La RDC peut-elle encore organiser les jeux de la Francophonie cette année? Pourquoi ce retard? Isidore Kwandja Ngembo, directeur du comité national de ces 9e jeux de la Francophonie (CNJF) est invité de notre consoeur ACTUALITE.CD
Comment évolue la préparation?
La préparation évolue normalement. Nous sommes arrivés aux affaires, c'était au mois d'octobre. Nous avons été nommés le 22 octobre. On a fait la remise-reprise le 8 novembre. Vous savez qu'on a trouvé une situation désastreuse, parce que les travaux étaient pratiquement à l'arrêt. Il a fallu relancer tous les travaux. Il s'est fait qu’il y a eu un certain nombre de contrats qui ont été signés, qui n'avaient pas respecté la procédure. Ainsi, le gouvernement avait décidé de mettre en place une commission pour enquêter sur tout cela. Et la Commission a fait son travail et a fait un certain nombre de propositions. Et sur base de ces propositions, il a été décidé de revoir tous les contrats qui ont été signés précédemment.
Et maintenant?
Ce travail a été fait, on a revu tous ces contrats. On a réglé certaines choses à l'amiable. On a refait des nouveaux contrats. Et au mois de janvier, les travaux vont reprendre. Ça, c'est ce qui concerne toutes les aires de jeux. C’est notamment au stade, stade des martyrs, etc.
Et précisément pour le village?
Pour le village, comme vous le savez, il y a des travaux qui doivent être faits au niveau du stade Tata Raphaël et ces travaux doivent aussi commencer de façon intense en janvier.
Le temps est serré. Serait-possible de rester dans le délai?
Nous sommes en train d'explorer d'autres possibilités comme plan B. Ces possibilités peuvent vraiment nous amener au jeu. Nous avons été voir l'Université de Kinshasa ou il y a des homes qui ont été réfectionnés suivant la volonté du chef de l'État qui a voulu moderniser, donc remettre à neuf les homes de l'Université de Kinshasa. Et ils sont dans un état impeccable.
Cette option est-elle réaliste?
C'est une option que nous pourrions éventuellement opté dans les cas où le plan A n'aboutissait pas dans les délais mais jusqu’aujourd'hui, pour les plan A, c’est-à-dire Tata Raphaël, l'entreprise qui a obtenu le marché nous a promis que d'ici le 15 juin le village sera prêt, mais comme j'ai dit, en tant que gestionnaire, même si je suis sûr du plan A, je suis en train de d'envisager un plan B parce que l'objectif c'est d'organiser les jeux en août 2022.
Et vous êtes confiants?
Et donc si par exemple, on opte pour le plan B nous avons suffisamment du temps pour nous concentrer dans l'organisation et être en mesure d'organiser le jeu en 2022. Jusque maintenant moi je ne suis pas très très inquiet parce que j'ai plusieurs options sur la table et ses options, si on le retient, si l'autorité publique les retient, nous sommes en mesure de le faire dans les délais.
Didier Tshiyoyo a été demis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l'État aux IXes Jeux de la Francophonie. Une structure plus classique a été mise en place: le comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF) qui est dirigé Isidore Kwandja Ngembo. Il est question de sauver ces jeux dont l’organisation devient de plus en plus hypothétique, selon certains observateurs. Des cas de malversation ont été enregistrés dans la contractualisation avec certaines entreprises chargées de construire les sites.
« Il y a deux parties. On a le village et on a les aires de jeu. Il faut trouver des terrains. Des contrats avaient été signés avec des entreprises en RDC pour la construction. Ces contrats n’avaient pas respecté toutes les procédures. Certains montants étaient gonflés poussant le gouvernement à mettre en place une commission. Le travail est fait. Ces contrats sont en train d’être refaits. On revoit, on résilie et on renégocie pour que ces entreprises soient payés et que les travaux reprennent en janvier », a expliqué à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo.
De l’argent de l’Etat a tout de même était déboursé, combien ? Aucun détail n’a été donné.
« Pour la plupart de contrats, une fois que ces entreprises avaient signé, elles avaient commencé sur fonds propres. Il y a eu ensuite des financements, mais pas très important parce qu’il y avait ce problèmes. Certains montants étaient exagérés. Il fallait tout revoir ».
Aujourd’hui, tout ou presque est à refaire pour ce qui est des contrats.
« C’est le ministère des infrastructures qui s’occupe de la re-contractualisation. Une fois que ça sera fait, ils vont reprendre le travail. On résilie et on renégocie. C’est pratiquement avec les mêmes entreprises. On le fait avec des ingénieurs, des architectes qui connaissent les prix ».
Aucune plainte, aucun dossier n’a été ouvert au niveau de la justice: « C’était des règlements à l’amiable. Ces entreprises ont compris qu’elles avaient intérêt à renégocier pour avoir le marché. Il n’y a pas un dossier au niveau de la justice ».
actualite.cd/CC
La tension est perceptible dans le milieu académique à un jour de la rentrée universitaire. Les Présidents des Associations des Professeurs des Etablissements de l'ESU « constate avec amertume la mauvaise foi manifeste du Gouvernement de la République qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d'une précarité sans pareil ». Ils ont fait leur déclaration à l’issue de la réunion tenue ce lundi 3 janvier 2022, pour, d'une part, évaluer l'état d'avancement des démarches entreprises auprès des instances de la République habilitées et d'autre part, pour examiner les récentes nominations effectuées dans certains établissements par son excellence monsieur le Ministre de l'ESU.
Le RAPUCO a décidé de lever les mesures de suspension des grèves dans tous les établissements de l'ESU. Il annonce, en conséquence, un mouvement de grève générale et sèche à partir de ce mercredi 5 janvier 2022 à pour une durée de 21 jours renouvelable après évaluation.
S'agissant des récentes nominations, autant que des précédentes, le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu'elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l'ESU.
Le RAPUCO dit rester ouvert à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes des professeurs.
Ce regroupement réunit notamment les présidents des associations suivantes: APUKIN, APUPN, APUKIS, APINBTP, APISP,API, APISTA; APISC-GOMBE, APABA.
actualite.cd/CC
Après les travaux de réhabilitation réalisés par le génie militaire des Forces armées Congolaises et Ougandaises, la route Mbau-Kamango dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, est à nouveau opérationnelle depuis ce 3 janvier 2022.
D’après le vice-président de la société civile du territoire de Beni, Richard Kirimba, cité par Radio Okapi, c’est depuis deux ans que cette route n’était plus utilisée du fait de sa dégradation. Il souligne que, pour atteindre la chefferie de Watalinga qui se trouve en RDC, il fallait passer par l’Ouganda.
« De Beni jusqu’à arriver à Kamango, on est en train de passer bien. On félicite le gouvernement congolais. Nous traversions ce tronçon il y avait des trous, surtout l’insécurité. Vraiment la route est praticable. Avant on faisait meme 5 heures à cause de trous. Mais actuellement on est en train de passer 1 heure et demie sur cette route », s’est réjoui Richard Kirimba.
Pour le vice-président de la société civile de Beni, la reprise de trafic sur la route Mbau-Kamango, est bien accueillie par la population locale notamment les conducteurs de moto-taxi qui fréquentent ce tronçon. C’est ainsi qu’il a jeté des fleurs aux Presidents Félix Tshisekedi de la RDC et Yoweri Museveni de l’Ouganda, pour la réalisation de ces travaux.
En vue de permettre un bon déroulement des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF), la route Mbau-Kamango a été ciblée parmi celles devant être réhabilitées. Pour ce faire, depuis le 30 novembre 2021, les Armées Congolaises et Ougandaises, ont mutualisé leurs efforts dans la traque des rebelles actifs dans la partie Nord-Est.
Junior Ngandu
Le président de la République est arrivé ce lundi 3 janvier à Tshikapa dans la province du Kasaï en compagnie de la première dame. Félix-Antoine Tshisekedi s’est adressé à la population dans un meeting populaire, réaffirmant sa détermination à endiguer les violences sexuelles dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.
« Il ne faut pas marier la jeune fille de manière précoce. Ça, je refuse à tout jamais ! (…) Il ne faut pas la marier de force », a martelé le président.
La gratuité de l’enseignement de base, la fourniture en eau et électricité ont notamment fait partie des sujets abordés. Il a aussi accordé la parole à quelques habitants de la ville qui lui ont directement posé d’autres problèmes dont souffre la population de Tshikapa.
Selon Félix Tshisekedi, ces problèmes vont trouver solution dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement de 145 territoires de la RDC, qu’il a initié. Il prévoit notamment d’asseoir une administration efficace à la base, la couverture de santé universelle, la lutte contre la faim.
radiookapi.cd/CC
Le maire de Goma, le commissaire supérieur François Kabeya Makossa, rappelle qu’à partir du 4 ou 5 janvier l’opération d’enregistrement des motos va commencer dans ville du Nord-Kivu. Il invite également les responsables des taxis et taxis-bus à peindre leurs véhicules en jaune drapeau.
François Kabeya Makossa annonce que cette mesure est prise pour éviter la confusion et l’infiltration des suspects dans la ville.
« Ceci fait partie des mesures sécuritaires prises pour un bon contrôle et une bonne circulation dans la ville de Goma », a-t-il précisé, ajoutant qu’un délai a été accordé à tous les motards pour qu’ils soient identifiés « et ils seront là avec gilets. Et nous aurons un fichier quant à ce. »
radiookapi.cd/CC
En République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi poursuit sa visite au Grand Kasaï. Ce lundi 3 janvier, il est à Tshikapa, quatrième et avant-dernière étape de sa tournée présidentielle dans cette région stratégique. L'occasion pour le président congolais de prendre la mesure des enjeux cruciaux pour les habitants alors que l'opposition y voit déjà une visite de pré-campagne électorale.
Jamais depuis la rupture avec son allié du FCC de Joseph Kabila et la fin de la grande coalition, le président Tshisekedi n'avait consacré autant de temps à une visite sur le terrain. Ce dimanche 2 janvier, l'attention du président congolais s'est concentrée sur un vieux serpent de mer : Katende et son barrage hydro-électrique.
Déja évoqué sous Mobutu, relancé il y a 5 ans sous Kabila, le barrage hydro-électrique n'a toujours pas vu le jour. Sur place, Félix Tshisekedi a fait lui aussi le constat de la difficulté de mener à terme un tel projet pourtant vital pour cette région et ses habitants enclavés. « Mais où sont donc passés les 6 millions de dollars débloqués récemment par le gouvernement ? », s'est étonné Félix Tshisekedi alors que le site est envahi par les hautes herbes.
C’est un projet sur lequel s'engage le président congolais. Car « l'eau et l'électricité constituent des problèmes cruciaux dans le Grand Kasaï ». Les enjeux sont de taille, et le président sait qu'il sera jugé sur son bilan et donc sur ses promesses à relancer le barrage de Katende.
La veille, encore cette fois à Kananga et devant des milliers de supporters réunis à son arrivée place de l’Indépendance dans le chef-lieu du Kasaï central, il s'est dit déterminé à mener à bien le barrage de Katende. Ses adversaires de Lamuka et des proches de Kabila y voient déjà les signes d’une pré-campagne électorale.
Kamanda Wa Kamanda Muzembe
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé à Tshikapa, chef-lieu du Kasaï ce lundi 03 janvier 2022.
Une foule compacte l'a accueilli à l'aéroport national de Tshikapa jusqu'au terrain de la paroisse de la 27e CMVO où il s'est adressé à la population.
Lors de cette communication, il a évoqué plusieurs sujets qui touchent directement au social de la population. Il a aussi expliqué la vision de l’Union sacrée de la Nation.
Pour développer la RDC, le chef de l’Etat a prôné le développement à la base à travers le programme de développement des 145 territoires du pays. Puisque à Tshikapa, comme ailleurs, les jeunes manquent d’emplois, Félix Tshisekedi a indiqué que le début des travaux dans la province du Kasaï donnera de l’emploi aux jeunes.
« (…) 2022, nous commençons l’année de la construction de notre pays. Le programme de développement des 145 territoires vont donner de l’emploi. Nous aurons besoin des électriciens, des maçons, etc… Je vous demande de vous préparer pour reconstruire notre pays », a dit Felix Tshisekedi.
Le président de la République a, par ailleurs, indiqué qu’un budget conséquent sera alloué à ce programme pour le développement de chaque territoire.
« Nous allons doter chaque territoire d’un budget pour pouvoir assurer son développement et créer de l’emploi pour sa population », a déclaré le chef de l’État.
Il sied de préciser que le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, arrive à Tshikapa après l'étape de Kananga (Kasaï-Central). Le Chef de l’Etat séjournera au Sankuru, sauf changement, du mardi 4 au mercredi 5 janvier 2022, a-t-on appris. À ces dates Félix Tshisekedi se rendra à Lodja, Tshumbe et Onaluwa(village natal de Patrice Emery Lumumba) pour rencontrer sa base du Sankuru. Le président de la République est en tournée dans l'espace Grand Kasaï depuis le 24 décembre 2021.
Fabien Ngueshe et Dominique Malala, à Tshikapa