Plus de 60 gouvernements se réunissent pour lancer les programmes de repas scolaires et aider à ré-ouvrir les écoles à travers le monde. Le président français Emmanuel Macron, le président Felix-Antoine Tshisekedi de la République démocratique du Congo, en sa qualité de président de l’Union africaine, le ministre finlandais pour la Coopération au développement et du Commerce extérieur, Ville Skinnari, et le directeur exécutif du Programme mondial alimentaire, David Beasley, ont participé aujourd’hui, à la célébration du lancement de la Coalition pour les repas scolaires durant une cérémonie tenue en ligne.
 
La nouvelle coalition mondiale veut s’assurer que chaque enfant ait l’opportunité de recevoir un repas sain et nutritif à l’école d’ici 2030, en aidant les pays membres à mettre en oeuvre des programmes de repas scolaires nationaux efficaces. Plus de 60 pays et 50 autres partenaires venant d’universités, de groupes de réflexion, d’ONG et d’agences des Nations unies ont adhéré à la Coalition pour les repas scolaires, dont le travail s’étendra jusqu’en 2030.
 
La Coalition pour les repas scolaires a été lancée à un moment de grand péril pour beaucoup d’enfants dans le monde. La pandémie de la COVID-19 a en effet touché les “écoles à travers le monde, et beaucoup d’entre elles demeurent fermées. Au moment le plus fort de la pandémie, en avril 2020, les fermetures d’écoles ont fait que 370 millions d’enfants n’ont pas pu assister à leurs classes et n’ont pas pu recevoir le repas quotidien sur lequel ils pouvaient compter avant la pandémie. Ceci a eu un impact dévastateur sur l’éducation des enfants, surtout les plus pauvres, et par conséquent, leurs chances dans la vie. Ré-ouvrir les écoles en toute sécurité est crucial et apporter des repas scolaires nutritifs est parmi l’un des moyens les plus efficaces d’attirer les enfants à l’école et de les y retenir.  
 
Au cours de son allocution à la cérémonie de lancement, le président français Emmanuel Macron a déclaré: “Notre objectif est de fournir à tous nos enfants d’ici 2030, les repas dont ils ont besoin pour apprendre et grandir bien à l’école…Je suis très heureux aujourd’hui d’annoncer le lancement de la Coalition pour les repas scolaires. Cette Coalition avec le PAM est essentielle. Alors Rejoignez-nous! “
Plus de quinze ans de recherche ont démontré que les programmes de repas scolaires renforcent la nutrition des enfants, leur apprentissage, leur bien-être à long terme et leur santé. Les programmes contribuent à l’égalité de genre en aidant les filles à étudier et à obtenir leur diplôme, et peuvent servir de tremplin pour la transformation du système alimentaire, ce qui soutient l’agriculture locale et rend les communautés plus résilientes.
 
En rejoignant la Coalition pour les repas scolaires, l’Union africaine a renforcé sa volonté politique d’étendre les programmes locaux de repas scolaires.
 
Felix-Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine en 2021, a déclaré : « Les programmes de repas scolaires sont une contribution significative à la promotion d’une éducation inclusive et de qualité, ainsi qu’à des résultats positifs en matière de nutrition, de santé et d’agriculture. Les avantages des programmes de repas scolaires impliquent le développement du capital humain, la construction d’un avenir plus avantageux pour l’Afrique et le monde, la production agricole, l’emploi local et les marchés. »
 
La Finlande gère l’un des programmes de repas scolaires les plus brillants au monde. Celui-ci a commencé en 1948, et les repas scolaires sont gratuits pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans.
 
Ville Skinnari, Ville Skinnari, ministre finlandais de la coopération au développement et du commerce extérieur, a déclaré : « Les programmes de repas scolaires signifient beaucoup plus que seulement fournir de la nourriture. Ils peuvent transformer des vies et des communautés, soutenir l’agriculture locale, promouvoir l’égalité de genre et enseigner aux enfants comment s’alimenter d’une meilleure manière, créant ainsi des habitudes qu’ils peuvent conserver pendant toute leur vie. Ils jouent un rôle essentiel pour convaincre les enfants, plus particulièrement les filles, à venir à l’école et les y retenir ».
 
David Beasley, directeur général du Programme alimentaire mondial, qui organise le programme de repas scolaires, a déclaré : « En seulement quelques mois, 60 gouvernements et 50 organisations autour du monde se sont mis d’accord pour soutenir le plan ambitieux de la Coalition qui veille à ce que chaque enfant puisse avoir des repas scolaires sains d’ici 2030. La pandémie de la COVID-19 a détruit une décennie de progrès réalisés, concernant l’accès aux repas scolaires des enfants les plus vulnérables du monde. C’est notre chance de nous remettre sur la bonne voie ».
 
La Coalition pour les repas scolaires contribuera à ce que les pays partenaires intensifient leurs programmes de repas scolaires, pendant qu’ils surmontent les obstacles et les retards. Certaines initiatives de la Coalition pour les repas scolaires ont déjà été présentées cette année-ci, lesquelles ont pour objectif d’aider les gouvernements à élargir et à améliorer leurs programmes de repas scolaires. Ces initiatives impliquent :
 
— Un consortium de recherche : celui-ci est dirigé par l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, et établira un programme de recherche sur dix ans pour montrer l’impact des repas scolaires. Les résultats seront largement diffusés pour soutenir la prise de décisions et améliorer l’étendue et la qualité des programmes.
— Un groupe de travail multisectoriel pour le financement de la santé et l’alimentation en milieu scolaire : Le groupe de travail a été créé sous la direction du Forum mondial sur l’éducation pour améliorer l’organisation des donateurs, l’efficacité des accords de financement mis en place en ce moment, aider les pays à augmenter leur capacité fiscale grâce à des solutions innovantes, et contribuer à mobiliser les ressources.
 
Don Bundy, professeur d’épidémiologie et de développement à l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, a déclaré : « Des menus conçus correctement à l’école peuvent aider à créer des comportements alimentaires qui évitent l’obésité et réduisent le risque de maladies cardiovasculaires et d’autres maladies non transmissibles plus tard dans la vie. »
 
Liesbet Steer, directrice exécutive de la Commission de l’éducation, a déclaré : « Les enfants en bonne santé non seulement participent aux activités scolaires mais ils sont aussi, beaucoup plus performants. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, chaque dollar investi dans l’alimentation scolaire signifie 9 dollars en retour social, car les enfants éduqués et en bonne santé seront des adultes plus productifs. »
 
Son Excellence le Dr Tariq Al Gurg, PDG de Dubai Cares, a déclaré : « Une approche holistique de l’éducation est l’un des facteurs les plus importants pour le développement à long terme des enfants. C’est pourquoi, guidés par cette conviction, nous avons donné la plus grande importance à la santé et à l’alimentation dans les écoles, et c’est un des piliers fondamentaux pour atteindre l’objectif de développement durable 4. »

Dépêche PAM



Dans l’affaire des sujets chinois tombés dans le filet de la justice congolaise pour traite des personnes, l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des personnes (APLTP), a appelé le Gouvernement, ce mercredi 17 novembre 2021 lors d’un point de presse tenu à son siège central à Kinshasa, à accélérer le traitement du projet de loi relatif à la traite des personnes, lequel va doter la justice congolaise, des lois spécifiques devant trancher le cas sous examen.

« Nous profitons de la présence de la presse, pour lancer un appel pressant au Gouvernement à travers le Premier Ministre, de transmettre au Parlement le projet de loi contre la traite des personnes pour examen en procédure d’urgence. Ce qui nous permettrait de mieux travailler avec la justice et les autres services techniques pour démanteler les réseaux criminels et protéger les victimes et les témoins », a déclaré la Coordinatrice de l’APLTP, Cécille Rebecca Meta Kasanda.

Après cela, la Coordinatrice de l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite des personnes, a révélé en relatant le scénario ayant conduit à cette prise, qu’il y a plus de trois mois, l’APLTP avait reçu une dénonciation et une notification de l’existence de certaines résidences dans la commune de la Gombe et de boites de nuits, où les services sexuels étaient proposés et le paiement se faisait chez les propriétaires des lieux. « C’est grâce à la collaboration de l’APLTP à travers sa Commission technique restreinte que tous les services concernés ont été alerté et des enquêtes ont été menées en toute discrétion, afin de remonter la filière et n’agir qu’au moment opportun », a-t-elle confié à la presse.

« Le procès des victimes chinoises est une illustration type de l’exploitation de la prostitution d’autrui en vue de bénéficier des gains financiers. Les filles chinoises sont recrutées par un réseau des trafiquants chinois, installés dans notre pays pour une activité économique ou professionnelle bien déterminée et en vertu de laquelle, un visa et un permis de travail leur est accordé par les services compétents. Ces trafiquants se sont familiarisés avec les agents des certains ministères dont les affaires étrangères, le travail, l’intérieur, etc. Ces fonctionnaires congolais leur facilitent l’obtention de certains documents », a fait savoir la Coordinatrice Meta Kasanda.

Par ailleurs, elle a noté que le procès de ces sujets chinois intervient au moment où le Gouvernement congolais vient d’adopter au cours de sa réunion du 12 novembre dernier, le projet de loi contre la traite des personnes dont elle appelle la célérité dans le traitement. Ce projet de loi, annonce Madame Meta Kasanda, devrait être transmis au parlement pour vote, avant sa promulgation par le Président de la République.

Il sied de rappeler que 27 sujets étrangers et un congolais, sont poursuivis certains pour trafic et exploitation des personnes à des fins sexuelles, tandis que d’autres pour séjour irrégulier. Ces informations découlent de l’audience du 15 novembre dernier après que la justice congolaise ait démantelé ce réseau. Ces sujets étrangers constitués essentiellement des femmes chinoises ont été sexuellement dans les maisons de tolérance depuis plusieurs années par un proxénète arrêté au cours de cette enquête.

Hervé Pedro

 


Kasereka Mahinda, directeur scientifique de l’Observatoire Volcanique de Goma (OVG) a annoncé une imminente éruption interne du volcan Nyamulagira situé dans la ville de Goma (Nord-Kivu). Au micro de Radio Okapi ce mercredi 17 novembre, le responsable de OVG a déclaré avoir constaté mardi que « le magma n’est pas très loin et qu’il peut sortir à l’intérieur tout comme à l’extérieur du cratère ». 

Ce scientifique appelle ainsi toute la population de la région au calme et rassure que cette activité volcanique ne représente pas encore de risque, du fait qu’elle est encore concentrée dans le cratère.

D’après lui, la dernière éruption externe du volcan Nyamulagira date de 2011. Depuis 2014, ce volcan enregistre des éruptions internes, précise Kasereka Mahinda. « Si cette éruption s’avérait externe, elle pourrait entraîner des conséquences humaines et environnementales notamment la destruction de l’écosystème et bien d’autres », affirme l’OVG.

Ce volcan est entouré par la cité de Burungu au nord-ouest, le Nyiragongo au sud-est, le lac Kivu à 25 kilomètres au sud et la cité de Sake au sud-ouest.

Il s’y est de noter que le 22 mai dernier, le volcan de Nyirangongo, frère de Nyamulagira était entré en éruption externe, causant beaucoup de dégâts matériels et humains. Motivé par le vœu de fuir la menace, plusieurs familles s’étaient retrouvées loin de chez eux avec toutes les conséquences que cela avait engendré.

Gaël Hombo/acturdc.com/CC



Après un marathon de deux semaines, la COP 26 se clôture à Glasgow. Diversement commentée, la conférence a permis cependant certaines avancées. Les organisateurs se réjouissent particulièrement de l’accord final qui a pour but d’accélérer l’action climatique au cours de la décennie. L’autre acquis, c’est d’être parvenu à compléter les règles d’application de l’accord de Paris, après six années de discussions. Ce, particulièrement sur le fonctionnement des marchés carbone censés aider à réduire les émissions.

« Cela permettra l’application intégrale de ce texte historique, après accord sur un processus de transparence qui demandera aux pays de rendre compte des progrès réalisés en vue de leurs objectifs. Il comprend un Article 6 qui définit un cadre solide permettant aux pays d’échanger des crédits carbone au travers de l’UNFCCC », dit un communiqué de l’ambassade du Royaume-Uni en RDC qui précise que lorsque, « il y a près de deux ans, le Royaume-Uni s’est chargé d’organiser la COP26 en partenariat avec l’Italie, seuls 30 % de la planète étaient concernés par des objectifs zéro émission. La proportion est aujourd’hui d’environ 90 %. Au cours de la même période, 154 parties représentant 80 % des émissions mondiales ont présenté de nouveaux objectifs nationaux ».

Il y a aussi l’entente sur la sortie progressive de l’énergie au charbon sans systèmes de capture de CO2. C’est une première. La COP 26 se réjouit également des engagements à protéger près de 90 % des forêts du monde. Des promesses ont été faites pour permettre de mettre fin à la déforestation d’ici à 2030.

Tout n’est pas fini. Loin de là. Après l’adoption du Pacte de Glasgow sur le climat, l’objectif de garder en vie le 1,5° nécessitera « des efforts mondiaux concertés et immédiats ». Certains pays dont beaucoup du Sud attendaient plus de cette COP dont une garantie ferme de tenir l'objectif de le contenir à 1,5°C et des réponses concrètes aux demandes d'aide des pays pauvres.

« Nous avons toujours su que Glasgow n'était pas la ligne d'arrivée », a déclaré pour sa part l’américain John Kerry.

Selon l’ONU, la planète se trouve sur la trajectoire "catastrophique" de réchauffement de 2,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle. L’un des objectifs majeurs de l'accord de Paris de 2015 est de limiter le réchauffement "bien en deçà" de 2°C et si possible à 1,5°C.

L’une des actions attendues est le suivi de la décision prise par tous les pays de revoir et renforcer dès 2022 leurs contributions déterminées au niveau national (NDC), c’est-à-dire leurs objectifs actuels d’émissions pour 2030.

Les organisateurs de la conférence prévoient à cet effet une table ronde politique annuelle qui élaborera un rapport global sur les progrès réalisés, ainsi que d’un sommet des dirigeants en 2023. L’autre suivi à réaliser est celui des engagements pris pour accroître de manière importante le soutien financier au travers du Fonds d’adaptation. Il a été demandé aux pays développés de doubler leur soutien aux pays en développement d’ici à 2025. La promesse toujours non tenue des plus riches de porter à partir de 2020 leur aide climat au Sud à 100 milliards de dollars par an ne s’est toujours pas concrétisée. 

« Nous pouvons désormais affirmer de façon crédible que nous avons gardé vivant le 1,5°. Mais son pouls est faible et il ne survivra que si nous respectons nos promesses et traduisons nos engagements en mesures rapides. Je remercie l’UNFCCC d’avoir travaillé avec nous pour la réussite de cette COP26 (…).  C’est à nous tous qu’incombe la tâche de garder à portée de main notre objectif d’1,5° et de poursuivre nos efforts pour garantir les financements et renforcer l’adaptation. Après le dévouement collectif qui a permis de conclure le Pacte de Glasgow pour le climat, le travail réalisé ici ne doit pas avoir été accompli pour rien », a dit le président de la COP26 Alok Sharma.

D’autres défis sont restés pendants, dont l’accélération du processus de sortie des énergies fossiles, sortie de l’électricité au charbon sans systèmes de capture de CO2 et la fin au financement international du charbon. Il y’a aussi le rythme de la transition vers des véhicules zéro émission s’accélère. Quelques-uns de plus grands fabricants mondiaux de voiture travaillant ensemble pour ne vendre que des véhicules zéro émission d’ici à 2040, et même d’ici à 2035 pour les plus gros marchés.

actualite.cd/CC



Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a fixé les « frais scolaires pour le cycle maternel et secondaire public ». Dans un arrêté, dont copie est parvenue jeudi 11 novembre à Radio Okapi, il le seuil maximal de ces frais à 300 000 francs congolais (150$). 

L’arrêté du gouverneur Ngobila fait suite à la note circulaire du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (SPST), du 1er novembre, clarifiant les mesures d’application de la gratuité de l’éducation de base. 

Le document précise que la gratuité ne s’applique qu’aux établissements publics d’enseignement primaire allant de la 1e jusqu’en 6e année. Ici, les frais scolaires, de quelque nature que ce soit, ne peuvent être perçus. Cela, conformément aux lois de la République et à la vision du chef de l’Etat. 

Pour le ministre Tony Mwaba, les classes de 7e et 8e sont assimilées au secondaire et ne sont pas concernées par cette première phase de la gratuité du primaire. 

Il demande aux gouverneurs des provinces de prendre, chacun, selon les réalités locales, un arrêté provincial fixant le « seuil et le plafond des frais scolaires », à ne pas dépasser pour l’enseignement maternel et secondaire. 

Il interdit toutefois, aux chefs d’établissements scolaires, de réunir les comités des parents afin de fixer d’autres frais en dehors de ceux que doivent fixer les autorités provinciales. 

D’autres précisions, selon la même source, sortiront des pourparlers en cours entre le Gouvernement de la République et le banc syndical de l'EPST à Kisantu dans la province du Kongo-Central. 

radiookapi.net/CC



Un concours de consommateurs d’alcool frelaté a tourné au pire à Kongolo, dans la province du Tanganyika, à 390 kilomètres au nord de Kalemie. Un jeune homme de plus de 30 ans est décédé mercredi 10 novembre, après avoir bu, sans arrêt, quatre bouteilles d’alcool frelaté.

Le drame est survenu à la fin de la quatrième bouteille d’alcool frelaté, appelé ‘’Whisky’’, sur place à Kongolo. Le concours a consisté à boire dans dix minutes et sans arrêt, quatre bouteilles d’alcool.

L’organisateur du jeu a mis sur la table une somme de 100 000 francs congolais (50$), prête à être remise au gagnant. Un membre de la famille du défunt raconte :

« Il a bu les quatre bouteilles de Whisky dans ces dix minutes et s’est écroulé sur-le-champ. J’ai pris le jeune homme pour le conduire à l’hôpital. Trop tard! Il vient de laisser une veuve et un enfant. Je ne sais pas si l’organisateur détient des documents nécessaires qui autorisent ce genre de compétition qui aboutissent au drame ».

L‘administrateur de territoire assistant en charge des finances, Kasongo Bakase Baraka, qualifie cet acte de « crime ». Il a ordonné aux services compétents de combattre cette pratique et de punir les coupables:

« Je demande à la police et aux services de sécurité, l’ANR, de sillonner dans le territoire et au chef-lieu du territoire. Partout là où ils vont rencontrer les gens en train de faire la compétition de la boisson qu’ils soient mis aux arrêts. J’interdis ce mouvement à partir d’aujourd’hui ». 

La police a finalement mis la main sur l’organisateur de la compétition, qui était déjà en cavale au village de Mbulula à 64 km au nord-est de Kongolo.

radiookapi.net/CC



La troisième édition du prix annuel de récompense des artistes et culturels congolais, dénommé  Prix Lokumu, aura lieu le 26 novembre prochain au cours d’une soirée dénommée « soirée des arts ». 20 prix seront décernés aux artistes congolais et culturels qui se sont démarqués dans leurs secteurs durant l’année 2021. Pour l’heure, on connaît déjà tous les nominés pour cette édition.

Il y a au moins quatre (4) nominés par catégorie. Ils seront soumis à un vote du public (45%) et celui des jurés (55%). En plus de 20 prix, deux (2) autres seront remis à titre honorifique. Le prix de la photographie et celui de l’Afrique centrale ont été rajoutés comparativement aux éditions précédentes.

Ci-dessous, la liste complète des nominés :           

1. Arts Visuels : Meschack Kadima, Nyota Katengwa, Georges Neci Mwenesho, Benjamin Mbenga, Marvine (Lubumbashi)

2. Artiste Gospel : Mike Kalambayi, Trina Fukiau, Prophète Joël Exceldist Ikwapa, Rosny Kayiba, Emmanuel Musongo (Matadi)

3. Prix de la Photographie : Sammy Ntumba, Ephaïm Baku, Art Moutache, Ley Uwera (Goma), Anastasie Langu

4. Danse : Grace Bany (Bukavu), Jackson Lohanga, Sephora Mutubulu, Isaac Kalonji, Tina Bokata

5. /Théâtre Populaire : Aida, Mobikisi, Maman Kalunga, Mpaka Lowi

6. Cinéma /Réalisateur : Dieudo Hamadi (En route pourle milliard), Yan Matanda (Vanda na ndaku, Covid), Kevin Mayamba (A’andisa), Emmanuel Lupia (Sur le Canapé), Sergens Kabika (Panafrika, la bête noire) 

7. Journaliste Culturel : Jordache Diala, Yves Kalwira (Goma), Nioni Masela, Richard Mukadi Kayumba (Kasaï-Tshikapa), Joe Bangato

8. DJ de l’année : P2N (Lubumbashi), Dj Damas/ Goma, Dj Amaroula, Dj Numerator, Dj Dolls

9. Personnalité culturelle : Tata N’Longi Bia, Patience Barandenge, Claude Ndayambaje, Richard Ali 

10. Mécène : Alita Tshamala, Ted Tendaie, Kayembe Chez Temba, Stone Mukendi (Lubumbashi)

11. Artiste musicien : But Na filet, Jupiter Bokonji, Fally ipupa, Héritier Wata, Ferre Gola

12. Musique Urbaine : Lumino, Gaz fabilous, Gally Garvey, Rebo, P SON (lubumbashi)

13. Poésie Chantée : Yekima De bel Art, Vincent Kikwaya, Evy Bandefu, Youssef brah, Micro Mega Bandefu

14. Prix de la Francophonie : Roga roga (Congo Brazzaville), Tenor (Cameroun), Charlotte Dipanda (Cameroun), Shan’L (Gabon)

15. Artiste Congolais de la diaspora : Dadju, Ninho, Youssoupha, Keblack, Hiro 

16. Meilleure Collaboration : Majoos feat Koffi Olomide (ndoto), Samarino feat Mc azas (bo lukaka nini), Gaz fabilous feat koffi olomide, Gally ft Koffi Olomide (Mbok’elengi), Gaz Mawete feat Melissa yansane 

17. Prix de la Mode : Lebrun Bangala Lb Collection, David Gulu, Laetitia Kandolo, Ginette Loko

18. Humoriste de l’année : Daniella Bongongo, Mwami Balam (Goma), Herman Amisi (Lubumbashi), Josué Mpaka, les Nyotas

19. Prix de la littérature : Edimo Moïse (Edition Mabiki), Christian Gombo (littérature Laesh), Alfred Dibandi (ALEF), Lyricomane Ngobani

20. Media Culturel : Eventsrdc.com, Kribiosuniversal.com, Talents2Kin, Strongmoov, Allokinculture.com

Onassis Mutombo, un des initiateurs du projet, a fait savoir que la culture est le meilleur levier pour construire la RDC.

« L’idéal pour nous, pour ce grand Congo, c’est que l’artiste retrouve sa place. La politique a échoué pour vendre mieux l’image du pays, seule la culture peut bien le faire culture de la RDC qui se dispute de mieux en mieux, c’est pourquoi nous avons initié ce prix », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse.

A travers la soirée des arts, implémentée pour honorer les ambassadeurs de la culture congolaise du pays et de la diaspora, le média arts.cd décerne le Prix Lokumu, synonyme d’honneur, de valeur, de fierté, de courage. Sur base d’un critérium, en collaboration avec des experts de divers domaines artistiques, les prix sont décernés aux artistes, opérateurs ou aux personnalités, qui auront les plus marqué les arts congolais, à travers leurs œuvres, leurs projets ou leurs actions, impactant ainsi positivement l’image de la RDC, tant au pays qu’en dehors.

Des critères dont on tient compte pour décerner un prix sont la qualité de l’œuvre et l’engagement dans la promotion de la discipline, projet social à impact visible, pertinence de l’œuvre incitant les jeunes au travail, au vivre ensemble et à la paix ou à la lutte contre la discrimination, la promotion et la préservation de l’image de marque de la RDC, la présence scénique permanente, etc. Les jurés habitent tous la ville de Kinshasa, lieu de l’organisation de la 3ème édition.

Emmanuel Kuzamba



Le ministre d’Etat de l’Urbanisme et habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala, a réaffirmé, l’engagement du gouvernement de faire respecter la loi sur les baux à loyer qui fixe la garantie locative à trois mois pour les maisons d’habitation et six mois pour les maisons commerciales.

Le ministre d’Etat Muabilu l’a dit lundi lors du lancement de la campagne de sensibilisation sur les baux à loyers non professionnels, relative à la loi n 15/025 du 31 décembre 2015, a appris l’ACP mardi dudit ministère.

Cette campagne qui a eu lieu concomitamment avec l’atelier de formation des formateurs à l’intention des chefs de division du secteur de l’habitat de la ville de Kinshasa et des provinces, constitue une opportunité pour les participants de mieux appréhender le nouveau régime locatif afin de mieux l’appliquer sur le terrain.

Pius Muabilu a insisté sur le respect de la loi, avant de promettre des sanctions aux récalcitrants tout en les invitant à l’observation des règles de l’Etat de droit.

« Je peux vous assurer que, désormais, tout contrevenant qui ne respectera pas les dispositions pertinentes de la présente loi relative à la garantie locative, à l’enregistrement sera interpellé et exposé aux sanctions prévues à cet effet », a dit le ministre d’Etat.

Il a fait remarquer qu’un numéro WhatsApp est mis à la disposition du public pour porter à la connaissance de son administration toute violation de cette disposition, avant d’appeler la population congolaise à lutter contre l’incivisme locatif et s’approprier réellement cet instrument juridique en s’y conformant.

Plusieurs thématiques ont été exploitées, notamment l’ Historique et innovations de la loi 15/025, les recettes en matières des baux à loyer face au trésor public ,la problématique du bail commercial requis par l’Ohada et la loi sur les baux à loyer.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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