Au cœur d’un tollé général, la décision de la commission nationale de censure portant sur l’interdiction de diffuser sur toute l’etundue de la République démocratique du Congo (RDC) de la chanson à succès « Nini tosali te ? » du groupe MPR (Musique Populaire de la Révolution), sera levée « dans les prochaines heures ». Confirmation faite ce mercredi 10 novembre par l’inspecteur de la Commission nationale de censure des chansons et spectacles, Didi Kelokelo.

« Dès les premières heures de ce mercredi, ces mesures (interdisant la diffusion des chansons Nini tosali te… et Lettre à Ya Tshitshi) seront levées. Il y aura une lettre de levée de mesure qui sera transmise à toutes les chaînes et aux auteurs », a annoncé sur TOP CONGO FM, l’inspecteur Didi Kelokelo.

« Pour le cas de la chanson Nini Tosali te, le groupe MPR est passé à la commission hier (mardi) à 15 heures pour répondre, mais malheureusement c’était un peu tard. La sanction était déjà prise », ajoute-t-il.

Stéphie MUKINZI



La ville-province de Kinshasa accueille dès ce Jeudi 11 novembre 2021,  la première édition du salon du numérique dénommé « KIN-TECH ».

L'information est rapportée à la presse ce mardi 09 novembre 2021 par la ministre provinciale de la Communication, Média, Cultures et Arts du gouvernement provincial de Kinshasa, Yvette Tabu. 

À en croire la même source, c'est le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka qui va donner le go de ces assises qui prendront au total deux jours.

La ministre Yvette Tabu indique par ailleurs que le chef de l'exécutif provincial de Kinshasa va par la suite procéder à la visite des stands avant les différentes interventions des conférenciers prévues dans l'après-midi du jeudi prochain.

De l'occasion, des expositions des porteurs et offreurs des solutions numériques pour des institutions publiques et Étatiques seront au rendez-vous dans les deux grandes salles de l'Hôtel de ville de Kinshasa.
 
Au cours de ces assises de deux jours, les entreprises digitales des développeurs purement congolais et particulièrement de Kinshasa vont exposer des solutions numériques pour plusieurs secteurs notamment le transport avec la solution HOJA ; l'État civil ; la direction générale des recettes et la direction générale des publicités extérieures pour la collecte des taxes sur la publicité.

« Il ne s'agit pas ici des solutions pour des super marchés, ni pour une boîte privée quelconque. Il s'agit ici des offres utiles et nécessaires pour des entreprises publiques et étatiques », a déclaré Yvette Tabu, ministre provinciale de la Communication, Média, Cultures et Arts de la ville-province de Kinshasa.

Elle considère la ville de Kinshasa comme la pionnière du numérique en République démocratique du Congo suite à ses avancées dans ledit secteur mais aussi, poursuit-elle, car la capitale Congolaise est porteuse de la vision du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la création des agences provinciales dans chaque ville pour le développement du numérique dans le pays.

« Il était question ici de lancer ce salon fruit des avancées de la gestion du numérique, mais également  des matérialisation de processus et de la gestion administrative de notre gouvernement, pour montrer la voie aux autres provinces », a renchéri la ministre provinciale de la Communication, Média et Cultures et Arts de la ville-province de Kinshasa, Yvette Tabu.

Ces assises connaîtront la participation de plusieurs développeurs de la ville-province de Kinshasa.

Jephté Kitsita

 


Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu ce mardi 9 novembre 2021 à la Cité de l'Union Africaine située dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, le Comité national des 9èmes jeux de la Francophonie. 

Durant cette rencontre, il était question pour ledit comité de présenter au chef de l'État le plan de travail de ce "grand événement mondial" qui se tiendra à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.  

Se confiant à la presse à l'issue de cette audience, Isidore Kwanza Ngembo, directeur national de l'organisation des 9èmes jeux de la Francophonie, a dit avoir reçu du président de la République et du gouvernement, un fort soutien. 

Par ailleurs, il a rassuré que son équipe travaillera en collaboration avec l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour que les préparatifs avancent vite.

"On doit rapidement mettre en place des équipes. On va travailler avec des professionnels, on va travailler en collaboration avec l'OIF qui va nous dépêcher des spécialistes pour que nous puissions avancer rapidement. Tout le gouvernement est très impliqué dans l'accompagnement pour pour que nous puissions rapidement organiser ces jeux comme il a été prévu", a-t-il dit. 

Dans la foulée, Isidore Kwanza Ngembo a mis un accent particulier sur le fait que ces jeux sont un événement très important pour la République démocratique du Congo. 

"C'est un événement important pour la RDC. C'est pour nous une occasion de montrer au monde entier que nous avons la capacité d'organiser des événements internationaux et que si nous réussissons à organiser ces jeux de la Francophonie, nous aurons la possibilité demain et après demain de prétendre à organiser par exemple la Coupe d'Afrique et ainsi de suite", a-t-il martelé. 

Tout en soulignant que ces jeux sont un événement diplomatique, Isidore Kwanza a indiqué qu'ils sont aussi un événement économique car, a-t-il fait savoir, il y a aussi des retombées sur le plan économique.  

"Nous sommes confiants parce que les autorités sont confiantes", conclut le directeur national de l'organisation des 9èmes jeux de la Francophonie.

Signalons par ailleurs que ce comité, qui a pris les commandes de l'organisation des 9èmes jeux de la Francophonie lundi dernier, a été reçu par le président Tshisekedi en présence du vice-premier ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula et du directeur de cabinet du chef de l'État, Guylain Nyembo.

Pour rappel, les 9èmes Jeux de la Francophonie sont prévus à Kinshasa du 19 au 28 août 2022. Cette 9ème édition sera ponctuée par l'introduction du Nzango parmi les disciplines sportives. Une première dans l'histoire des Jeux de la Francophonie.

Jephté Kitsita



Une cinquantaine de membres de la société civile, des journalistes et des syndicalistes ont été formés sur les techniques d'enquête ou de monitoring en matières liées à la corruption et faits assimilés, le lundi 8 novembre 2021 à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.

Organisé par l'Association Congolaise d'Accès à la Justice, (ACAJ), cet atelier de renforcement des capacités a été animé par le coordonnateur de cette structure, Maître Georges Kapiamba. Selon lui, cette formation était importante pour ces participants afin de lutter contre la corruption en République démocratique du Congo.

« Parce que nous pensons que ce sont des acteurs importants dans la lutte contre la corruption sur toutes ces formes et qu'il faille leur au moins rappeler des fondamentaux nécessaires qui peuvent leur permettre de faire ce travail de monitoring pour produire des rapports qui pourront contribuer à la lutte efficace contre les auteurs et les complices de ce crime qui constitue le fléau qui empêche les congolaises et congolais de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux », a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

Par ailleurs, Maître Georges Kapiamba attend de ces membres de la société civile des initiatives afin de mettre en pratique les différentes techniques.

« Ce que nous attendons d'eux, c'est de prendre davantage les initiatives, mettre en pratique les connaissances acquises à l'occasion de cet atelier, mais prendre des initiatives dans le sens de pouvoir lancer des actions de terrain qui vont leur permettre de détecter de manière systématique, les actes de corruption sur toutes ces formes, les dénoncer ou les porter à la connaissance des autorités judiciaires pour que les auteurs de ces faits et leurs complices puissent être poursuivis et éventuellement condamnés conformément aux lois de la République », a-t-il souhaité.

Dans l'après-midi de cette journée, deux communications sur des cas précis ont été faites. La première par Timothée Mbuya, coordonnateur de Justicia ASBL sur les attaques qui sont menées contre les aires protégées contre les parcs Kundelungu et Upemba. La seconde sur le contrat public-privé effectué entre le gouvernement congolais  et l'entreprise qui construit la route nationale de Kasumbalesa - Sakania. Il a conclu que beaucoup des points se trouvant dans ce contrat, montrent que le gouvernement congolais de Sylvestre Ilunkamba a avait été roulé dans la farine montrant. D'où, la revitalisation de ce contrat.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Le ministre du Numérique et ancien directeur de cabinet adjoint du chef de l'État, Désiré Cashmir Eberande Kolongele, a regagné le pays le lundi 08 octobre 2021 dans la soirée.

L'information est confirmée par la cellule de communication de son ministère. Elle affirme que le professeur Eberande Kolongele est revenu au pays en bonne santé et reprend le travail ce mardi.

Rappelons que c'est le 23 juillet dernier que le ministre du Numérique, Eberande Kolongele a été évacué pour des soins de santé vers la France.

L'intérim dans son ministère a été assuré par la ministre d'Etat au Portefeuille Adèle Kayinda Mayina.

Orly-Darel Ngiambukulu



Isabelle Tshombe, nouvelle ambassadrice de la République démocratique du Congo en France, a promis, mardi 9 novembre, de réconcilier les artistes musiciens et une partie de la diaspora congolaise qui empêche les musiciens de se produire en Europe, notamment en France. Elle a fait cette promesse, à l’issue de son entretien à Kinshasa, avec le président du Sénat, Modeste Bahati.

« Quand je vous parle d’un travail de réconciliation entre certains Congolais de la diaspora et les musiciens congolais, il y a un dialogue qui doit s’amorcer. Nous allons faire de notre mieux pour que nos ambassadeurs culturels se produisent à l’aise à l’extérieur de la RDC, et particulièrement en France », a déclaré Isabelle Tshombe.

Elle a indiqué que certains Congolais de la diaspora empêche certains musiciens de se produire, même si un grand nombre apprécie beaucoup les artistes congolais.

En effet, deux concerts des artistes musiciens qui devraient se jouer à Paris en France ont été annulés. Il s’agit des productions des artistes musiciens Werrason de Wenge Musica maison mère au Zenith, et de Koffi Olomide du Quartier latin international à la Defense Arena.

Si pour Koffi Olomide, la raison de l’annulation du concert est due au contexte de la pandémie de Coronavirus, pour Werrason, la préfecture a indiqué que son concert s’inscrivait dans « un contexte politique particulièrement tendu et violent entre partisans et opposants au régime en place en RDC, et que cela représentait un risque sérieux que des éléments s'introduisent dans la salle, dont certains régulièrement car munis de billets, afin de créer des désordres et de s'en prendre à l'artiste. »

Pour Isabelle Tshombe, ceci constitue un frein au développement de la culture congolaise.

Par ailleurs, Modeste Bahati a aussi échangé avec la commission mixte de Défense et sécurité Assemblée Nationale et Sénat. Celle-ci est venue lui faire part des échanges qu’elle a eus avec la délégation des parlementaires belges conduite par le ministre d’Etat André Flahaut.

Ces échanges ont tourné autour de la reprise de partenariat en matière de défense entre la RDC et la Belgique. Ils ont décidé d’accompagner le gouvernement congolais pour conclure un partenariat digne de renforcer la capacité de l’armée congolaise.

radiookapi.net/CC



Nini tosali te : le groupe MPR a « une oreille vraiment attentive de la part du président de la République » (Kasongo Mwema)



Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont accusé ce lundi 8 novembre, la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23) d’être à la base de l’attaque des villages de Chanzu et de Runyonyi, sur des collines stratégiques à cheval entre l’Ouganda et le Rwanda (territoire de Rutshuru) au Nord-Kivu. Depuis les combats enclenchés la nuit de dimanche, les FARDC se sont exprimées dans la soirée de lundi.

« Le mouvement insurrectionnel de M23 a attaqué les positions de Chanzu et de Runyonyi avec l’intention de mener des actions de déstabilisation et ailleurs dans la province. A l'heure actuelle, les combats sont en cours et les FARDC sont déterminées à en finir une fois pour toute avec ce groupe armé qui doit être neutralisé de manière définitive », a dit dans une communication, le général Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des FARDC.

Les FARDC mentionnent le fait que cette résurgence de la rébellion du M23 intervienne alors la RDC « s'est engagée dans la phase de mutualisation des forces avec les pays voisins pour la normalisation des relations en vue d'améliorer la situation sécuritaire dans la sous-région pour une paix durable et un développement harmonieux de nos Etats ».

« Face à cette situation, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont pris toutes les dispositions pour faire échec à cette énième incursion du M23 sur le sol congolais », a martelé le porte-parole adjoint de l’armée.

Les tentatives militaires du M23 étaient une fois de plus menées en juillet 2020, rappellent les FARDC. « Le M23 avait attaqué sans succès les localités de Bigega, Ndiza et Mikenge dans les environs de Chanzu », dit le porte-parole militaire qui n’oublie pas « la tentative infructueuse d'attaquer les monts Sabinyu, Visoke et Karisimbi dans le territoire de Rutshuru » en 2017 par cette même rébellion.

L’attaque de Bukavu

Sans explicitement faire un lien, l’armée a rappelé l’attaque menée au début du mois en cours par des hommes armés dans la ville de Bukavu.

« Il importe de rôle par ailleurs, que du 2 au 3 novembre dernier, une autre aventure sans lendemain menée dans la ville de Bukavu par la milice dénommée Action pour un Congo nouveau s'était soldée par la neutralisation de 6 miliciens, la capture de 36 autres et la saisie d'une importante quantité d'armes de guerre… », fait remarquer l’armée qui se réjouit de la paix qui règne au chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

Déplacement des populations

Les populations de nombreux villages du groupement de Jomba se sont enfuies vers Rutshuru-centre, et l’Ouganda. La Croix-Rouge de l’Ouganda rapporte l’arrivée de plusieurs congolais. Plusieurs restent campés à la frontière de Kisoro, dit la Croix-Rouge dans un tweet.

La société civile de Rutshuru avait soupçonné dès les premières heures, une action armée du M23.

Lire ici: RDC-Rutshuru : une attaque rebelle à Chanzu, la société civile soupçonne les M23

En 2013, plus d’un millier de combattants M23 avaient été défaits sur la colline de Chanzu mettant fin à l’activisme de cette rébellion sur le sol congolais. Ces combattants avaient traversé au Rwanda pour les uns, et en Ouganda pour les autres. Dans ces deux pays voisins, les anciens M23 étaient cantonnés dans des camps et finalement, la plupart parmi eux étaient retournés au maquis dans le Rutshuru. Ils avaient tenté une nouvelle fois l’aventure militaire. Des affrontements les avaient opposés à l’armée congolaise dont deux hélicoptères étaient abattus dans la région. Les militaires et membres d’équipage de ces appareils étaient torturés et abattus par le M23.

Patrick Maki

A Propos

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