La Police nationale congolaise a mis la main, ce samedi 14 mai 2022 à Lubumbashi, sur 3 membres d'un réseau de trafic d'espèces sauvages et totalement protégées. Deux tonnes d'ivoire ont été également saisies avec eux.

Les sources de DESKNATURE.COM renseignent que cette quantité d'ivoire équivaut à plus de 150 éléphants abattus avec une valeur de plus de 6 millions de dollars américains. C'est la plus grande saisie jamais réalisée sur le continent africain dans la lutte contre le trafic d'espèces sauvages et totalement protégées.

actualite.cd/CC



Au cours de la cinquante-troisième réunion du conseil des ministres, tenue vendredi 13 mai 2022, les problématiques liées à la circulation routière dans la ville province de Kinshasa ont été planchées par les membres du gouvernement congolais.

Répondant à l’instruction du Président de la République donnée lors de la Réunion du Conseil des Ministres du 06 mai dernier, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo, a fait le point sur la stratégie du Gouvernement pour régler le problème des embouteillages. Il a été, selon le compte-rendu consulté par POLITICO.CD, complété par le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement.

Parmi les causes endogènes des embouteillages attachées au comportement des
usagers de la route, le gouvernement a évoqué le non-respect ou l’ignorance du Code de la Route entrainant l’indiscipline dans la circulation routière, les tracasseries par les policiers de la circulation routière et les agents de contrôle du Gouvernement provincial.

Cependant, le gouvernement a noté que l’état de délabrement très avancé des chaussées, le mauvais état de la voirie et l’insuffisance des routes principales et secondaires comptent parmi les causes exogènes de ce phénomène.

« Dans une ville où le réseau routier est moins important que le nombre de véhicules et où les réseaux fluvial et ferroviaire sont quasi-inexploités, il est difficile que la population échappe à des embouteillages », fait remarquer le gouvernement.

Ainsi, afin de palier à ces difficultés de la mobilité et assurer la fluidité dans la circulation routière à Kinshasa, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a préconisé quelques mesures suivantes :

  1. Le désengorgement des 22 points noirs de trafic identifiés à travers la ville ;
  2. L’aménagement des carrefours, espaces de stationnement et signalisation routière ;
  3. La régulation et l’inspection de la circulation notamment en modernisant le registre
    des véhicules par l’enregistrement électronique, en produisant de nouveaux permis de conduire avec puce et en équipant la police des portiques mobiles et terminaux ;
  4. La coordination de la prévention et la sécurité routières ;
  5. La relance du train urbain de Kinshasa dans les différents tronçons;
  6. L’encadrement du phénomène Motos-Taxis et ses corollaires ;
  7. Le soutien des projets innovants tels que les Téléfériques ou métro aériens, le transport urbain sur le fleuve de Kinshasa à Maluku et la construction de Tramway.

D’après le gouvernement, un travail de sensibilisation devra aussi accompagner toutes ces mesures pour s’assurer du respect du Code de la Route et des agents de l’ordre commis à la régulation de circulation routière.

Serge SINDANI



La République Démocratique du Congo( RDC) a été valablement représentée à la 14ème édition du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo (FEMUA) organisée, en Côte d'Ivoire.

Innoss'b, Félix Wazekwa et Viva la Musica ont représenté la culture congolaise, dans la soirée du vendredi 13 mai 2022, avec des spectacles de haute facture.

Outre les ambassadeurs de la culture congolaise, quelques artistes Ivoiriens ont presté dans la soirée, entre autres Debordo Leekunfa, Coco Argente, Rocky Gold, Nestor David, Yode et Siro.

Amazone, la veuve Papa Wemba, a également pris part à ce festival.

À la fin de sa prestation, Félix Wazekwa a rappelé les préférences culturelles que partagent le peuple ivoirien et celui de la RDC. Il a aussi profité de l'occasion pour remercier Yves Zogbo Junior et Yves Dembela qui l'ont fait découvrir la Côte d'Ivoire.

Rappelons que, plusieurs artistes congolais de renom ont eu à prester aux éditions précédentes de ce festival, notamment Koffi Olomide, Ferré Gola et Fally Ipupa.

Gratis Makabi



Les éléments de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) ont quitté le territoire Mambasa en province de l'Ituri tôt le matin de ce samedi 14 avril 2022.

Ce retrait est consécutif aux soulèvements populaires contre la mission onusienne observés la journée du vendredi 13 mai.

Selon l'administrateur du territoire de Mambasa contacté par 7SUR7.CD, ce départ de la MONUSCO a également été exécuté après un consensus avec plusieurs couches sociales locales.

« Les éléments de la MONUSCO sont partis aux heures matinales de ce samedi. La population s'est opposée à leur présence dans la région depuis la soirée du jeudi jusqu'au vendredi. L'armée du pays est là et va trouver d'autres moyens pour securiser la population. Nous appelons la population au sens de responsabilité, car la MONUSCO travaille avec l'armée avec la seule mission de ramener la paix sur toute l'étendue du pays. Oui elle vient de quitter Mambasa-centre, que la population collabore avec les FARDC pour faciliter de dénicher les inciviques », a fait savoir Jean-Pierre Matadi, administrateur du territoire de Mambasa.

Il confirme le retour au calme dans le centre de Mambasa ce samedi et la reprise des activités socioéconomiques dans tous les secteurs.

Il sied de noter que, lors des altercations vécues la journée du vendredi, des dégâts humains et matériels ont été enregistrés. La source contactée ci-haut, parle d'un blessé côté manifestants et des dégâts matériels aux installations de l'ONG Mercy Corps.

Mais aussi selon la société civile locale, un défenseur des droits humains au nom de Laurent Kyeya a été brutalisé par les forces de l'ordre.

Bantou Kapanza Son, à Beni



John Ntoka, Directeur de cabinet de Madame la gouverneure intérimaire de Lualaba, est une personne discrète et travailleuse qui rend des services incommensurables pour la province du cobalt.

C’est cet homme discret ayant la confiance de la représentante du chef de l'Etat que Monsieur le ministre provincial des mines, Jean Marie Tshizainga, a pris pour cible pour  lancer ses diatribes d’une violence inouie dans le but, sans nul doute, de déstabiliser Mme la gouverneure intérimaire.

Dans un courrier adressé à sa cheffe et comme par hasard ladite lettre se retrouve dans les réseaux sociaux dont une copie a atterri à la rédaction de notre consoeur « 7sur7.cd », sous la plume de Jephté Kitsita, Mr Tshizainga pleurniche que le dircab « négocie des contrats miniers dans les débits des boissons et  restaurants ». Et cette affirmation sans la moindre preuve.

Cette lettre administrative du ministre provincial charge Ntoka d’avoir fait installer illégalement "des dépôts miniers à travers la province aux abords des entreprises minières et dans les quartiers résidentiels (Cas de Kasulo). Ce qui, non seulement retarde l'opérationnalisation du centre de négoce de Musompo mais préjudicie également les grandes entreprises minières génératrices des recettes pour notre pays". En plus, le Dircab a suspendu le chef de cabinet du ministre provincial des mines (sic).

Encore des affirmations sans la moindre preuve.

Le ministre provincial des mines semble être la partie visible d’un iseberg dont la mission principale est de rétablir l’ordre ancien en recourant aux manœuvres insidieuses de déstabilisation. 

Ali Kalonga



La sénatrice Christine Mwando souhaite entendre le premier-ministre et son gouvernement sur plusieurs questions qui touchent la vie nationale notamment les inondations des villes et territoires de Moba, Kabalo, Uvira et Kalemie.

C'était à la suite des réponses du ministre des infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, lors de la plénière du 12 mai 2022.

Le ministre des Infrastructures répondait à la question orale lui adressée par la même sénatrice. 

Christine Mwando, tout comme plusieurs autres de ses collègues sénateurs, ont estimé que les réponses du ministre n'ont pas rencontré leurs préoccupations contrairement à son collègue des ressources hydrauliques et électricité.

Olivier Mwenze  répondait aux préoccupations des élus des élus à travers la question orale avec débat lui adressée par le sénateur Denis Kambayi Cimbumbu sur l'avancement des travaux du projet de la centrale hydroélectrique de Katende.

Le ministre a assuré aux sénateurs que ce projet, présenté par plusieurs comme élément clé du développement de l'espace Kasaïen, reprendra (7 ans après sa suspension) et qu'une mission gouvernementale est attendue incessamment à New Delhi pour pousuivre les discussions avec le gouvernement indien.

"Les travaux ont été déjà réalisés à environ 55% par le  génie civil... à partir de là reprise des travaux, il faudra compter une trentaine de mois pour la livraison de l'ouvrage", a-t-il ajouté. 

A signaler que la plénière a, au cours de la même séance, validé l'interpellation de la ministre de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo. 

Le sénateur Papy Bazego, initiateur de l'interpellation, veut en savoir plus sur l'état des infrastructures carcérales de la République démocratique du Congo et les conditions d'hébergement des détenus. 

Moïse Dianyishayi



Depuis plusieurs jours, le débat autour de l'argent qui serait gagné "facilement" par des jeunes influenceurs d'origine africaine suscite le débat. Comment faut-il comprendre ce phénomène ? Que faudrait-il pour y mettre fin ? Tentatives de réponses avec Gauthier Musenge Mwanza, professeur à l'université catholique du Congo. 

« Nous suivons tous ces faits sur les réseaux sociaux. Des révélations démontrent que des jeunes femmes sont utilisées comme des animaux, sont tenues à faire des rapports sexuels en groupe (…) Les informations en ligne renseignent également qu’il existe des courtiers qui facilitent le contact entre les auteurs de ces actes et les femmes au niveau de leurs pays d’origine. Aussi, une fois sur place, à Dubaï pour certains cas, les passeports leur sont confisqués », dit le Professeur Gauthier Musenge.  

Hypothèse de racisme

Pourquoi user des excréments humains ? Pourquoi confisquer les passeports ? Pourquoi soumettre les femmes aux comportements d’animaux ? En ce qui concerne ces trois points, le sociologue a évoqué notamment deux hypothèses à prendre en compte. Il s’agit du racisme et d’actions occultes.  

« Les arabes sont de nombreuses fois accusés d'actes racistes envers les africains (…) Et dans la plupart de ces vidéos, on peut voir en majorité, des personnes noires être soumises à ces pratiques. Les auteurs de ces actes les feront donc dans le but d’humilier l’homme noir, de le rendre bête », dit Gauthier Musenge. 

Et de poursuivre, « dans une autre hypothèse, sur le plan spirituel cette fois, les excréments humains sont notamment des déchets alimentaires. Mais, dans ce contexte, des hommes acceptent de faire manger cela aux femmes. Ce qui pousse à croire que ces hommes peuvent être d’une religion spécifique qui les oblige à procéder à ces pratiques pour se débarrasser d’une charge physique. On ne sait pas sur le plan spirituel, ce qui est transféré à la personne. On peut croire que les conséquences pourront se manifester avec le temps. Elles ne seront peut-être pas physiques mais il y aura des conséquences ». 

La convoitise indexée

« Il faut aussi savoir que les réseaux sociaux montrent la belle vie, les beaux milieux. Les filles qui ont des niveaux de vie médiocres, se laissent séduire. Sans se rendre comptent, elles se mettent en position de nécessiteux. Elles sautent sur l’occasion qui se présente à elles pour s’enrichir, profiter également de la belle vie et pouvoir l’afficher sur les réseaux sociaux. La plupart des victimes peuvent provenir des familles en situation de pauvreté», explique-t-il.

Et pour mettre fin à ces pratiques, le sociologue espère que la communauté internationale va réagir pour donner des injonctions aux Emirats Arabes Unis.

« Il y a des Etats qui ont des représentations là-bas, il faut des mesures. Il faut que des enquêtes soient menées, que des sanctions sévères soient imposées à l’égard des courtiers et des auteurs de ces actes. Il faut également que les motifs de voyages soient clairement définis. Sinon, les maladies pourront se répandre dans nos villes sans savoir d’où elles viennent alors que les causes sont là », a-t-il conclu.

Prisca Lokale

 



La "fausse polémique" qui s'enfle sur les réseaux sociaux, à la suite des déclarations du Président Félix Tshisekedi au sujet des hommes en uniforme, a contraint Dieunit Kanyinda à sortir de son mutisme pour éclairer la lanterne de tous ceux qui s'adonnent à des interprétations erronées de ces déclarations.

En effet, lors de sa rencontre du mardi 10 mai avec la diaspora congolaise établie en Côte d'Ivoire, le Président Tshisekedi a indexé "l'Armée et la Police" comme l'une des causes de l'insécurité grandissante à l'Est de la RDC.

"Ces paroles doivent être mises dans le contexte de la réponse à une question posée par l'assistance. Le Chef expliquait les causes de l'insécurité, l'efficacité de l'État de siège et la nécessité des réformes dans tous les domaines pour restaurer l'autorité de l'Etat partout sur le territoire national", avance celui qui se définit comme "ami du changement". Et de poursuivre: "Il (Tshisekedi) a pointé du doigt les éléments de l'armée qui sont impliqués dans des faits de corruption ou de violence contre des civils. Voilà ce qui était mis en cause et bien évidemment pas l'ensemble de notre armée dont le Président a toujours vanté la bravoure, le courage et le sens du sacrifice".

Clairement, Kanyinda prend la défense de Félix Tshisekedi pendant que celui-ci a été la cible de nombreux commentaires fustigeant son caractère "plaintif" et ses sorties manquées en faisant circuler la page de couverture d'un ouvrage intitulé "Un Président ne devrait pas dire ça..."

Pas du tout d'accord avec ces commentaires, Dieunit Kanyinda fait observer que "depuis plus de 40 ans, aucun Président de la République n'a jamais mis autant de moyens que le Président Tshisekedi pour améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs familles".

Il ajoute en même temps que "le Chef de l'État a augmenté le solde des militaires, il a amélioré leurs équipements de soldat pour lutter contre les terroristes et il a créé des cantines spéciales dans les camps militaires où les denrées alimentaires de base sont vendues à des prix modiques subventionnés pour aider les familles des militaires et des policiers".

Fort de ces réalisations, signées Tshisekedi, "l'ami du changement" se convainc et tente de convaincre que cette "fausse polémique" est une "manœuvre dilatoire de nos adversaires qui veulent dénigrer la prise de parole du Président Tshisekedi et ainsi décrédibiliser son aura politique". 

Pour faire échec à cette campagne, il lance cet appel aux pro-Fatshi: "ne nous laissons pas distraire par des polémiques inutiles et futiles entretenues par des gens de mauvaise foi, animés de l'unique intention de nuire à la cohésion nationale autour du Chef de l'État".

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