L'Association des Médias en Ligne de la République démocratique du Congo (MILRDC) a outillé des journalistes de la ville de Kinshasa sur le Fact-cheking comme moyen de lutte contre les infox (fausses informations). C'était au cours d'un atelier tenu, le jeudi 28 Avril 2022, dans la capitale congolaise et appuyé par Internews. Cela, dans le but traquer les fausses informations répandues régulièrement via les médias sociaux en RD Congo.

Le président de MILRDC, Israël Mutala, intervenant sur les typologies des infox, a évoqué leurs effets néfastes dans la cité et les motivations derrière.

Parmi les types de Fake news, il a cité notamment :

- La désinformation ;

- La mésinformation ;

- La réinformation ;

- Le complot ;

- Le hoax ;

- La fake news ;

- Le canular ;

- La propagande et ;

- L’intox.

"La désinformation, c'est le fait de communiquer sciemment une fausse information dans le but de tromper la cible. La mésinformation, quant à elle, est un processus par lequel s'élabore et se diffuse une fausse information incomplète du fait du manque de vigilance, d'un excès de confiance et de la paresse. La Fake news est une nouvelle qui a l'air d'être vraie car elle reprend les codes traditionnels du journalisme", a-t-il expliqué.

Parmi les motivations qui poussent individus ou institutions à inoculer des mensonges, le directeur général de 7SUR7.CD a noté la quête du gain, de la gloire, du pouvoir, de l’amour.

Les journalistes ont donc appris comment détecter les Fake news et les outils qui sont mis à leurs dispositions dans ce processus en vue de rechercher la vérité qui éclairera la cité.

Prenant la parole au cours de cette séance de formation, le professeur Lino Joseph de l'Université Catholique au Congo(UCC) a insisté sur les techniques de Fact-cheking, à savoir : le discernement de types des Fake news et l'application des règles classiques de vérification des sources et de recoupement des informations.

Rappelons que cet atelier de formation sur les Fact-cheking intervient un mois après celui animé en mars dernier par le vice-président de cette association, Patient Ligodi, toujours avec l'appui technique et financier de Internews.

Christel Insiwe



Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, signe, ce vendredi 29 avril à Lusaka en Zambie, un accord de coopération avec son homologue Zambien.

A travers cet accord, la Zambie va installer, dans les jours à venir, une usine de fabrication des batteries électriques, à Lubumbashi( Haut-Katanga).

Ceci s’inscrit dans le cadre du développement d'une chaîne de valeur régionale.

Cet accord sera signé en présence des chefs d’Etat Zambien et Congolais.

Le ministre congolais de l’Industrie séjourne, depuis jeudi  28 avril dans la capitale zambienne, accompagné de son collègue des Mines, Antoinette N’Samba.

Le président zambien, Hakainde Hichilemaa, était en novembre dernier, à Kinshasa dans le cadre des échanges sur cet accord bilatéral.

La porte-parole-adjointe du chef de l’Etat, Tina Salama, a expliqué que cet accord permettra à la RDC de traiter des matières premières et de bénéficier de leurs valeurs ajoutées.

radiookapi.net/CC



Un masque sculpté d'Afrique centrale datant du XIXe siècle a été adjugé pour 4,2 millions d'euros hors-frais samedi en France, malgré les protestations lors de la vente de quelques Gabonais réclamant sa "restitution" à son pays d'origine. Rarissime, ce masque de bois aux lignes pures, apanage d'une société secrète du peuple Fang du Gabon, a "pulvérisé" son estimation, très prudente, de 300.000 à 400.000 euros, s'est réjoui dans un communiqué l'Hôtel des ventes de Montpellier (sud).

Avec les frais, il a atteint 5,25 millions d'euros, selon la même source et "talonne de peu" le record de 5,9 millions d'euros atteint à Paris en 2006 par un autre masque du peuple Fang, dont l'esthétique a inspiré les peintres Modigliani ou Picasso.

"Il s'agit d'un recel", s'était exclamé depuis le fond de la salle de ventes un homme se présentant comme un membre de la communauté gabonaise de Montpellier, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Ne vous inquiétez pas, on va porter plainte. Nos ancêtres, mes ancêtres, de la communauté Fang, on va récupérer cet objet", un "bien mal-acquis colonial", a-t-il lancé, accompagné d'une demi-douzaine de ses compatriotes.

Le commissaire-priseur, Jean-Christophe Giuseppi, lui a répondu que la vente se faisait "en toute légalité, dans l'état actuel de (ses) informations". Accompagnés par le service de sécurité, les manifestants ont quitté la salle dans le calme, mais en continuant à protester contre la mise aux enchères d'oeuvres d'art africaines, où divers objets ont été dispersés, dont un siège du Congo adjugé à 44.000 euros.

Disputé par dix enchérisseurs, selon la salle de ventes, le grand masque Fang a été acquis par un acheteur au téléphone, sous les applaudissements de la salle.

Le masque de 55 cm de haut avait a été collecté vers 1917, dans des circonstances inconnues, par le gouverneur colonial français René-Victor Edward Maurice Fournier (1873-1931), en poste à Dakar puis au Moyen-Congo, probablement lors d'une tournée au Gabon, selon la salle de vente. 

Les descendants du gouverneur l'ont retrouvé au moment de la vente d'une propriété familiale dans l'Hérault (sud-ouest de la France) dans le grenier où il dormait depuis les années 1920. Ils ignoraient tout de sa rareté, selon le commissaire-priseur Jean-Christophe Giuseppi qui rappelle qu'il n'existe qu'une dizaine de masques de ce type dans le monde.

"Il appartenait à la société secrète du Ngil, des +justiciers+ qui parcouraient les villages pour débusquer les fauteurs de troubles, parmi lesquels figuraient des individus soupçonnés de sorcellerie. Leurs sentences pouvaient aller jusqu'à la mort", a précisé M. Giuseppi.

Depuis quelques années, un débat existe sur la question des objets et oeuvres d'art africains présents dans les collections des pays européens qui avaient colonisé le continent. 

Des pays comme la Belgique et la France ont ainsi entamé des processus de restitution. En novembre 2021, la France a ainsi remis 26 trésors royaux au Bénin pillés dans le palais d’Abomey en 1892 par les troupes coloniales. 

actualite.cd/CC



En séjour dans la ville de Lubumbashi chef-lieu de la province du Haut-Katanga, le Président de la République a mis à profit son agenda pour présider le conseil provincial de sécurité ce jeudi 28 avril 2022. Au cours de cette rencontre, Félix Tshisekedi a analysé la situation sécuritaire avec les services attitrés.

Cette réunion du conseil provincial de sécurité a connu notamment la participation du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur et sécurité Daniel Aselo, et du Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe.

Au terme de cette reunion, le Ministre de l’intérieur qui en a fait le compte-rendu, a indiqué que suite à des tensions alimentées dans le Haut-Katanga et qui a amené le Premier Ministre à conduire une délégation à Lubumbashi, le Président de la République est venu s’entretenir avec les autorités politico-administratives ainsi que les services de renseignement et de sécurité « afin que chacun contribue à sa manière pour sécuriser et faire respecter les droits reconnus à tout citoyen congolais. »

D’après Daniel Aselo cité par la cellule de communication de la présidence, il a été recommandé à toutes les communautés Kasaïenne et Katangaise « le respect mutuel pour une cohabitation pacifique dans la paix, l’unité et la cohésion nationale. »

Il sied de noter que le Chef de l’état Félix Tshisekedi a posé ses valises à Lubumbashi dans la soirée du mercredi 27 avril 2022. Le Président de la République est venu participer aux travaux de la conférence interprovinciale pour la cohabitation entre les communautés Katangaise et Kasaïenne. La clôture de cette table ronde initialement prévue ce jeudi 28 avril à été renvoyée au samedi 29 avril 2022.

Junior Ngandu



Les réactions ne cessent de tomber au sujet des propos tenus par Jules Alingete, inspecteur général des finances chef de service, affirmant qu'il n'y a pas de guerre en République démocratique du Congo.

La dernière en date est celle du député national Jackson Ausse. Cet élu du peuple a déposé ce jeudi 28 avril 2022, au bureau de l'Assemblée nationale, une interpellation adressée à J. Alingete pour qu'il s'explique devant la représentation nationale sur les raisons de ces propos tenus aux USA.

« Me fondant sur les dispositions de l'article 93 du règlement intérieur de notre chambre, j'ai l'honneur de vous transmettre en annexe l'interpellation adressée à Monsieur l'inspecteur général des finances, chef de service », lit-on dans cette correspondance.

Il sied de rappeler que lors de sa prise de parole à la première édition du North Southern Investment Forum qui se tient à Houston aux États-Unis d'Amérique, Jules Alingete a déclaré devant des investisseurs américains qu'il n'y a pas de guerre en RDC.

Roberto Tshahe



Le député national André Mbata de l’UDPS a été élu premier vice-président de l’Assemblée nationale ce mercredi 27 avril. Sur 439 députés qui ont pris part au vote, 402 ont voté pour, 20 ont voté contre et 13 se sont abstenus et 4 bulletins nuls.  Il a été par la même occasion installé. Le député André Mbata était le seul candidat à ce poste.
Il remplace à ce poste Jean-Marc Kabund A Kabund, qui a démissionné le 31 mars dernier.

C'est pour la 3e fois, au cours de cette troisième législature de la 3e République qu'une élection est organisée pour pourvoir à ce poste de 1er Vice-président de l'Assemblée nationale.

Jean-Marc Kabund a été élu à ce poste pour la première fois en avril 2019 sous le ticket Mabunda. Après sa déchéance en mai 2020, il a été élu à nouveau en février 2021 sous le ticket Union sacrée avec Christophe Mboso comme président. Ce, après les déchéances sous pétitions des membres du bureau Mabunda.

Dans son discours de campagne devant les députés, le nouveau premier vice-président a promis de n’aménager aucun effort pour que la RDC puis avoir des lois justes et rigoureuses examinées à un temps raisonnable.

Portrait

Jusqu’à son élection au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata Mangu a occupé les fonctions du président de la Commission politique administrative et juridique de la chambre basse.

Député national, André Mbata est élu de Dimbelenge au Kasaï-Central pour le compte de l'UDPS-Tshisekedi. Membre du groupe parlementaire Cap pour le Changement (CACH), André Mbata est jusqu'au moment de son élection à son nouveau poste, président de la  commission Politique administrative et juridique de l'Assemblée nationale.

Elu député nationale depuis 2019, André Mbata a aussi été élu du peuple entre 2004 et 2006 lors du parlement de transition, mais aussi entre 2006 et 2011 au sein de l’Assemblée nationale de la première législature.

Il est auteur de deux propositions de loi dont celle abolissant la peine de mort et celle modifiant et complétant la loi relative à la création de l'ordre national "héros nationaux".

Avant de s’engager dans la vie politique comme parlementaire, André Mbata a été de 1991 à 1997 juge au tribunal de paix de Kinshasa et de 1987 à 1991, inspecteur de l’Agence nationale d’immigration.

Professeur ordinaire depuis 2013, le constitutionnaliste André Mbata enseigne le droit public dans plusieurs universités dont celle de Kinshasa, d’Afrique du Sud, de Paris 13 en France et d’Addis-Abeba en Ethiopie.

Docteur en droit de l’Université d’Afrique du Sud en 2002, André Mbata a soutenu sa thèse sur la voie du constitutionnalisme et de la démocratie en Afrique post-colonial : cas de la RDC.

C’est avec cette riche expérience de parlementaire et Constitutionnaliste qu’André Mbata va désormais s’occuper des questions législatives à l’Assemblée nationale.

radiookapi.net/CC



Koffi Olomide ne chôme pas depuis qu’il a été nommé ambassadeur de la culture par le Président Félix Tshisekedi. A la tête d'une délégation de neuf personnes, le patron de l’orchestre Quartier Latin séjourne à Bruxelles où il entreprend un plaidoyer pour la restitution de 8000 instruments de musique congolaise gardés au Musée royal d’Afrique centrale à Tervuren.

C'est la confirmation de ce que la star de la rumba congolaise a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a animé dernièrement à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa (ABA) en présence de plusieurs invités dont le directeur général de cette institution d’enseignement supérieur le Pr. Henri Kalama et le sénateur Didier Mumengi.

A cette occasion, l’artiste a envisagé la création d’un Panthéon pour tous les héros culturels congolais. Dans le cadre du sixième anniversaire de la mort de Papa Wemba, il a proposé que tous les monuments vivants de la rumba puissent se rencontrer pour discuter de ce projet.

Ilenda wa Ilenda avec Ali Kalonga

 



Le ministre provincial des Mines, Apollinaire Bulindi, récemment révoqué de ses fonctions par le gouverneur de province, est convoqué à la Cour militaire du Sud-Kivu, ce mercredi 27 avril 2022.

Selon le mandat de comparution qui lui a été adressé le mardi 26 avril 2022, l'ex-ministre des mines est reproché « d'incitation des militaires et exploitation illicite des minerais » dans les aires protégées.

L'officier du ministère public près la cour militaire du Sud-Kivu, le colonel magistrat Makonga Bulunga, qui signe ce mandat de comparution rendu public mardi indique que cet ancien ministre est invité pour être entendu sur les faits infractionnels lui reprochés et s'il ne se présente pas il sera contraint de le faire.

Il sied de rappeler qu'après avoir échappé à une motion de défiance le vendredi dernier à l'assemblée provinciale pour exploitation illicite des minerais, le gouverneur de province Théo Ngwabidje dit avoir révoqué ce ministre pour « des propos mensongers et désobligeants » tenus à son encontre.

En réaction, Apollinaire Bulindi a refusé de céder à cet acte du gouverneur et l'a invité à retirer sa décision qui viole la loi. Ce mardi, l'ex-ministre provincial des mines a même été expulsé d'un atelier où il prétendait représenter le gouvernement provincial.

Déogratias Cubaka, à Bukavu

A Propos

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Ali Kalonga

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