La Convention Démocratie du parti (CDP) de l'Union pour la démocratie et progrès social (UDPS) a mis en place, ce samedi 29 janvier 2022, le Directoire composé du Président de la CDP Victor WAKWENDA, du Président de la Commission Électorale Permanente de l'UDPS (CEP-UDPS) Maître Jacquemain SHABANI ainsi que du Secrétaire général Augustin KABUYA qui remplace Jean-Marc KABUND déchu et radié de l'UDPS, par les organes du parti. Le président de la CEP, et ancien secrétaire général de l'UDPS, Jaquemain Shabani, annonce des " concertation avec les forces vives du parti " pour poursuivre la bonne marche de l'Udps.

« Nous avons mis en place une gestion collégiale du parti conformément aux dispositions de l'article 26 des Statuts. Ensuite, nous allons faire un état des lieux, en concertation avec les forces vives du parti et après consultation de la haute autorité de référence tous ceci sera clarifié très prochainement », a dit Maître Jacquemain shabani

Il a par ailleurs demandé aux militants de l'Udps d'être disciplinés afin de "donner " un second mandat à Félix Tshisekedi

« Nous sommes camarades dans ce parti depuis une vingtaine d'années. Il [Augustin kabuya] vous a démontré hier son strict attachement au respect des statuts. Les combattants de notre parti doivent être disciplinés et travailleurs, en vue de donner au président de la république Félix Tshisekedi un second mandat », a t-il ajouté.

La plénière de la CDP s'est tenue à la permanence de l'UDPS sur 10 ème rue Limete en présence de plusieurs cadres de l'Udps notamment Augustin kabuya et Peter kazadi. Depuis l'annonce par J.M Kabund au sujet de sa démission du poste du 1er vice président de l'Assemblée nationale, un climat de méfiance s’était installé entre Kabund et Félix Tshisekedi. Les groupes parlementaires de l'Udps à l'assemblée nationale et à certaines assemblées provinciales l'ont désavoué et exigé sa démission.

Ivan Kasongo



Les travaux des états généraux de la communication et médias ont été lancés depuis ce mardi 25 janvier à Fleuve Congo hôtel, par le président de la République, Félix Tshisekedi.

La poursuite de ces travaux a eu lieu ce mercredi 26 janvier, au centre catholique Nganda de Kinshasa. D’après l’un des participants interrogé par grandjournalcd.net, Il s’agit des travaux proprement dits qui se déroulent en commission.

« Trois commissions au total tournent en plein régime depuis le matin de ce mercredi, il s’agit de la commission de la réforme des textes, qui travaille sur les textes légaux et réglementaires qui régissent le secteur de la communication et de médias en RDC, afin de les adapter au contexte actuel qui est dominé par l’invention du numérique ; la commission de la viabilité économique des entreprises de presse qui travaille quant à elle sur comment trouver des ressources nécessaires pour rendre beaucoup plus viables les entreprises de presse légalement créées ; enfin la commission de la politique nationale de communication et de médias, cette dernière travaille sur la définition des grandes lignes et des grandes orientations en matière de communication », a résumé Mac Laurin Tshimanga Mbuyi, président sectionnaire de l’UNPC Kasaï.

Signalons que ces travaux débutés ce mercredi vont se poursuivre et se clôturer ce jeudi 27 janvier, toujours au centre catholique Nganda et le rapport général des travaux en commissions doit être adopté le même jeudi soir avant la clôture officielle des états généraux prévue vendredi 28 janvier, à Fleuve Congo hôtel par le président de la République.

Il sied de rappeler que les travaux des états généraux ont été lancés depuis mardi 25 janvier par le président de la République. Le début a été marqué par des conférences d’orientation des états généraux, tenues par différents professeurs des universités.

La première a été présentée par le professeur Jean Chrétien Ekambo sur la viabilité économique des médias congolais, quelques pistes de solution, la deuxième conférence était basée sur la politique nationale de la communication et de médias, par le professeur Aimé Ainsi de suite.

Willy Theway Kambulu



Dans son mot à l’ouverture des travaux des états généraux de la communication et médias en République démocratique du Congo, mardi à Kempinsky-Fleuve Congo hôtel, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a encouragé la création rapide d’un Conseil national ou d’un Ordre des journalistes en RDC en vue d’organiser le secteur de la manière à mettre fin à ce qu’il appel « festival d’autoproclamation des journalistes » dans le pays.

Cette action, estime-t-il, passera mieux par la redynamisation de médias publics du pays.

Le ministre Muyaya s’est dit compté sur le Parlement congolais en ce qui concerne le traitement des propositions des lois qui sortiront de ces assises pour permettre une mise en application rapide de celles-ci afin d’un assainissement censé du secteur de medias qui rassure l’amélioration du travail des journalistes congolais.

Il s’est, par ailleurs, plaint de la grande problématique de l’identification et du dénombrement de medias qui exercent en RDC qui, pour lui, est un grand défi dont doit relever son ministère qui se trouve actuellement face à l’avènement de medias en ligne.

Insistant ainsi, sur la nécessité, pour chaque professionnel de médias de se remettre en question en vue de sécuriser le métier, le ministre Muyaya a salué l’engagement dont fait montre les professionnels de medias en RDC pour servir au public des informations fouillées et rappelle à chacun que la liberté de la presse n’est pas un libertinage.

«Les travaux qui s’ouvrent en ce jour, se veut essentiellement une voie pour baliser la route et assurer l’avenir de la profession de journaliste. Pendant ces trois jours de travail, nous allons longuement revoir les lois sur l’exercice du métier de journaliste en RDC et jeter des nouvelles bases dans l’exercice de ce métier », a indiqué le ministre de la Communication et médias

Il a précisé, en même temps, que l’actualisation et la mise en cohérence des textes légaux et réglementaires, engagent des réformes profondes en vue d‘assainir l’espace médiatique et l’égaler aux impératifs de l’adaptation technologique.

«Nous voulons nous interroger sur ce que nous sommes devenus à ce temps du numérique et ce que peut être notre apport de relever les défis du développement durable dans un pays présenté comme solution, cette question de refondation a porté sur la viabilité et fiabilité des médias pour consolider une affaire des entités fortes, respectant l’éthique et déontologie ainsi qu’indépendants», a-t-il souligné.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



C'est dans le cadre somptueux de l'hôtel Béatrice à Kinshasa que s'est tenu mardi 25 janvier la cérémonie d'ouverture des travaux des états généraux de la communication et des médias.

Selon Patrick Muyaya Katembwe, ministre de tutelle, ce rendez-vous vise à jeter un regard rétrospectif sur les pratiques de la presse et de la régulation des médias. Il s’agit aussi de dégager les perspectives d’avenir au moyen d’un dialogue proactif et inclusif entre les différentes parties.

Quelles perspectives pour les médias congolais à l’ère du numérique, des enjeux et défis du développement durable. C’est le thème de ces états généraux qui vont réunir pendant quatre jours 150 participants venus de toutes les provinces.

Pour de nombreux observateurs, la situation des médias congolais n’est pas satisfaisante. Il faut relever les défis, déclare le secrétaire général de l’association Journaliste en danger, Tshivis Tshivuadi : « Le plus grand défi qui incombe aujourd’hui au gouvernement qui a décidé d’organiser ces états généraux, c’est sa volonté politique de pouvoir renforcer le secteur, de pouvoir promouvoir effectivement les médias pour qu’ils jouent ce rôle de quatrième pouvoir dont avait parlé le président au début de son mandat. Puis, après on a vu que cet engagement de président n’a été suivi d’aucun acte concret dans le sens d’améliorer l’environnement global du travail des journalistes, de renforcer la sécurité des journalistes. »

Jean-Chrétien Ekambo est spécialiste en communication et enseignant en journalisme, il a écrit sur l’histoire de la presse congolaise. Outre les moyens que l’État doit consacrer à ce secteur, il faut, selon lui, faire une analyse objective : « La multiplicité des partis politiques ne doit pas correspondre à la multiplicité des organes d’opinion. Et ça ne doit pas correspondre non plus à un certain libertinage pour ceux qui veulent se consacrer au métier de journaliste. Non. Il doit y avoir, pour moi, un régime mixte où l’État doit également avoir sa part dans le fonctionnement des médias. »

Pour marquer son attachement à la réorganisation du secteur de la communication et à la redynamisation des médias congolais, le président Félix Tshisekedi a présidé en personne la cérémonie d’ouverture.

 Kamanda Wa Kamanda/CC



5 présumés criminels dont une femme ont été arrêtés par les services de sécurité de la province du Lualaba. 

Il s'agit de présumés bandits spécialisés dans le vol de câbles électriques de la Société nationale d'électricité  (SNEL), qui ont été présentés, le jeudi 20 janvier 2022, au ministre provincial de l'intérieur et sécurité Déodat Kapenda wa Kapenda et à celui de l'énergie Jules Kabwit. 

En effet, ces malfrats ont réussi à sectionner et emporter les câbles électriques à la barrière Kikosa, à Kalule ainsi qu'entre les villages de Luakabinda et Tishilani, situés à plus au moins 56 kilomètres du chef-lieu du territoire de Lubudi. 

« C'est chaque jour qu'on apprend qu'on a vendalisé les lignes à haute tension. Nous avons appris ce qui s'est passé à Lubudi. Donc, on vient de nous emmené les coupables. Nous à notre niveau, en tant qu'autorité, nous n'allons pas nous fatigué. Nous allons continuer à nous battre pour que ce qu'on voit puisse prendre fin », a expliqué Jules Kabwit. 

Aussitôt arrêtée, cette bande d'inciviques a tenté en vein d'offrir un pot-de-vin estimé à 1.000.000.000 FC aux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo ( 
FARDC) qui étaient sur le coup.  

Les autorités provinciales font face au phénomène « vol des câbles électriques » qui a plongé plusieurs coins de la région dans le noir. Des arrestations liées à ces actes de vandalisme sont aussi récurrentes.  

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Les chefs coutumiers de la province du Nord-Kivu apportent leur soutien à Molendo Sakombi, ministre Congolais en charge des affaires foncières dans l'assainissement de ce secteur, à la base de plusieurs conflits en province.

Ils ont exprimé leur soutien le jeudi 20 janvier 2022 à Goma, après avoir échangé avec le numéro un des affaires foncières en RDC, sur la problématique de la résolution des conflits fonciers dans plusieurs circonscriptions du Nord-Kivu, qui sont aussi à la base de l'insécurité.

L'année 2022, déclarée année de la tolérance zéro dans la gestion des affaires foncières par le ministère sectoriel, reçoit ainsi l'accompagnement du pouvoir coutumier au Nord-Kivu.

« Nous avons émis le souhait d'être plus intégrés dans la réforme du secteur foncier, pour que nous puissions à notre tour la vulgariser auprès de notre population dans l'espoir que la sécurité puisse revenir (...) Nous avons expliqué le souci que nous avons avec la justice qui parfois a un rôle assez ambiguë dans les conflits qui interviennent et on espère que s'il y a une tolérance zéro, on va bien sûr l'appuyer car c'est notre souci également », a déclaré le Mwami Ndeze Jean-Baptiste, chef de la chefferie Bwisha, en territoire de Rutshuru, interrogé par 7SUR7.CD.

C'est depuis le 16 janvier dernier que le ministre Molendo Sakombi séjourne dans la ville volcanique pour participer au séminaire-atelier de renforcement des capacités des cadres et agents des Circonscriptions Foncières des provinces du Nord et du Sud Kivu dans l'Est du pays.

« 2022 est l’année de la Tolérance Zéro aux Affaires foncières. Nous avons pris des dispositions pour réprimer sévèrement tous les coupables qui sabordent les efforts visant la restauration de notre administration. De même, fidèles à notre principe de sanction positive, nous récompenserons celles et ceux d’entre vous qui respecteront les codes définis et les enseignements reçus. Votre sort est donc entre vos mains, et il adviendra à chacun d’entre vous, ce qu’il aura décidé qu’il lui advienne ! », avait prévenu le patron de Affaires Foncières en RDC, dans son discours d'ouverture de ce séminaire.

Glody Murhabazi, à Goma



Cité par le policier Paul Mwilambwe, chef du protocole de l’inspection générale de la police au moment des faits comme le commanditaire principal du double meurte de Chebeya et Bazana, l’ancien président Joseph Kabila Kabange ne va pas comparaître comme renseignant. 

Au cours de l’audience de ce mercredi 19 janvier à la prison militaire de Ndolo, la Haute Cour militaire a rejeté la requête de la partie civile demandant la comparution de Joseph Kabila dans le cadre du procès sur le double assassinat des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.

« L’audience du 12 janvier était réservée aux plaidoiries des parties et au cours de celles-ci, une des parties civiles a plaidé. Et pour se conformer à l’article 64 du code de procédure pénale qui fixe l’ordre dans lequel la procédure l’audience publique est tenue, le président, usant de son pouvoir discrétionnaire estime ne pas faire droit à cette demande », a déclaré la Haute Cour militaire.

Lors de ses dépositions et audiences, Paul Mwilambwe, l’un des témoins clés dans l’affaire a chargé plusieurs personnalités dont le Président honoraire de la République Joseph Kabila, le général John Numbi, le général Joseph Mponde, ancien auditeur supérieur militaire et le bourgmestre de la commune de Limete.

« Quand le téléphone sonne, le général Mponde répond. Ça c’est le général John Numbi qui appelle. Il parle en swahili. Est-ce que tu as déjà reçu l’appel du Raïs ? Le général Mponde dit non. Et quand le Raïs appelle, il pose la question au général Mponde ‘’est-ce que Mwilambwe est là ? Passe-le-moi. Et quand il me passe le Président au téléphone, celui-ci me dit en swahili de ne pas révéler au général Mponde tout ce j’ai vécu. La personne qui m’a informé c’était le président Kabila lui-même », avait témoigné mercredi 8 décembre le policier Paul Mwilambwe.

Ces témoignages qualifiés de contre vérité par le ministère public après que ce dernier a été contredit par trois de ses coaccusés, car, le ministère public estimait que Paul Mwilambwe cherche à se disculper comme s’il n’avait pas joué un rôle dans ce crime.

Carmel NDEO

 
 


Le Marché Central de Kinshasa appelé "Zando" n'est toujours pas reconstruit plusieurs mois après sa démolition obligeant ainsi aux vendeurs d'exercer leur commerce dans des conditions malsaines.

On peut observer des tonnes d'immondices, des herbes, des flaques d'eaux, et des dechets des pierres à cet endroit où se trouvaient autrefois l'administration du marché, les magasins, le poste de la police, les kiosques et les pavillons.

Quelques vendeurs interrogés sur place ont déploré les odeurs noséabondes qui les entourent et appellent à une action des autorités urbaines.

"Avant cette destruction, nous vendions très bien parce qu'il y avait des magasins ici. Mais actuellement, la vente est devenue difficile. Avec tous ces odeurs, comment vendre ? Alors que nous payons normalement tous les frais exigés. Les clients ne s'approchent plus de nos étalages, ils préfèrent aller acheter ailleurs. On voit des individus venir prendre des mesures mais il n'y a toujours rien", a déclaré une vendeuse des bijoux fantaisies.

Selon une autre vendeuse, les autorités du Marché ont parlé de la date du 15 avril prochain pour le début des travaux.

"Nous sommes en difficulté ici, des odeurs noséabondes. Les détenteurs des gargottes viennent jeter leurs déchets ici, toute sorte de déchet se trouve ici. On ne sait pas ce que les autorités en pensent. Ils ne cessent de nous promettre. Ce matin même le syndicat l'a encore repris nous disant qu'on va construire on ne sait pas si c'est vrai. On a appris que les travaux de construction vont débuter le 15 avril prochain", a-t-elle fait savoir.

Il faut dire que le marché central de Kinshasa a été démoli depuis le 18 mars 2021 sur ordre du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Ce dernier avait promis que la fin des travaux de construction de ce marché devrait intervenir avant la fin du mandat du chef de l'Etat Félix Tshisekedi.

La motivation de la destruction de ce marché était celle de doter les kinois d'un marché moderne et permettre aux vendeurs d'exercer leurs activités dans des bonnes conditions.

Christel Insiwe

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles