Après l’entérinement des délégués de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Internationale (CENI), André Mbata, député national/UDPS et actuel président de la Commission mixte paritaire chargée d’examiner les dossiers des candidatures des membres de la CENI, est revenu une nouvelle fois sur ce processus qui aura duré plusieurs mois suite aux divergences entre les parties prenantes, dont les confessions religieuses.
Pour le président de la commission PAJ de l’assemblée nationale, il faut retirer les confessions religieuses dans le processus de désignation des membres de la centrale électorale.
« C’est la dernière fois que les églises interviennent dans le processus de désignation des membres de la CENI », a déclaré sur Top Congo, André Mbata. Selon lui, les Chefs des confessions religieuses étaient « incapables » de désigner un président de la CENI, alors qu’on critique les politiciens.
« Les pères spirituels ont raté leur chance. Cette tâche devrait au moins être réservée à la Société civile dans son ensemble », a-t-il renchéri.
André Mbata a par ricochet annoncé qu’une loi en sens serait déjà en gestation.
« Il y a sûrement des collègues qui vont préparer des propositions de lois pour mettre fin à cette sorte de dictature. Nous sommes un État laïc. Cependant, ils se sont donnés tous les galons alors que la République, ce ne sont pas seulement les confessions religieuses », a souligné André Mbata sur Top Congo.
Il faut dire que les confessions religieuses n’ont jamais été en odeur de sainteté autour de la désignation du président de la CENI.
À la base, le choix de Denis Kadima porté 6 membres de la plateforme de confessions religieuses puis entériné par l’assemblée nationale au grand dam de l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo, qui le jugeaient proche du pouvoir.
Carmel NDEO
C’est toujours dans le cadre de son séjour à Mbuji-Mayi que le Président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de son épouse, a visité, ce lundi 27 décembre, en début d’après midi, la société ANHUI CONGO Sarl, une Société d’Investissement Minier (SACIM).
Selon la cellule de communication de la Présidence, Félix Tshisekedi l’État est allé palper du doigt, les réalités de la société et connaître les difficultés auxquelles sont confrontées les travailleurs.
C’était, apprend-t-on, au cours d’une réunion qu’il a présidé pour écouter les différentes parties notamment les dirigeants de SACIM sur les revendications de la partie MIBA.
S’exprimant à la presse, renseigne la même source, les ouvriers de SACIM ont déploré les conditions inhumaines dans lesquelles ils travaillent et demandent au Président de la République d’inviter leurs dirigeants en vue d’améliorer leurs conditions de travail afin de permettre la paix sociale et le développement de la communauté locale.
De ce fait, le Chef de l’État a décidé, d’après la dépêche de la Présidence, de la mise en place urgente d’une commission mixte composée des ministères du portefeuille, des mines et d’autres acteurs impliqués dans la résolution du conflit entre SACIM et la MIBA, au sujet de l’exploitation du site Kimberlytique appartenant à la MIBA, mais exploité par la société d’investissement Minier, en violation du contrat de partenariat gagnant-gagnant. « Dans le même ordre d’idée, le garant de la nation a recommandé les dirigeants de SACIM d’humaniser les conditions sociales de leurs travailleurs », lit-on.
Il sied de noter que SACIM est une société d’exploitation minière vieille de plus de huit ans, située dans le groupement de Benatshimungu, dans le secteur Kakangayi, à 45 km de la ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental.
Hervé Pedro
Le gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba, a prévenu qu'aucun centimètre de la ville de Beni, située dans la partie Est de la République démocratique du Congo, ne sera cédé aux rebelles ADF.
Il l'a déclaré le dimanche 26 décembre 2021 au cours du briefing organisé par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) à Kinshasa, au sujet de l'attentat de Beni.
"Je dis à toute la population du Nord-Kivu d'être forte suite à l'événement que nous venons de connaître. Particulièrement, J'encourage les habitants de la ville de Beni. Je sais qu'ensemble, nous n'abandonnerons pas même un centimètre de notre territoire de Beni. Et nous leur assurons que malgré tout ce que feront les ADF, nous c'est la République démocratique du Congo (...) ça ne passera pas", a prévenu le gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Pour rappel, l'attaque à la bombe perpétrée dans la ville de Beni le jour de la Noël a fait 8 morts et 20 blessés. Plusieurs personnalités du pays et même du continent ont exprimé leur indignation suite à cet attentat.
C'est notamment le cas du président de la République du Burundi, Évariste Ndayishimiye, qui a présenté ses condoléances au président Tshisekedi, au gouvernement Sama Lukonde ainsi qu'à toute la population de la République démocratique du Congo, et particulièrement aux famille éprouvées.
À noter que de son côté, le président de la République avait rassuré que cet acte ne restera pas impuni. Félix Tshisekedi avait prévenu que les auteurs de cette attaque à la bombe seront traqués et anéantis.
Jephté Kitsita
"Vous êtes mon sang" : Le chef de l'État ne peut pas nier ses origines (1er vice-président du Sénat)
En marge de la visite du chef de l'État, le dimanche 26 décembre 2021, à Kabeya Kamwanga, territoire situé dans la province du Kasaï Oriental, le premier vice-président du Sénat est revenu sur la polémique suscitée autour de la déclaration faite par Félix-Antoine Tshisekedi à Mbuji-Mayi.
En effet, le cinquième président de la République démocratique du Congo a, lors d'un meeting tenu dans le chef-lieu du Kasaï Oriental vendredi dernier, déclaré à la population de ce coin qu'elle était son propre sang. Une déclaration qui a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux en RD Congo.
Cependant, le numéro 2 de la chambre haute du Parlement a botté en touche cette polémique. À en croire Eddy Mundela Kanku, le président Tshisekedi n'a pas commis un péché en faisant cette déclaration.
"Le chef de l'État est avant tout congolais. Chaque congolais a ses origines, il ne peut pas nier ses origines. Est-ce que c'est un péché de dire que vous êtes mon sang ? Je ne pense pas. Il se reconnaît comme congolais mais aussi fils du terroir du chef Mupompa. Et voilà aujourd'hui, il est venu pour voir sa terre natale. Après 3 ans, c'est tout à fait normal qu'il vienne saluer les siens. Il n'y a pas lieu de polémiquer là-dessus", a-t-il déclaré.
Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, fait partie de la délégation qui accompagne le chef de l'État dans le cadre de sa mini-tournée dans l'espace Grand Kasaï. Le président Tshisekedi et sa délégation, sauf imprévu, devront rallier la province de Lomami ce lundi 27 décembre.
Prince Mayiro
Les membres du corps enseignant de l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) section de Kolwezi dans la province du Lualaba sont en atelier de réflexion depuis le 25 décembre dernier.
En effet, cet atelier de 3 jours porte sur la mise en place de l'enseignement au format Licence Master et Doctorat (LMD) à l'ISTA Kolwezi.
A en croire le professeur Zeka Mujinga, secrétaire général académique de cet établissement public, ces assises qu'il préside, s'organise après quelques "enquêtes menées auprès des enseignants, alumni et employeurs des produits ISTA".
Elles vont débaucher à l'élaboration du programme de formation après échange sur les grandes rubriques, à savoir :
- Finalisation des engagements pédagogiques du programme actuel ;
- Finalisation du référentiel des matières ;
- Finalisation des référentiels de formation dont le référentiel de compétence ;
- Eclatement des compétences en des sous-compétences et hiérarchisation selon les niveaux ;
- Finalisation du référentiel d'évaluation ;
- Finalisation de la mission et vision de l'ISTA.
Ces travaux connaissent la participation notamment du comité de gestion, experts nationaux de l'implantion de ce format d'enseignement.
L'ISTA veut, à travers ces assises, s'inscrire dans la vision du ministre de l'ESU Muhindo Nzangi de généraliser dès ce 5 janvier 2022 l'enseignement au format LMB dans toutes les institutions d'enseignement supérieur et universitaire en RDC.
Il sied de dire que le format cité ci-haut est l'une des recommandations des états généraux de l'Enseignement Supérieur et Universitaire organisés du 12 au 14 septembre dernier dans la ville de Lubumbashi en province du Haut-Katanga par le ministre de tutelle, Muhindo Nzangi Butondo.
Marcelo Mfumu depuis Kolwezi
Félix Tshisekedi s’est félicité de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il considère dit-il, cette rumba comme « la composante la plus fédératrice des peuples de deux Congo, et un élément capital de sauvegarde de l’unité nationale ». Il souhaite ainsi capitaliser cette inscription au patrimoine immatériel de l’humanité.
Le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre de conduire, avec le concours des membres du Gouvernement concernés et d’autres parties prenantes, des réflexions devant permettre de produire un plan d’action stratégique à court et à moyen terme, visant notamment à promouvoir de manière significative, sur les plans national et international, la musique congolaise, en général, et la Rumba congolaise, en particulier.
Cet instrument permettra aussi de redynamiser le dispositif national de lutte contre la contrefaçon et la commercialisation illicite, sous toutes ses formes, des œuvres d’art musical congolaise, tant sur le territoire national qu’en dehors de ce dernier. Il aura aussi pour but d’assurer un suivi permanent des travaux de construction du centre culturel et artistique pour l'Afrique Centrale destiné notamment à offrir un cadre d’expression plus approprié à la Rumba congolaise.
Ce plan d’action stratégique est également appelé à organiser des mécanismes de capitalisation nationale et internationale de la Rumba congolaise en tant qu’outil de création des richesses pour l’économique nationale mais aussi organiser, en partenariat avec le Gouvernement de la République du Congo, des mécanismes conjoints de promotion de la Rumba congolaise.
actualite.cd/CC
Le maire de la ville de Beni au Nord Kivu, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale a affirmé ce dimanche 26 décembre, que c'est un kamikaze qui l'auteur de l’attaque à la bombe au centre-ville, la veille samedi, causant six morts et une dizaine de blessés graves pendant la fête de Noël. Selon lui, ce dernier, a actionné sa charge devant le restaurant bar « In Box » où s’étaient rassemblées plusieurs personnes pour fêter la Noël.
Le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale qui était sur lieu du drame rassure que la police continue à sécuriser la population.
« Ce qui s’est passé hier voilà il y a eu un kamikaze qui s’est infiltré et s’est explosé. Malheureusement nous avons perdu nos compatriotes. Jusque-là nous continuons à sécuriser la population et nous demandons à la population de vaquer à ses occupations et nous, nous sommes sur le terrain encore une fois de plus en train de sécuriser cette population et leurs biens », a- t-il fait savoir.
Selon toujours le maire de Beni, jusque-là le bilan fait état de six mort et treize blessés :
« Hier soir, nous avons fait des tours des hôpitaux. Nous étions juste à la morgue nous avons constaté qu'il y a six morts, c’est-à-dire cinq compatriotes et le porteur de la bombe, ça fait six. Et nous avons sillonné quelques hôpitaux pour voir les blessés. Ils sont au nombre de treize et ce matin c’est depuis 4 heures que nous sommes là en train de sécuriser le lieu. Nous avons travaillé aussi ensemble avec nos amis de UNMAS, ce sont des experts en la matière voilà. »
radiookapi.net/CC
Le couple présidentiel a partagé samedi 25 décembre un repas avec 850 enfants orphelins issus de quelques centres d'hébergement de Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental.
Ce dîner a été organisé à la résidence officielle du gouverneur de province intérimaire.
Felix Antoine Tshisekedi est passé sur toutes les tables pour encourager ces enfants orphelins.
Le chef de l’Etat a également échangé avec les responsables des centres d’hébergement sur les conditions de vie de ces enfants. Pour contribuer à l'alimentation des orphelins dans les centres d'hébergement, le couple présidentiel leur a remis 800 sacs de farine de maïs et des centaines de sacs de sucre.
radiookapi.net/CC