Les Forces politiques et sociales, à savoir CALCC (Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo), MILAPRO (ministère des Laïcs protestants), FCC (Front commun pour le Congo),  LAMUKA etc. avaient décrété un sit-in devant le Palais du peuple pour exiger entre autres un large consensus autour des réformes électorales. Mais la police veillait.

Les quelques manifestants furent dispersés sans ménagement. Pour mieux habiller leur discours et ratisser large, ils comptaient aussi protester contre la hausse des prix des denrées alimentaires, dénoncer l’incapacité à mettre fin à l’insécurité à l’Est, désapprouver les négociations à Nairobi entre le gouvernement et les groupes armés, exiger le remboursement de l’argent perçu au titre de RAM (Registre des appels mobiles).

Au fait, le procès relatif à la perception du RAM s’est ouvert ce 2 mai au tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe. Saperlipopette !

Comme si cela ne suffisait pas, le CLC (Comité laïc de coordination) a publié à son tour, le 1er mai, un document dans lequel, il affirme qu’un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus afin de garantir la crédibilité des élections. Tout en restant vigilant, le CLC encourage le Chef de l’Etat à prendre l’initiative et la classe politique à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la loi électorale en cours de discussions à l’Assemblée nationale fut engendrée par le G13 (Groupe de 13 personnalités politiques et de la société civile)  après une large consultation de la classe politique et de la société civile. Un consensus s’était dégagé à l’exception du FCC qui n’acceptait pas des discussions en dehors des institutions.

Mme Jeanine Mabunda qui présidait l’Assemblée nationale, avait rejeté la démarche du G13 sur les réformes électorales. Qu’est-ce qui fait donc courir aujourd’hui tout ce beau monde ? Faire et défaire demeure toujours un sport national.

A l’approche de 2023, beaucoup estiment que le statu quo convient parfaitement et se renient. Enfer et damnation !

Ils veulent pousser à la convocation d’un dialogue national, ce qui débouchera sur un gouvernement d’union nationale d’une durée de deux ans. Soit le temps nécessaire pour piller les caisses de l’Etat et faire face aux dépenses des campagnes électorales. Les élections seraient ainsi repoussées à 2025. Enfer et damnation !

Ceci n’expliquant pas cela, pendant que le cardinal Fridolin  Ambongo fulmine avec véhémence des reproches contre le gouvernement, l’église catholique se porte mal au Congo. Le malaise provient du fait que le cardinal dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. George Bernard Shaw disait : Il y a des gens qui réussissent à cacher même leur hypocrisie.

Le point culminant a été atteint avec la décision de la conférence épiscopale de la République démocratique du Congo (CENCO) en ce début du mois d’avril. Il avait été demandé à tout prêtre catholique ayant un rejeton à abandonner la soutane et à aller s’occuper de sa progéniture. Stupeur et tremblements !

A contrario de M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, l’abbé Aimé Lusambo, curé de la paroisse Saint François de Sales, faisait des blagues sur cette décision tout en le sachant. Mal lui en prit. Il fut illico presto suspendu de ses fonctions, le privant ainsi de juteuses offrandes ! Malheur par qui le scandale arrive dans l’Eglise !

D’après mon ami qui sait tout, le célibat des prêtres fut décrété en 1074 par le pape Grégoire VII pour des considérations purement matérielles. Il fallait protéger les biens de l’église face aux droits de succession de la progéniture. Les biens des prêtres devaient impérativement rester dans l’église après leur mort.  Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.  Bref, passons !

La recherche du consensus serait donc juste un motif pour retarder les élections de 2023. On dit chez nous que le pied gauche marche toujours à gauche.

GML



Richard Kazadi Kamba, nouvel évêque du diocèse de Kolwezi dans la province du Lualaba, a été consacré le samedi 7 mai dernier.

À l'occasion de cette consécration épiscopale, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a offert deux jeeps dont l'une de marque Land Cruiser et l'autre de marque Prado ainsi qu'une enveloppe de 50.000 dollars américains au nouveau patron de l'église catholique dans cette partie du Congo-Kinshasa.

À en croire le représentant du chef de l'État, Théophile Tshulumba, qui a procédé à la remise de ce cadeau, ces moyens de locomotion ont été disponibilisés pour faciliter la mobilité de l'évêque.

Théophile Tshulumba a fait savoir que c'était la première fois que le Président Tshisekedi fasse un tel geste dans un diocèse.

En outre, il a indiqué que le chef de l'État compte sur les capacités managériales de cette autorité ecclésiastique pour renforcer l'unité de tous les congolais vivant au Lualaba.

« Le chef de l'État compte sur ses qualités et plus encore sur vos capacités managériales pour renforcer le partenariat entre l'État et l'église de Kolwezi, renforcer l'unité des enfants de Dieu et aux côtés du gouvernement provincial, renforcer l'unité de tous les congolais vivant au Lualaba. Cela pour qu'enfin vous puissiez réaliser ensemble des projets et œuvres pour le bien-être de nos compatriotes de Kolwezi et de toute la province », a dit le représentant du président Tshisekedi.

Il sied de souligner que Fifi Masuka Saïni, vice-gouverneure de ladite province, a de son côté, octroyé une autre jeep à ce souverain pontife.

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi



Le cardinal Fridolin Ambomgo, également archevêque de l'archidiocèse de Kinshasa a, ce samedi 7 mai 2022, réhabilité dans ses fonctions le curé de la paroisse Saint François de Sales, l'Abbé Aimé Lusambu.

Le Doyen du Doyenné de Saint François de Sales avait été éloigné de ses offices ecclésiastiques après qu'une vidéo de lui ait fuité sur les réseaux sociaux, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d'alcool en main, menacant tout celui qui osera prendre l'initiative de lui ôter sa soutane.

"On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j'aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j'ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n'existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l'un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu'on écrive au pape pour qu'il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux", avait menacé le prêtre dans cette vidéo.

La chancellerie de l'archevêché de Kinshasa avait invité le "peuple de Dieu" à prier pour lui pendant l'enquête.

"En attendant l'aboutissement des enquêtes, le peuple de Dieu est invité à porter Monsieur l'Abbé Aimé Lusambu dans ses prières", avait écrit le secrétaire chancelier le 21 avril dernier.

La genèse de cette affaire qui avait fait grands bruits à Kinshasa était la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars 2022. A l'issue de cette rencontre, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.

Bienfait Luganywa



Un comité interministériel d'experts des ministères de l'EPST, de l'ESU, de la Formation professionnelle ainsi que ceux du ministère de l'entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises sera bientôt mis en place pour se pencher sur des réflexions censées aboutir à l'intégration des cours d'entrepreneuriat dans le programme de formation pour l'année scolaire 2022-2023. 

Ce dossier a été soumis à la 52e réunion du conseil des ministres par Eustache Muhanzi Mubembe, ministre d'État, ministre de l'entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises.

Cette démarche du ministre fait suite au constat sur le faible esprit entrepreneurial des jeunes diplômés qui fait suite entre autres au système éducatif congolais très généraliste. Il  était nécessaire de réfléchir sur les voies et moyens susceptibles d'aider la jeunesse à développer les compétences entrepreneuriales au lieu d'être calqués sur la carrière de la fonction publique.

" Le programme sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige" se propose donc de promouvoir l'émergence d'un tissu des micro petites et moyennes entreprises compétitives et innovantes contribuant significativement à la diversification de l'économie ainsi qu'à la création des emplois stables et décents. Ainsi, pour ne pas accumuler du retard dans la perspective de la révision de programme de formation à partir de l'année scolaire 2022-2023 qu'il aura à intégrer des cours d'entrepreneuriat. Le ministre d'État, a sollicité du conseil l'autorisation de mettre en place un comité interministériel d'experts des ministères de l'Epst, Esu, Formation professionnelle ainsi que ceux de son ministère pour plancher sur cette question" rapporte le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Le dossier relatif à la mise en place du programme de développement et d'initiation sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige" a été adopté à la 13e réunion du conseil des ministres tenue le 30 juillet 2021. 

Clément MUAMBA



Communiqué de presse

Le Centre d’art Waza lance un appel aux opérateurs culturels, artistes visuels, journalistes ou toute personne intéressée par le lien entre l’art et la société, les invitant à soumettre leurs candidatures pour participer à l’atelier en commissariat d’exposition, entrepreneuriat culturel et utilisation des outils numériques qu’il organise dans cinq villes de la R.D.C dans le cadre du projet Kirata.

Durant la deuxième moitié du mois de mai, cinq ateliers seront organisés dans cinq villes dans les centres partenaires : Plateforme Contemporaine (Kinshasa), Waza (Lubumbashi), Studios Kabako (Kisangani), Foyer Culturel de Goma (Goma), et Centre Culturel Kamudimba (Kananga).

Des candidatures physiques peuvent être déposées dans ces centres. On peut s’inscrire dans l’un des centres partenaires ou via le formulaire en ligne disponible sur docs.google.com. La date limite d’inscription est le 14 mai 2022. En cas de problème, prière de nous contacter à l'adresse This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Le projet “Kirata, incubateur des opérateurs culturels du secteur des arts visuels en R.D.C” est une initiative du Centre d'art Waza en collaboration avec la FEC Haut-Katanga, le collectif de bloggeurs Habari RDC et le magazine Contemporary And. Il souhaite améliorer l'ancrage socio-économique des arts visuels dans notre pays. Une dizaine d'opérateurs culturels ont rejoint l'incubateur dans sa phase expérimentale et cette deuxième phase commence par un atelier ouvert à tous.

Le projet Kirata est financé par le programme Créer en Afrique Centrale, mis en œuvre par Interarts, Culture et Développement, la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale et l'Institut National des Arts, avec la contribution financière de l'Union Européenne et le soutien de l'Organisation des États ACP.

 



Le Président de la République Félix Tshisekedi sera reçu en tête-à-tête ce dimanche 8 mai à Juba, capitale du Soudan du Sud, par son homologue Salva Kir. L'annonce a été faite ce samedi par son mandataire spécial Serge Tshibangu, qui était reçu au State House de Juba.

" Selon le Prof Tshibangu qui conduit l'équipe des précurseurs à Juba, la rencontre entre les deux chefs d'Etat s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins ", rapporte la cellule de communication de la présidence de la République.

En tant que membres de la East African community, la RDC et le Soudan du sud sont  engagés à travailler ensemble pour une paix durable au sein de cet espace régional.

Le Soudan du Sud partage une longue frontière de près de 650 kilomètres avec la RDC dans sa partie Nord-Est.

Après le Soudan du Sud, Félix Tshisekedi sera à Abidjan la semaine prochaine. Il participera à la quinzième Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Au cours des assises abidjanaises, les pays participants devront décider d’actions futures pour atténuer les conséquences de la progression de la sécheresse. Une douzaine de chefs d’Etats sont attendus à ce sommet qui a pour thème: « Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère ».

Des représentants du secteur privé, de la société civile et d'autres acteurs clés du monde entier seront également de la partie pour tenter de faire progresser la gestion durable des terres. Selon les récents chiffres,  45 % de l'Afrique est constituée de terres arides, et trois quarts des terres productives sont dégradées.

Clément MUAMBA


L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) renouvelle son soutien et son accompagnement à l'organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Reçu par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ce vendredi 06 mai 2022, l'administrateur de l'OIF, Geoffroi Montpetit, a rassuré qu'ils œuvrent pour la réussite de cet événement dans la capitale congolaise.

"Nous sommes venus ici pour continuer de travailler en partenariat avec le gouvernement de la RDC et avec le comité national des jeux de la Francophonie que l'OIF est prête à accompagner. Nous avons déployé une série de visites cette semaine. J'ai été accompagné d'une importante délégation d'experts dans plusieurs domaines pour engager un dialogue avec les experts du comité national des Jeux de la francophonie. L'accompagnement de l'OIF est là. Nous avons beaucoup de travail à faire. Il ne faut pas minimiser l'ambition de ce projet. On travaille ensemble pour sa réussite", a-t-il dit. 

Pour sa part, le ministre de l'Intégration régionale, Didier Mazenga, qui conduisait cette délégation de l'OIF, a fait savoir que les Jeux de la Francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa en août 2023.

"Nous avons signé l'avenant avec l'administrateur de l'OIF et aujourd'hui nous étions obligés de conduire la délégation pour qu'elle puisse présenter les civilités à son excellence, monsieur le premier ministre, chef du gouvernement pour aussi faire le rapport de leur mission ici à Kinshasa. Nous donnons les assurances. D'ailleurs, vous avez la preuve, après la signature de l'avenant, ça signifie que c'est l'engagement non seulement de la RDC mais aussi l'engagement de l'OIF qui a reconnu les dates prévues pour l'année prochaine. Nous nous sommes déjà mis au travail et le premier ministre lui-même s'est engagé. Il nous a rassurés qu'il va suivre ce dossier à chaque étape", a-t-il déclaré. 

Signalons que la RDC et l'OIF ont signé, jeudi dernier, un avenant du cahier de charges des 9èmes Jeux de la Francophonie. À travers la signature de cet avenant, les deux parties ont approuvé le changement du calendrier desdits Jeux.

Prince Mayiro



Le couple royal belge sera visité officielle en République démocratique du Congo du 7 au 13 juin prochain. C'est ce qu'indique un communiqué signé par Guylain Nyembo, directeur de cabinet du chef de l'État, daté de ce jeudi 5 mai 2022.

D'après la même source, c'est sur invitation du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que le couple royal belge se rendra à Kinshasa et dans deux autres villes du pays. 

"Sur invitation de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique et Sa Majesté la Reine Mathilde de Belgique effectueront une visite officielle en République Démocratique du Congo, du mardi 7 juin au lundi 13 juin 2022 inclus", lit-on dans ce communiqué.

Le directeur de cabinet du président Tshisekedi précise que le couple royal belge sera à la tête d'une délégation belge comprenant le premier ministre, Alexander De Croo, la ministre de la Coopération au développement, Meryame Kitir ainsi que le secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, Thomas Dermine.

"La délégation s'arrêtera à Kinshasa, Lubumbashi et Bukavu. Cet événement marquera, une fois de plus, l'excellente qualité des relations bilatérales entre le Royaume de Belgique et la République démocratique du Congo", conclut le communiqué.

Initialement prévue du 6 au 10 mars dernier, la visite du couple royal belge avait été reportée à une date ultérieure. Guylain Nyembo avait indiqué, à l'époque, que ce report était consécutif à la situation qui prévaut en Ukraine et à la crise générale en Europe. 

Jephté Kitsita

A Propos

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