitaires et des ménages est en cours”, a ajouté le ministre. 

Dr Mbunga qui invite la population de Mbandaka à s'impliquer à la réponse, suggère aussi de mettre en pratique “l'expérience avérée de la gestion de maladie à virus Ebola lors de récentes épidémies” connues dans la même province.

C’est la nouvelle série après les épidémies de 2018 (130 cas) et de 2020 (54 cas) à l’Equateur. Il s’agit de la 14e épidémie d’Ebola connue en République démocratique du Congo depuis 1976.

Clément MUAMBA



Le monde célèbre ce samedi 23 avril, la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette question est parmi celles qui font partie des préoccupations premières du secteur culturel congolais. Cependant, certains culturels estiment que l’efficacité de la politique des droits d’auteur passe par l’assainissement du secteur culturel congolais en adoptant une politique générale de la culture.

Le responsable du département de la culture de l’UNESCO l’a relevé lors d’une rencontre de renforcement des capacités des journalistes culturels sur le développement durable. Augustin Bikale estime qu’ “on ne peut pas parler du droit d’auteur si on n’a pas une vision claire et générale du secteur de la culture ou de la promotion de la créativité”.

Et d’ajouter :

« Nous sommes dans un pays où, on veut considérer la politique des droits d’auteur déconnectée de tout le reste des contextes, c’est pourquoi il faut d’abord assainir le secteur en faisant une politique générale ».

La ministre de la culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu, a évoqué la question de droit d’auteur lors de son discours sur la journée mondiale de l’art, le 15 avril dernier. Elle a rassuré être défenseure des droits humains et qu’elle est préoccupée par la question.

« Au ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, je suis très avancée dans la question des droits d’auteurs et droits voisins mais aussi, l’éthique dans nos Arts et la vie des artistes. Je voudrais vous rassurer que je suis défenseur des droits humains et les droits des artistes sont aussi les droits de l’homme ».

Réformer la loi sur le droit d’auteur

La loi qui garantit la protection des œuvres de l’esprit en RDC date de l’époque du zaïre. L’évolution est telle qu’elle ne suffit plus à couvrir la réalité actuelle, d’où le besoin de réforme qui ne fait que durer.

« Sur la politique des droits d’auteur, il est important que la loi soit changée. Elle date de 1986, à l’époque, il n’y avait même pas de CD. Dans cette loi, on parle de cassettes et des choses qui n’existent plus aujourd’hui. On ne parle pas de streaming ou des questions de la distribution en ligne. La loi sur le droit d’auteur doit être réformée mais en connivence avec la politique générale de la culture », a souligné Augustin Bikale, répondant à une question d’ACTUALITÉ.CD, ajoutant que la politique du livre, de la musique ou d’autres œuvres passe par la politique culturelle nationale. 

Selon lui, le gouvernement devait faire en sorte que les taxes perçues sur l’importation des objets de stockage et autres puissent arriver chez les créateurs des œuvres.

« Le droit d’auteur, c’est pour appuyer la créativité, ça signifie que le créateur est rémunéré parce que son œuvre est consommée. À travers le mécanisme qui est mis en place, le consommateur paie parce que l’auteur de l’œuvre répond à ses attentes », conclut-il.

Chaque année, le 23 avril est célébrée comme journée mondiale du livre et du droit d'auteur dans le monde entier. La journée est soutenue par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Lisez, pour ne jamais vous sentir faible » a été retenu comme thème de cette année. Il vise à élargir le train en marche de la lecture et à reconnaître le spectre des livres.

Emmanuel Kuzamba



C'est depuis le 30 mars dernier que le ministre de l'Économie Nationale, Jean-Marie Kalumba Yuma, a été déchu par l'Assemblée nationale notamment pour incompétence. 

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait par la suite pris acte de cette déchéance. 

Selon une source proche du Gouvernement qui s'est confiée ce samedi 23 avril 2022 à 7SUR7.CD sous anonymat, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, depuis, désigné le ministre des finances Nicolas Kazadi pour assurer l’intérim de son collègue de l'Économie déchu.

Pour rappel, le ministre de l'Économie a introduit une requête à la Cour Constitutionnelle pour contester sa déchéance. Cependant, son regroupement politique, l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), n'a pas du tout apprécié cette démarche. 

Via une correspondance parvenue vendredi dernier à 7SUR7.CD, la présidente dudit regroupement a donné 2 jours à Jean-Marie Kalumba pour retirer sa requête.

Marie-Jacqueline Rumbu a fait remarquer à Jean-Marie Kalumba que dans sa démarche de saisir la justice, aucune instance de l'AFDC-A, encore moins son autorité morale et président national statutaire, le sénateur Modeste Bahati, n'a été saisie au préalable ni autorisé cette saisine.

Jephté Kitsita



Le dialogue consultatif entre la présidence de la République et les groupes armés a finalement débuté ce samedi à Nairobi. 

A peine lancé, il connaît déjà quelques couacs. La présidence de la République a annoncé qu’en pleines consultations, les participants ont été surpris de la reprise des hostilités par les M23/Makenga dans l’Est de la RDC. La partie gouvernementale a ainsi exigé et obtenu de la facilitation kényane l'expulsion de ladite aile. Les travaux vont se poursuivre avec l’aile Runiga basée au Rwanda, disent les sources congolaises.

Selon les informations de bonnes sources, l’aile Bisimwa/Makenga est représentée par trois délégués qui ne pourront reprendre les travaux qu'après la cessation des hostilités et le retour de leurs combattants dans leur position d’avant dialogue. 

Des représentants d’autres groupes armés venant de l’Ituri et de deux Kivu arrivent à partir de samedi soir. Une autre vague est attendue dimanche, d’après la facilitation kenyane.

La délégation congolaise est conduite par un trio d’experts mis en place par Félix Tshisekedi. Serge Tshibangu, mandataire spécial du chef de l’Etat, Claude Ibalanky du mécanisme national de suivi de l’accord de Nairobi, et le Général François Kabamba, conseiller militaire du président de la République, forment cette équipe. 

Les travaux se déroulent en présence de deux délégués de chaque pays signataire du communiqué final du deuxième conclave sur la sécurité en RDC. Il y a également l’EAC et l’ONU qui participent à ces discussions comme observateurs dans ces échanges dont la durée n’est pas encore connue. Ces négociations sont considérées comme celles de la dernière chance. En cas d’échec, l’option militaire sera alors enclenchée avec la force sous régionale (à mettre sur pied).

Il y a lieu de s'interroger pourquoi le Rwanda ne dialogue pas avec le FDLR ni l'Ouganda avec les ADF ? 

actualite.cd/CC



Le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje a révoqué ce samedi 23 avril le ministre provincial des mines, Apollinaire Bulindi. L'arrêté du gouverneur intervient au lendemain de l’examen par l’Assemblée provinciale d’une motion de défiance contre le ministre des mines qui était reproché notamment au sujet des activités minières illicites dans le parc national de Kahuzi Biega. 

Le ministre révoqué est accusé d’avoir “proféré des propos désobligeants et mensongers à l'encontre de l'autorité provinciale”, alors qu’il s’expliquait devant les députés provinciaux sur les griefs portés à sa charge.

Pour Théo Ngwabidge, ces faits constituent “non seulement un manquement manifeste de respect et de  loyauté à son égard mais  également une atteinte à son honneur”.

Cette révocation intervient quelques mois après la démission du conseiller du gouverneur chargé des mines, Safanto Bulongo et d’autres membres du cabinet du ministre révoqué. Lui-même le ministre des mines a échappé à plusieurs motions initiées par des députés provinciaux suite aux désordres persistants dans son secteur. 

Au Sud-Kivu notamment dans le territoire de Mwenga, les mines ont causé scandale l’année dernière suite à des vidéos virales montrant des étrangers dont des chinois sans titre ni permis, exploiter des minerais dans le Sud-Kivu.

Justin Mwamba



Le gouvernement de la République décide de geler la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur certains produits de première nécessité, notamment le ciment pour obtenir la baisse des prix sur les marchés en République démocratique du Congo. 

D'après le ministre du Plan qui l'a annoncé à la presse au terme de la réunion du Comité de conjoncture économique (CCE) de ce mercredi 20 avril 2022, à  la Primature à Kinshasa, cette mesure rentre dans le cadre des solutions arrêtées par l'exécutif Nation pour faire face aux effets de la crise Russo-Ukrainienne sur l'économie nationale. 

"La réunion s'est apaisantie essentiellement sur les solutions apportées, vu les chocs externes qu'on reçoit avec la guerre en Ukraine qui a occasionné au niveau international la hausse des prix des produits pétroliers et les prix des produits céréaliers. Nous avons reçu l'information par la vice-ministre des Finances sur le gel de la TVA sur certains produits de première nécessité notamment les ciments, les conserves et beaucoup de produits de première nécessité pour la population, de manière à contenir les prix et à jouer vers la tendance à la baisse des prix", a fait savoir Christian Mwando Nsimba.

Par rapport aux produits pétroliers, il a laissé entendre que le CCE a fait remarquer qu'il ne se pose pas du tout un problème de stock. 

"Nous avons eu le rapport également du ministre des Hydrocarbures concernant la situation du stock au niveau du pays. Il nous fait remarquer que la situation est relativement bonne mais il faudrait qu'une décision soit prise rapidement pour s'adapter à la hausse des prix au niveau international dans la mesure où au mois de janvier, on était à plus où moins 80 dollars le baril, maintenant on en est autour de 110 dollars le baril. Les sociétés pétrolières auront difficile à suivre. Le premier ministre l'a instruit de finaliser les discussions avec les opérateurs du secteur pétrolier et de voir la possibilité d'avoir des importations urgentes et constituer la réserve stratégique pour le pays. C'est le travail qu'il est en train de finaliser", a dit le ministre du Plan.

Le Comité de Conjoncture économique a, par ailleurs, souligné que, sur le plan toujours économique, le taux de change est resté relativement stable autour de 2003 francs congolais pour 1 dollar américain.

Prince Mayiro



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va écouter une dizaine de représentants des groupes armés actifs dans l'Est de la République démocratique du Congo, ce vendredi 22 avril 2022 à Nairobi, capitale du Kenya.

C'est ce qu'indique une dépêche de la cellule de communication de la Présidence, à l'issue du Sommet régional sur la sécurité en RDC qui s'est tenu et clôturé ce jeudi à Nairobi.

"C'est pour prêcher par l'exemple que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi va écouter ce vendredi 22 avril à Nairobi les représentants d'une dizaine de groupes armés actifs dans les provinces de l'Ituri, du Nord et du Sud-Kivu", lit-on dans ladite dépêche.

Cependant, la même source précise qu'il ne s'agit pas des négociations avec un groupe armé spécifique mais plutôt d'une démarche accordée à tous ceux qui ont pris les armes contre leurs propres pays et qui doivent s'inscrire dans la logique de paix.

Cette décision de Félix Tshisekedi fait suite à la recommandation des chefs d'États qui ont appelé leur homologue Congolais à ouvrir une consultation avec les groupes armés afin de les appeler à adhérer à l'option de la paix avant tout engagement militaire.

Signalons par ailleurs que les présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Museveni, Evariste Ndayishimiye , Félix-Antoine Tshisekedi et le ministre Rwandais des Affaires étrangères, représentant Paul Kagame, ont pris part à ce Sommet.

Jephté Kitsita

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Ali Kalonga

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