Les poissons chinchards importés de la Namibie se vendent déjà dans quelques établissements commerciaux de Kinshasa depuis le lundi 26 décembre 2021 d'après le service de communication du ministère de l'économie nationale.

La cargaison de ces poissons dont le prix d'un carton est passé de 95000 FC à 65000 FC est arrivée à Kinshasa depuis le vendredi 24 décembre dernier.

A titre illustratif, 30kg de 16+, l'équivalent d'un carton, se vendent à 32$, 30kg de 18+ à 47$, 30 kg de 20+ à 63$, et 30 kg de 25+ à 75$, poursuit le service de communication du ministère de l'économie nationale.

Ci-dessous, les établissements sélectionnés pour assurer la distribution des chinchards :

- Kasa-vubu : Ets Elikya, Mbuku Mbumba, Mukenua 1er, Maïco Froid SA, Psaume23, Tango Group, Mangani, Sukula, Betorona ;

- Kalamu : Ets Malaga ;

- Bandalungwa : Ets Chika, Ets mère double ;

-Ngiri-Ngiri : Maïco Froid, Yango Group ;

- Bumbu : Maïco Froid, Yango Group ;

- Limété : Ets Keren, Gloire de service, Noëlla Business, STE Écho, Ets MDB, Horizon Corporation, Yanbo Groupe, Maïco Froid ;

- Matete : Ets Keren, Elikya, Betorona ;

- Ngaba : STE Écho ;

- Mont-Ngafula : Ets Mama Néné, Ets MDB, Gmaet Entreprise SARL, Maïco Froid, Nana luxe SARL ;

- Kintambo : Ets Ntumba ;

- Kimbanseke : Ets Keren, Groupe CIMU SARL, Gmaet Entreprise SARL ;

- N'djili : Yanbo Groupe, Maïco Froid.

Il sied de rappeler que le ministre de l'économie nationale Jean-Marie Kalumba avait annoncé en novembre dernier l'arrivée de 27.000 tonnes de poissons chinchards de la Namibie estimées à 6 millions de dollars américains. 

Christel Insiwe



Pour la célébration de la rumba congolaise inscrite sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, plusieurs groupes et artistes se sont produits sur la scène dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours, mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 décembre derniers.

Le public a vu jouer des artistes tels que Nyoka Longo, Héritier Watanabe, Fred Kabeya, Karmapa ou encore Manda Chante qui dit à ACTUALITÉ.CD que c’est le moment de travailler pour garder haut la barre de la rumba.

« Je pense que c’est le moment de donner encore plus de force parce que cette reconnaissance mondiale montre qu’il y a un avenir. Il faut donc se mettre encore plus ensemble pour que la rumba soit à la place qu’il faut, la place que voudraient ceux qui l’ont valablement défendue. Que chaque artiste congolais, partout dans le monde, puisse avoir cette intelligence de lever haut l’étendard de cette rumba », a-t-il dit.

Un participant au concert du troisième jour, Yann Tisalakambi, dit reconnaître son identité grâce à ces moments de musique.

« Magnifique. Je me suis senti comme étranger en moi-même. Nous sommes là pour célébrer la rumba, c’est comme un rappel de notre identité que nous ne devons pas oublier de célébrer régulièrement ou quotidiennement », dit-il.

Et à Benjamin Tezangi d’ajouter que cette reconnaissance de la rumba ouvre d’autres opportunités.

« La rumba avec moi, c’est toute une histoire, avec mes oncles quand j’étais petit, on faisait le tour à l’intercontinental. Je suis amoureux de la vieille école de la rumba composée de Tabu Ley, Franco et les autres. Reconnaître la rumba par l’UNESCO aujourd’hui ouvre les portes à de nombreuses opportunités à l’échelle internationale »

Au programme de ces trois jours de concert sans billet et sans droit d’entrée, et mis à part les artistes reconnus, les groupes Rumba Liziba, Vox Africa, Chœur la grâce, Ballet Congo, Ballet Nsango Mbonda, Viva La musica, Quatre étoiles et autres, ont fait des prestations devant un nombre considérable de spectateurs.

Brain Tshibanda, directeur général adjoint du centre Wallonie-Bruxelles et un des organisateurs de l’activité, appelle le gouvernement à mettre en place une politique pour cette rumba reconnue mondialement.

« Il appartient au gouvernement congolais de monter la stratégie et les autres vont l’accompagner en ce moment-là. La stratégie peut exister mais c’est le gouvernement qui doit donner tous les moyens qu’il faut, trouver les ressources humaines pour que la stratégie réussisse », a-t-il affirmé.

Le Président de la république, Félix Tshisekedi qui s’est félicité de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a chargé le Premier Ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen termes, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général et la rumba congolaise, en particulier. 

Depuis l’annonce, le 14 décembre dernier, de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, la fête est dans tous les coins de la RDC et du Congo Brazzaville. Pour cela, les festivals internationaux de la rumba et de l’élégance ainsi que la rumba parade, ont fêté cette consécration dans la salle de spectacle du Palais du peuple pendant 3 jours.

Emmanuel Kuzamba



L’Opérateur politique Serge Kadima Luabeya, appelle les acteurs de sa plateforme le Front Commun pour le Congo (FCC), à « se réserver des insinuations tendancieuses et abusives tout autant dangereuses et toxiques ». Il l’a dit dans un message adressé à ses camarades.

Originaire du Kasaï, même région que le Chef de l’état Félix Tshisekedi, Serge Kadima dit assumer ses choix politiques. « En effet, chacun de nous est originaire d’une province, voir d’une tribu ou d’un clan sans l’avoir voulu », fait-il observer avant de préciser « mais, au-delà de ces données naturelles, nous sommes tous membres de cette famille politique (FCC/PPRD), parce que nous avons opéré un choix, un choix judicieux et responsable! Et en ce qui me concerne, je suis du Kasaï et j’en suis fier en tout état de cause. »

Alors que certains cadres du FCC originaires de l’espace Kasaï dont le Sénateur Evariste Bishab et Adolphe Lumanu mobilisent pour l’accueil du Président Félix Tshisekedi dans cette région, Serge Kadima considère que c’est un « phénomène que l’on peut observer dans toutes les provinces.»

« Toutefois, il nous est plutôt recommandé de nous atteler à consolider l’essentiel de nos acquis pour un avenir meilleur afin de corriger les erreurs collectives du passé », a conseillé ce cacique du FCC.

Ce cadre de la famille politique du Président honoraire Joseph Kabila, avoue qu ‘il est « certes vrai que pour plusieurs raisons, les camarades de circonstance vont nous quitter à l’instar des certains disciples de Jésus qui l’avaient trahi, mais comme nous le savons tous, cela n’a pas perturbé d’un iota la mission salvatrice du Christ. »

Serge Kadima a affirmé qu’il ne sert à rien en ce moment pour les membres du FCC, de se laisser distraire ni attirer par le miroir aux alouettes.

« Pour ma part, et en mon cor défendant, c’est une question de dignité, car pour un homme politique c’est la conviction, la loyauté et la constance qui comptent », a conclu Serge Kadima Luabeya.

Junior Ngandu



Le député national Guy Mafuta a, ce mardi 28 décembre 2021, appelé le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, à prendre ses responsabilités en rapport avec la situation de Congolais expulsés d'Angola dans des conditions inhumaines.

À cet effet, G. Mafuta promet d'inviter le ministre des affaires étrangères au parlement pour s'expliquer devant les députés nationaux.

« Nous avons beaucoup d'Angolais ici et quand il faut les ramener au niveau de la frontière nous les traitons comme des frères dans les conditions humaines. Ça doit être réciproque. Nous le dénonçons plusieurs fois. Là, il s'agit présentement du ministère des affaires étrangères qui doit prendre ses responsabilités. Les faits se passent dans un État voisin, il faudrait que le ministre des affaires étrangères puisse s'assumer comme tel. Nous en tant qu'élu, nous allons poser des actes que la constitution nous autorise, c'est-à-dire des questions orales ou écrites pour que l'autorité compétente puisse nous donner plus d'informations », a déclaré le député national Guy Mafuta.

Dans la foulée, l'élu de Tshikapa confirme la véracité de la vidéo partagée sur les réseaux sociaux sur les actes que subissent les Congolais expulsés d'Angola.

« Effectivement, j'ai eu a posté cette vidéo-là qui m'a été envoyée par les services d'immigration de Kamako. Avant de la poster, je l'ai appelé pour vérifier ou me rassurer que c'est une vidéo authentique, ils m'ont confirmé que c'est une vidéo authentique. Elle a été prise à Lukapa à Lunda, et vous voyez dans quelles conditions nos compatriotes sont traités avant d'être expulsés. C'est une situation qui est permanente là-bas, ce n'est pas la première fois. Personnellement, j'ai eu l'occasion de le dire devant le ministre angolais des affaires étrangères lors d'une rencontre avec le ministre de l'environnement », a-t-il confirmé.

Selon certaines sources diplomatiques, des centaines de Congolais sont expulsés chaque année de la République d'Angola dans des conditions inhumaines.

Roberto Tshahe



La 34ème réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 24 décembre, a pris acte de la charte graphique et le portail du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), présentés par les ministres du Numérique Désiré Cashmir Eberande Kolongele et son collègue de la Communication et des médias Patrick Muyaya Katembwe.

En effet, la mise en place de la charte graphique du gouvernement, répond aux enjeux techniques et stratégiques majeurs fixés par le ministère du Numérique et le ministère de la Communication et médias, à savoir ; la mise en valeur des intérêts du pays en terme de la qualité des normes technologiques à utiliser, la promotion d’une expérience utilisateur facile sur les supports numériques susceptibles de répondre à l’intérêt des usagers d’accéder aux informations et la garantie assurée de l’identité visuelle du pays.

La présente charte graphique comprend les fondamentaux qui représentent l’architecture de la marque État, avec les éléments ci-après le logotype; les émetteurs du gouvernement; les règles d’usage; la composition; la typographie ainsi que les couleurs.

En ce qui concerne les mails, le ministère du Numérique a déjà effectué la réservation des noms de domaine de tous les ministères du gouvernement congolais sous le domaine « gouv.cd » pour une période initiale de trois ans renouvelables.

Les sites web du gouvernement ont fait l’objet d’un hébergement de la catégorie « Platinum » des services offerts par le Prestataire. Cette catégorie garantit pour chaque ministère mentionné, 500 (cinq cents) gigas d’espace de stockage, 1000 (mille) adresses mails et un trafic illimité.

 

« Ayant constaté qu’à ce jour la plupart des ministères sont déjà en possession des accès à l’espace d’administration de leur nom de domaine, nous encourageons vivement ceux qui ne l’ont pas encore fait ou qui éprouvent quelconque difficultés d’usage, de se rapprocher sans désemparer de nos services pour un support technique y relatif »,  a déclaré le ministre Kolongele.

Projection de la mise en place du portail de la RDC

La mise en place du portail web de la République permet de doter au gouvernement d’un outil attractif, innovant et intuitif qui présente les axes, actions et activités de tous les secteurs du pays et de lutter contre la propagation des fake news. 

Pour accompagner la matérialisation des actions du gouvernement, le domaine web « www.republique.cd » est le dispositif numérique vitrine et fédérateur de toute la communication institutionnelle du pays mais aussi un point de rencontre de toutes les initiatives de promotion et de valorisation du potentiel congolais.

Le portail de la République est à considérer comme le hub (carrefour) transactionnel et d’entrée sur la toile en RDC et représente notre pays, sur base de sa constitution, en décrivant : son histoire, sa géographie ; ses institutions, son patrimoine culturel, faunique, floristique ; ses richesses en sol et en sous-sol ; sa capacité à attirer les investissements, etc. 

Notons, par ailleurs, en guise de recommandation, la feuille de route du PTNRDC ainsi présentée par le ministre sectoriel prévoit ; l’adoption du cadre réglementaire adapté au numérique (Code du Numérique), la mise en place du cadre institutionnel par les actes réglementaires ; la passation des marchés publics avec des prestataires répondant aux conditions fixées par la loi sur les Marchés publics ou la loi sur les Partenariats Publics-Privés – PPP, avec le concours des ministères sectoriels, l’exécution des projets listés, ainsi que la campagne de vulgarisation et d’appropriation du PTNRDC.

Jordan MAYENIKINI



Les habitants des différentes entités de la province du Sud-Kivu ont positivement répondu au mot d'ordre lancé par la société civile appelant à une journée ville morte ce mardi 28 décembre, pour s'opposer aux  éventuels accords autorisant l'entrée de la police rwandaise à Goma.

La quasi-totalité des  boutiques et magasins étaient fermés. Certaines écoles ont renvoyé les enfants à la maison, la plupart d'enseignants étant absents.

" Nous sommes arrivés, il n'y avait que deux enseignants qui nous ont dit de rentrer à la maison", renseigne Dieu Merci Bahizire, élève en quatrième année primaire à l'EP Matendo.

Aux marchés de Kadutu, Nyawera et Feu-rouge, seuls quelques étalages étaient opérationnels, les dépôts étaient fermés.

Pour la société civile, c'est pour plusieurs raisons que l’appel à une journée ville morte a été lancé.

" Nous avons organisé cette journée ville morte pour exprimer notre désaccord par rapport aux éventuels accords qui rameneraient les  polices étrangères et les armées étrangères pour soi-disant sécuriser  la population congolaise. Nous disons qu'il est important d'entretenir notre police, d'entretenir notre armée, parce qu'elles sont capables de nous sécuriser. Nous avons organisé aussi cette ville morte parce que nous sommes contre la balkanisation de notre pays", fait savoir Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.

Nombreux saluent cet appel qu’ils qualifient d’une réussite. 

" Le mot d'ordre a été respecté, ici tous les magasins ont été fermés. Il n'y avait pas d'activité", témoigne Hippocrate Marume, président de la société civile de la commune de Kadutu.

" J'ai répondu au mot d'ordre de la société civile. On nous a dit que c'est pour dire non à l'entrée de la police rwandaise à Goma", explique Bisimwa Flavien, un commerçant au marché de Nyawera.

Même chose pour les banques et agences qui n'ont pas fonctionné.

Par contre, la circulation était presque normale. Les bus, taxis et motos ont circulé librement dans la ville malgré ce mot d'ordre.

" La ville morte a eu lieu mais ça ne me concerne pas", dit un conducteur de moto à Bukavu.

" Nous vivons au taux du jour, voilà pourquoi nous avons étalé nos marchandises malgré le mot d'ordre", a dit à ACTUALITE.CD un vendeur à la place Feu-rouge.

A part la ville de Bukavu, les activités commerciales ont été paralysées dans le territoire d'Uvira mais également à Fizi. Ici, la population est restée enfermée dans la maison pour dire non à la balkanisation.

Justin Mwamba



Le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde Kyenge a demandé, ce mardi 28 décembre, au ministre de l'enseignement supérieur et universitaire de surseoir "jusqu'à nouvel ordre" son arrêté portant désignation et nomination des membres des comités de gestion de quelques établissements de l'ESU signé le 23 décembre.

Le Chef du gouvernement justifie cette position par "des agitations constatées dans les milieux universitaires" suite à la publication dudit arrêté. M. Sama explique que cette surséance va "permettre une dernière harmonisation de vues avec monsieur le ministre de l'ESU". 

actualite.cd/CC

Le Raïs contre-attaque



Ce jeudi 23 décembre à Kinshasa, des avocats de l’ancien Président Joseph Kabila, appelé affectueusement Raïs en son temps, ont tenu un point de presse.

Ils venaient contredire l’enquête « Congo Hold-Up » menée par un consortium regroupant des journalistes de 19 rédactions. Ils fustigeaient la gestion de la RES PUBLICA sous Kabila.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, Raïs est un mot arabe signifiant tout simplement Chef. Ce collectif d’avocats de Kinshasa a annoncé qu’il en existait d’autres en Europe et  en Afrique australe. Sapristi ! 

A la tête de tous ces beaux messieurs, siège Me Raphaël Nyabirungu, un proche du Raïs. N’est-ce pas lui qui anonnait, Urbi et Orbi, à l’époque du débat sur le troisième mandat de Kabila, que rien n’empêchait le Raïs à se présenter à l’élection présidentielle. Enfer et damnation ! Bref, passons !

Il affirme aujourd’hui, pince-sans-rire, que l’enquête est un complot d’intoxication et de diabolisation contre une personnalité de premier plan dans son pays et en Afrique. Il tint à peu près ce langage : « Ayant pris connaissance des extraits du rapport tels que publiés et devant des preuves évidentes de contrevérité, de dénonciations calomnieuses et de diffamations attentatoires à l'honneur et à la réputation du Président de la République honoraire par ailleurs de nature à l'exposer au mépris public, le collectif des avocats a examiné toutes les possibilités de porter cette affaire devant les cours et tribunaux.

C'est l'occasion de préciser que nous ne sommes pas venus pour donner une conférence de presse, néanmoins en tant qu'avocats et praticiens de droit, nous voulons fixer l'opinion et annoncer la position officielle du Président de la République honoraire face à cette campagne de diffamation et de dénonciations calomnieuses, de dénigrement et de contrevérité contre sa personne ….

C'est à cause de son patriotisme et de son amour avéré pour notre beau pays qu'il a préféré après son deuxième mandat continuer à y vivre modestement parmi les siens au lieu de s'installer dans de grands palaces à l'étranger… L'acharnement sur la personne du Président de la République honoraire de la part des médias internationaux politiquement orientés, manipulés, et instrumentalisés appelle une réponse énergique et appropriée par toute voie de droit.

C'est pourquoi à la suite de la violation grave et intentionnelle de ces droits fondamentaux de citoyen, notre client se réserve le droit de saisir incessamment les instances judiciaires compétentes tant au pays qu'à l'étranger pour que justice soit faite ….

C'est facile d'imputer à quelqu'un un détournement de 138 millions de dollars pendant qu'il a laissé à votre disposition deux milliards de réserve de change. Pourquoi est-ce qu'il ne les a pas pris ? »

En entendant ce laïus, mon ami qui sait tout faillit s’arracher les quelques cheveux qui trônent encore sur sa tête. A l’en croire, à la fin du mandat de Kabila, les réserves de change étaient d’environ 800 à 900 millions de dollars et non 2 milliards. Enfer et damnation !

Ceci expliquant cela, comment ce collectif qui ne maîtrise pas les chiffres peut se défendre devant des journalistes balaises et bien informés qui auraient livré aux chiens l’honneur d’un homme ?  Stupeur et tremblements !

Mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée encourage le collectif des avocats à saisir la justice. Ce sera une belle occasion d’ouvrir la boîte de Pandore. Saperlipopette !

Pour ceux qui ne le sauraient pas, dans la mythologie grecque la boîte de Pandore symbolise la cause d’une catastrophe. N’est-ce pas une façon de donner aux autres l’occasion de sonner l’hallali ?

En attendant, la ministre de la Justice a ordonné, dès le 20 novembre 2021, au procureur général près la Cour de cassation d’ouvrir une instruction judiciaire et d’engager, le cas échéant, des poursuites judiciaires.

Le Raïs, devenu sénateur à vie, va certainement passer entre les mailles du filet de la justice au pays par suite des immunités parlementaire et d’ancien Président de la République. On dit chez nous : Qui crache en l’air doit s’attendre à recevoir les crachats sur le visage.

GML

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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