Les ministres Muhindo Nzangi Butondo de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Julien Paluku Kahongya de l'Industrie, Antoinette N'samba Kalamba des Mines et José Mpanda Kabangu de la Recherche scientifique, Sciences et Innovations technologiques sont arrivés à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le mercredi 20 avril 2022.

Selon le ministre Julien Paluku Kahongya, chef de cette délégation gouvernementale qui s'est exprimé à la presse locale à la descente de l'avion, leur mission dans cette partie de la République démocratique du Congo est de lancer un centre d'excellence spécialisé dans la formation et la recherche en chimie et technologie des batteries.

« La première chose c’est de nous rencontrer avec tous les financiers qui entrent dans la structuration financière pour que nous puissions mettre en œuvre ce véhicule financé qui va porter sur le financement de ce projet pilote des batteries électriques en République démocratique du Congo et particulièrement à Lubumbashi qui va abriter la zone pilote », a-t-il fait savoir.

À l'en croire, grâce à ce centre qui sera installé dans l'enceinte de l'Université de Lubumbashi, les congolais seront aussi capables, après formation, de produire eux-mêmes les batteries électriques.

« C’est une nouvelle technologie qui demande à ce que nous recourions à une main d’œuvre étrangère. Mais le chef de l'État avec le chef du gouvernement ont estimé que nous n’allons pas continuellement employer les gens qui viennent de l’extérieur, ce centre sera logé à l'Université de Lubumbashi pour que les jours où nous allons commencer à faire partir les expatriés qui vont nous aider à produire les premières batteries électriques, nous ayons les congolais qui vont les remplacer dans les usines pilotes en RDC », a conclu Julien Paluku.

Cette délégation a été, par la suite, reçue par le gouverneur Jacques Kyabula Katwe au gouvernorat de province.

Il sied de rappeler que du lundi 18 au vendredi 22 avril 2022, sous le haut patronage du président Tshisekedi Tshilombo, il s'est ouvert un atelier sur la formation du Centre Africain d'excellence pour les Batteries en République démocratique du Congo à Lubumbashi.

Selon le ministre de l'industrie qui s'était exprimé lors de la 49e réunion du Conseil des ministres du vendredi 15 avril dernier, l'Université de Lubumbashi a été choisie pour coopérer avec les allemands et japonais pour la mise en place de ce centre dans le but de produire sur place les batteries électriques.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le cardinal Fridolin Ambongo, qui est en même temps archevêque de Kinshasa, a suspendu de ses fonctions le mercredi 20 avril 2022, le curé de la paroisse Saint François de sales, l'abbé Aimé Lusamba. Il a été mis à la disposition du vicariat judiciaire, d'après une source proche de l'archidiocèse.

Cette suspension de l'abbé Aimé Lusamba est tombée alors qu'une vidéo de lui circule dans les réseaux depuis quelques heures, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d'alcool en main, proférant une menace à tout celui qui osera prendre l'initiative de lui ôter sa soutane.

"On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j'aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j'ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n'existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l'un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu'on écrive au pape pour qu'il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux", menace-t-il dans cette vidéo d'une minute.

Lors de la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars dernier, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.

Pour répercuter le message des évêques de la CENCO aux prêtres de son diocèse, le cardinal Fridolin Ambongo avait convoqué une réunion le 5 avril dernier au centre Nganda.

D'après l'un des participants à cette réunion qui s'était confié à la presse sous l'anonymat, le cardinal avait dit que tout prêtre qui a des enfants devrait se désengager des charges ecclésiastiques pour s'occuper de sa famille en toute responsabilité.

"L'église privilégie une paternité responsable et le Cardinal nous a rappelé ce principe. Chaque prêtre est libre de demander de s'occuper de ses enfants s'il en a...", avait fait savoir notre source.

Il sied de noter que la chasteté, la pauvreté et l'obéissance sont les conditions que les prêtres et les religieuses jurent d'observer lors de la consécration. L'article 277 du droit canonique précise par ailleurs que le célibat est ce "don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage".

Bienfait Luganywa



Un nouvel ouvrage vient de paraître en République démocratique du Congo. Il s'agit de "Étienne Tshisekedi raconté par Mgr Gérard Mulumba" de Joseph Kiala, publié à titre posthume. 

Ce livre de 123 pages dont 76 reprennent l'entretien entre l'auteur et l'ex-chef de la Maison civile du chef de l'État, et 40 portent les annexes notamment les photos et témoignages, a été porté sur les fonts baptismaux par l'évêque de Mweka, dans le Kasaï, Evariste Kebemba.

"À propos de l'entretien proprement dit, il est structuré en 9 points : Étienne Tshisekedi, fratrie, jeunesse, université et mariage ; Étienne Tshisekedi, projet très tôt au-devant de la scène ; Étienne Tshisekedi, une carrière parlementaire de haut vol ; Étienne Tshisekedi, du régime, surgit une opposition dans la clandestinité ; AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération), les espoirs déçus ; Étienne Tshisekedi, mission recoller les morceaux ; Étienne Tshisekedi, même mort, le sphinx fait peur ; Étienne Tshisekedi, catholique pratiquant, lider maximo, sphinx pour ...l'éternité", a fait savoir Claude Mukeba, responsable de la communication au sein de la Maison civile du chef de l'État, qui a présenté cet ouvrage.

Par ailleurs, il a exposé trois raisons de lire cette œuvre scientifique.

"Un très bon dosage dans une belle et simple écriture que vous aurez tort de ne pas lire pour trois raisons que voici. D'abord le caractère et la stature du personnage raconté. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba est, en effet, un acteur majeur qui aura marqué les 4 dernières décennies de la vie politique du Congo. Il a été un phénomène, un météore", a soutenu cet enseignant de l'Institut facultaire des sciences de l'information et la communication (IFASIC).

Prenant part à cette cérémonie, le docteur Bruno Miteyo, a fait savoir que ce livre est le fruit des efforts consentis par son auteur auprès de Mgr Mulumba. 

"Le livre d'être présenté aujourd'hui est le fruit de ses efforts aux côtés de son excellence Mgr Gérard Mulumba. Joseph rencontrait son excellence Mgr pendant ses moments de solitude. En effet, Mgr a passé un bon temps à la Caritas pendant qu'il attendait le rapatriement du corps de son frère, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. C'est pendant ce temps que le journaliste s'approchait de Mgr et lui posait des questions et il prenait note. Après le décès de Mgr, Joseph Kiala s'est approché de la Maison civile du chef de l'État pour finaliser le travail et le mettre sous presse. Il aurait pu été avec nous mais il est parti", a-t-il martelé.

Et de poursuivre : "Il savait puisé dans son riche vocabulaire français des mots qu'il fallait pour rendre évidents ses articles, fruits de ses interviews et reportages. Au-delà de ses diverses prestations professionnelles, Joseph Kiala (...) était charitable mais également un conseiller pointillé. Cette qualité de conseiller pointillé dont j'avais bénéficié particulièrement lors la publication de certains ouvrages que j'ai pu écrire tant sous les œuvres caritatives que sur les valeurs de mon clan". 

L'auteur du livre : "Étienne Tshisekedi raconté par Mgr Gérard Mulumba",  Joseph Kiala, né le 10 août 1956, est décédé il y a moins de deux semaines. Originaire de la province du Kongo Central, il était licencié en sciences de l'information et la communication de l'IFASIC (Institut facultaire des sciences de l'information et la communication) mais aussi un ancien de la Caritas Congo. 

Prince Mayiro



Ce jeudi 21 avril, le monde célèbre la journée internationale de la créativité et de l'innovation. Pour cette année, la célébration est axée sur « la croissance économique des nations ». 

Selon un rapport sur l’économie créative publié conjointement par l'Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), la créativité ainsi que l’innovation représentent désormais la véritable richesse des nations. L'innovation, la créativité et l'entrepreneuriat peuvent ainsi donner un nouvel élan à la croissance de masse, à l'économie créative et à la création d'emplois.

A l’occasion, ACTUALITE.CD s'est entretenu avec Tysia Mukuna, entrepreneure congolaise et inventrice de la marque de café « la kinoise », produit d'une plantatioN située dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa. 

Pour avoir innové dans le secteur de l'agriculture notamment dans la plantation et production de café, Mme Mukuna est d'avis que l'innovation, la créativité et l'entrepreneuriat peuvent être des vecteurs efficaces pour la croissance économique et la création d'emplois.

« ...Si vous mélangez entrepreneuriat, créativité et innovation, vous avez là quelque chose qui peut marquer les esprits dans la manière d'apporter une solution à un problème. L'entrepreneuriat, c'est répondre à une problématique, et quand notre façon de répondre est innovante, elle est alors plus remarquable. Et tout ceci permet aussi d'être dans une longue durée, apporter une innovation qui s'inscrit dans la longue durée (…) », a-t-elle fait savoir.

Tysia Mukuna souligne que le financement n'est pas le principal frein pour entreprendre ni  pour innover. Quand on est porteur d'un projet innovant, conseille-t-elle, la première étape à entamer, c'est la préparation ensuite la mise en place d'un plan d'action bien élaboré et bien défini.

« Beaucoup de personnes pensent que le financement, c'est le principal frein des entrepreneurs. Mais pour moi, ce n’est pas le financement le principal frein. C'est la préparation. Quand je veux parler d'innovation, je veux parler aussi d'être préparé, de savoir où on va pour être dans la longue durée. Donc  ceci demande un plan d'action. J'insiste beaucoup sur ça parce que beaucoup se lancent dans l'entrepreneuriat en disant qu’il leur manque des moyens mais ils ne savent combien il leur faut pour se lancer. Ils ne quantifient pas leur besoin en financement. Alors que c'est la première étape. A partir du moment où on sait quel est notre besoin de financement, on sait où aller pour avoir un financement ou vers  quel organisme se tourner (...) », a-t-elle poursuivi.

S’agissant de son café, Tysia Mukuna fait savoir que « c’est une innovation dans le sens où il pousse à Kinshasa. C'est la première fois que nous avons un café dont la plantation se situe à Kinshasa. On a toujours  entendu cet adage qui disait que le café ne pouvait pas pousser dans la capitale. Il se trouve que oui nous avons une plantation de plusieurs hectares où nous faisons pousser notre café, c'est pour cela d'ailleurs que la marque s'appelle la kinoise, à l'honneur de cette plantation ».

Et d’ajouter :

« Nous avons un goût particulier parce que c'est un café inédit. Surtout nous prouvons avec ce café que le terroir congolais est extraordinaire, que nous avons un sol vraiment unique à son genre et nous pouvons faire de l'agriculture quelque chose qui puisse être un honneur pour le pays, une fierté nationale ».

Outre la ville de Kinshasa, le café « la Kinoise » est aussi distribué dans d’autres villes du pays. « … C'est important de créer une marque congolaise Made in DRC forte, qu'aujourd'hui nous distribuons dans quatre villes du pays : Kinshasa, Boma, Lubumbashi et Matadi », note Mme Mukuna.

La journée mondiale de la créativité et de l'innovation veut rappeler à quel point l'innovation est essentielle pour exploiter le potentiel économique des nations. Elle vise à encourager les gens à générer de nouvelles idées pour faire du monde un meilleur endroit où vivre. C'est aussi grâce à la créativité et à l'innovation que le monde pourra apporter des solutions à certains des problèmes les plus pressants du présent siècle, tels que l'éradication de la pauvreté ou encore la faim. 

Ghislaine KANDA



Le ministère de l'aménagement du territoire, dirigé par maître Guy Loando Mboyo, porte à la connaissance de l'opinion tant nationale qu'internationale que, contrairement aux allégations "mensongères" véhiculées par des personnes qu'il considère mal intentionnées ou sous informées, le Camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo à Kinshasa n'a jamais fait l'objet d'une quelconque vente.

Dans un communiqué de presse publié mercredi 20 avril 2022, il affirme que le gouvernement de la République s'est engagé dans un processus d'amélioration des conditions de vie des militaires et des policiers depuis plusieurs années. D'où sa volonté exprimée depuis 2016 de leur construire des nouvelles casernes répondant aux normes et standards internationaux.

« C'est dans ce cadre que le Gouvernement de la République a autorisé la réalisation des études de préfaisabilité de ce projet de relocalisation des camps militaires qui cible dans un premier temps, le Camp Lieutenant-Colonel Kokolo, le Camp Lufungula à Kinshasa et le Camp Katindo à Goma. Ainsi, le ministère de l'Aménagement du territoire tient à rassurer les différentes familles qui y habitent qu'à ce jour aucun périmètre du camp militaire Lieutenant-Colonel Kokolo, relevant par ailleurs du domaine foncier public de l'Etat congolais, n'a jamais été vendu ou cédé », rapporte la cellule de communication du ministère de l'aménagement du territoire.

Et d'ajouter :

« Les ministères sectoriels concernés travaillent en étroite collaboration avec les Forces Armées de la République Démocratique Congo et la Police nationale congolaise, en cette phase d'études devant aboutir à la mise en œuvre dudit projet qui rentre en ligne droite de la Vision du président de la République, Chef de l'État, Félix Tshisekedi ».

Au cours d'une émission diffusée sur la toile, le député national Léon Nemba Lemba avait affirmé que le gouvernement de la République a vendu le camp Kokolo. Lors d'une séance de travail qu'ils ont sollicitée auprès du ministre d'État chargé de l'Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, les élus nationaux de la ville de Kinshasa et sénateurs ont été éclairés sur le projet Fatshi city, spécialement dans son volet relocalisation des camps militaires  Kokolo et Lufungula.

« Il était important de puiser la bonne information à la source pour notamment casser la désinformation qui tente de s'installer autour de ce projet. Les élus du peuple se sont convenus avec le ministre d'Etat sur la régularité de ce genre de rencontres afin non seulement de mieux suivre l'évolution de cet ambitieux projet mais aussi, de l'accompagner », avait déclaré au nom du groupe le député national Daniel Mbau.

Clément MUAMBA



 Dans le but d'améliorer l'accès aux outils de dépistage et de soins pour les communautés les plus affectées par la trypanosomiase humaine africaine (THA) (appelée aussi maladie du sommeil) en RDC, 30 centres et postes de santé ont été réhabilités et dotés d'équipements de laboratoire dans 6 provinces endémiques (Kwilu, Maï-Ndombe, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental et Lomami). 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet intitulé : « Appui programmatique pour la mise en œuvre d'activités dans le programme de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine en RDC », arrivé à terme depuis le samedi dernier.

Financé par la Banque Mondiale à travers le projet de développement du système de santé (PDSS), ce projet a ciblé 14 zones de santé reparties dans les provinces précitées. Il a été exécuté pendant près de deux ans par le programme national de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine (PNLTHA) en collaboration avec DNDi (fondation de droit suisse engagée dans des traitements nouveaux contre les maladies les plus négligées). 

« Je salue cette initiative de DNDi soutenue par la Banque Mondiale à travers le PDSS, qui a permis pendant une année et 5 mois de faciliter l'accès au diagnostic et au traitement de la THA auprès des communautés affectées dans les 6 provinces cibles. Ce qui a permis complètement d'augmenter l'utilisation des services de santé offerts grâce à la réhabilitation des structures sanitaires, le renforcement des capacités du personnel de santé par la formation, etc. Après la présentation des résultats que nous venons de suivre avec attention, c'est vraiment une grande satisfaction pour moi. Je réalise les effets positifs de ce projet dans l'atteinte de l'objectif d'interruption de la transmission de la maladie du sommeil d'ici 2030 et je souhaite que des actions de ce genre soient multipliées pour le bonheur des populations affectées non seulement par la maladie du sommeil, mais par les autres problèmes prioritaires dans la communauté vers la couverture santé universelle », a déclaré Body Ilonga, secrétaire général à l'intérim au ministère de la santé publique, lors de la cérémonie de clôture dudit projet, le mardi 19 avril 2022 à Kinshasa.  

Outre la modernisation des infrastructures sanitaires, le renforcement des capacités de système de santé était aussi l'un points clés. À ce sujet, plus de 300 prestataires de santé ont acquis des connaissances sur le diagnostic et le traitement du THA dans les 14 zones de santé d'intervention.  

« Ce projet a donc permis de renforcer la capacité des communautés affectées dans les provinces concernées de se faire dépister, diagnostiquer et traiter de la THA et vise aussi à tirer profit du récent développement en matière des outils du diagnostic et de traitement de la THA afin d'améliorer l'accès aux services de santé liés à cette maladie négligée qui affecte la santé des communautés des zones de santé endémiques. Il s'agit notamment de la formation des prestataires sur l'exécution de TDR et parasitologie, la formation de formateurs sur le diagnostic du THA à l'INRB et la formation des formateurs sur les aspects communautaires, la dotation des 12 motos dont 8 du PDSS et 4 d'autres partenaires notamment ELMA », a souligné le directeur régional de DNDi, Chirac Bolanga. 

Pour sa part, le directeur général du PNLTHA s'est réjoui du fait que ce projet a donné des résultats escomptés. 

« En un temps record, nous avons réhabilité 30 formations sanitaires en les dotant des matériels de laboratoire. Cette première expérience de la mise en œuvre des activités de la lutte contre le PHA avec l'appui de la Banque Mondiale à travers l'unité de gestion PDSS, nous a permis de conclure qu'il est possible avec la volonté et le pragmatisme de ramener des soins auprès de la population abandonnée suite à l'inaccessibilité géographique. En évidence, cette nouvelle approche de réaliser les activités appliquées au développement des communautés touchées par la maladie du sommeil représente pour nous, tout un défi dont la réalisation requiert des moyens énormes. Mais, nous sommes très satisfaits des résultats obtenus avec peu de moyens », a-t-il fait savoir. 

Représentant du coordonnateur du PDSS, le docteur Claude Sese a martelé sur l'importance pour tous les acteurs de multiplier des efforts pour vaincre la maladie du sommeil d'ici 2030. Par ailleurs, il a félicité DNDi pour l'utilisation efficiente des fonds qui ont servi à la réhabilitation des formations sanitaires à de moindres coûts. 

À ce jour, la maladie du sommeil est soignée par Fexinidazole, le tout premier médicament entièrement oral approuvé pour traiter les deux stades de cette pathologie.

Merveil Molo



La 9e édition de la semaine de la science et des technologies s'est ouverte lundi 18 avril au Musée national à Kinshasa. Cette édition est placée sous le thème : « Les technologies spatiales au service du développement durable en Afrique. » 

 L’un des orateurs de ce lundi, l’astronaute sénégalais Maram Kaire, explique l’importance des technologies spatiales au service du développement durable en Afrique : 

« Il y a très longtemps, on a pensé que la technologie spatiale était réservée aux pays occidentaux. Mais depuis quelques années, les universités américaines ont développé des systèmes de satellites qui sont très petits, miniaturisés (…). Ces derniers permettent aujourd’hui à des pays, par exemple, en voie de développement de pouvoir accéder à ces technologies. Mais si la technologie est accessible, il faut savoir à quoi elle peut servir. » 

Selon l’astronaute, l’Afrique est confrontée aux problèmes que l’on connait : « la surveillance de nos frontières, de nos ressources maritimes et énergétiques. » L’Afrique a également besoin d’une éducation de qualité, d’une agriculture productive qui puisse anticiper sur les aléas climatiques. 

Et Il déduit que « tous ces éléments trouvent une réponse dans l’utilisation et l’exploitation des données issues des satellites. Et nous constatons que les pays qui sont les plus avancés aujourd’hui dans l’utilisation des satellites le sont également dans l’atteinte de leurs objectifs. » 

A l'initiative de sa fondatrice, Raïssa Malu de l'ASBL « Investing in people », cette rencontre connait la participation des représentants de neuf pays : la RDC, le Congo-Brazzaville, le Soudan, le Nigeria, l'Allemagne, le Cameroun, la Belgique, l'Italie ainsi que le Sénégal. 

radiookapi.net/CC

 



Un buffle fait des apparitions dans le village de Kibolongo dans le territoire de Masimanimba (Kwilu) et agresse violemment les habitants qui sont actuellement dans la panique totale. En l’espace de quatre jours seulement, cet animal a occasionné la mort d’homme et des blessés graves, a indiqué mardi 19 avril l’administrateur du territoire, Jean Bosco Mukubidi.

Selon lui, le comité territorial de sécurité a décidé de refouler ou d’abattre cette bête, qui est une espèce protégée, dans le but de sécuriser la population locale. 

« Un buffle qui avait tué un papa il y a quatre jours passés, et hier encore, il a attaqué quatre personnes qui sont blessées et hospitalisées. Il y a l’autre qui est même fracturé. Ça devient difficile pour passer même sur la route. Même pour ceux qui partent aux champs, ils ont peur », a expliqué Jean Bosco Mukubidi.

Cela fait déjà plusieurs mois depuis que l’apparition de ce buffle a été observée plus précisément au village Kibolongo situé dans le secteur de Kinzenga. 

Des sources locales renseignent que cet animal ne causait de tort à personne. Mais il y a quelques jours, ce buffle est devenu trop agressif, il disperse et attaque les gens, et il a même occasionné la mort d’homme et plusieurs blessés sur place.  

A la suite de cette situation, la population qui, actuellement se sent dans une insécurité totale, n’arrive plus à vaquer à ses activités champêtres.  

Jean-Bosco Mukubidi parle des mesures prises pour sécuriser les paisibles citoyens face à ce danger : 

 « La situation est très dangereuse pour la population. Raison pour laquelle, nous nous sommes décidés au comité de sécurité de refouler ou attaquer ce buffle, au besoin l’abattre. Je sais que le buffle est parmi les espèces protégées. Mais comme il est devenu trop agressif par rapport à la population, on doit l'abattre pour sécuriser notre population. Même les gens de la protection de la nature ne vont pas en tenir rigueur parce qu’il s’agit-là de la sécurité de la population ».

En attendant, il a appelé la population de Kibolongo au calme. 

radiookapi.net/CC



L'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) a exprimé mardi son intention de créer un "corridor écologique" pour éléphants dans une zone habitée du sud-ouest de la République démocratique du Congo, après l'irruption d'un pachyderme dans l'enceinte d'une paroisse catholique le jour de Pâques.

Cela faisait "trois jours que l'animal était signalé dans cette contrée du Kongo-Central", a indiqué à l'AFP Ferdinand Tshikala Etshindo, administrateur du territoire de Lukula. 

"C'est le jour de Pâques qu'il a surpris les fidèles à l'extérieur de l'église" Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, dans le diocèse de Boma et provoqué la panique, a-t-il ajouté, confirmant des informations de la presse congolaise.

Dans la confusion, l'éléphant a blessé d'un coup de défense à l'abdomen un jeune homme d'une vingtaine d'années, a encore dit M. Tshikala Etshindo. Le blessé a été admis à l'hôpital de Lukula, a pu constater au lendemain de l'accident un correspondant de l'AFP, lors d'une visite sur place du gouverneur de la province, Justin Luemba Makoso.

On doit faire de "cette irruption d'éléphant dans la cité une source de revenus, en créant des corridors écologiques", a déclaré aux médias Arthur Kalonji, un directeur de l'ICCN (organisme public qui gère les parcs nationaux en RDC), dépêché à Lukala par les autorités de Kinshasa pour suivre cette affaire d'éléphant en divagation.

Avec ce couloir écologique, "il sera question de mettre en place une zone dans laquelle l'éléphant sera protégé et entretenu notamment par la plantation de cultures que l'animal adore", a-t-il détaillé. 

Former les experts, sensibiliser la population sur "le comportement à adopter face à cet animal inoffensif, par exemple en évitant les bruits là où il est, et surtout, ne pas le menacer", a ajouté M. Kalonji.

"Ce corridor écologique sera encadré, ce qui permettra aux visiteurs de voir les éléphants, moyennant paiement", a-t-il conclu.

En mai 2021, un autre éléphant avait surgi dans la même contrée sans faire de victime, a rappelé le gouverneur Luemba Makoso. 

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



Le Raja a officiellement protesté auprès de la FIFA contre l’arbitrage de son match face à Al Ahly dans le cadre des quarts de finale de la Ligue des champions africaine.

Le Raja a envoyé une lettre à la FIFA dans laquelle il proteste contre la mauvaise prestation du staff arbitral qui a dirigé son match samedi soir contre Al Ahly, soldée par une victoire du club cairote (2-1).

Dans cette lettre, le club des Verts a énuméré les quatre erreurs commises par l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala et son assistant à la VAR, Mehdi Abid Charif, à l’encontre des coéquipiers de Mouhcine Moutouali.

Il s’agit là d’un pénalty imaginaire sifflé à la 10e minute de la rencontre, d’une agression physique de l’arbitre principale contre Mohamed Zrida, du 2e but d’Al Ahly qui selon le Raja était illégale en raison d’un hors-jeu (23e minute) et d’une agression physique contre le même joueur non sifflé par l’arbitre de la rencontre (51e minute).

Notons que la direction du Raja a aussi protesté auprès de la Confédération africaine de football (CAF).

Amine Oubaha

A Propos

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Ali Kalonga

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